ActualitésCanada: L’usage de contenants réutilisables est sécuritaire en temps de COVID-19

Actualités

30 Juin

Canada: L’usage de contenants réutilisables est sécuritaire en temps de COVID-19

Montréal-L’usage de contenants réutilisables est sécuritaire en temps de COVID-19, selon l’organisme environnemental Greenpeace Canada.

« Plus de 100 experts de la santé de dix-huit pays ont signé une déclaration assurant que l’usage de contenants réutilisables dans le secteur de la vente au détail est sûrs durant la COVID-19, repoussant ainsi les allégations de l’industrie du plastique », indique l’organisme dans un communiqué.

La déclaration, approuvée par des scientifiques, des universitaires, des médecins et des spécialistes de la santé publique et de la sécurité des emballages alimentaires du monde entier note que les désinfectants et nettoyants réguliers se sont avérés efficaces pour désinfecter les surfaces, comme celles des objets réutilisables.

«Cette déclaration intervient suite à la mise sur pause de plusieurs projets d’interdiction d’articles de plastique à usage unique dans le monde et à l’augmentation des interdictions visant les produits réutilisables par les commerces, cafés et restaurants sur fond de COVID-19», ajoute-t-on.

Les experts de la santé, rejoints par Greenpeace et UPSTREAM, toutes deux membres du mouvement Break Free From Plastic, affirment que les emballages et produits jetables ne sont pas intrinsèquement plus sûrs que les contenants réutilisables et l’usage du réutilisable peut se faire en toute sécurité pendant la pandémie en respectant les règles d’hygiène de base.

« À l’heure de la reprise, il est important que les entreprises et les gouvernements sachent que l’usage du réutilisable peut être déployé en toute sécurité pour protéger à la fois le public, les travailleurs et l’environnement. », a déclaré la chargée de campagne Océans et Plastique de Greenpeace Canada, Agnès Le Rouzic.

Fonder ses décisions sur les mauvais conseils de l’industrie du plastique plutôt que sur les meilleures données scientifiques disponibles nous fait perdre un temps précieux sur le front des crises climatique et plastique sans pour autant garantir la sécurité du public, a-t-elle ajouté.

Voir Aussi