Canada: La ministre canadienne de l’Environnement, pour le maintien d’adhésion des USA à l’accord de Paris sur le climat

Washington – La ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a laissé entendre qu’il est encore possible de convaincre les Etats-Unis de ne pas se retirer de l’accord de Paris sur le climat, notamment lors d’une rencontre qui sera organisée lundi à New York par les Américains.

Mme McKenna fait partie d’une douzaine de ministres de l’Environnement des plus grandes économies mondiales qui ont été conviés par le principal conseiller économique de la Maison-Blanche, Gary Cohn, afin de discuter de climat, lors d’un petit déjeuner de travail, et également d’échanger des points de vue informels et de discuter des façons d’aller de l’avant de manière constructive en matière de lutte contre les changements climatiques.

Certains observateurs y voient une branche d’olivier tendue par l’administration de Donald Trump, qui avait déjà qualifié les changements climatiques de « canular » et annoncé plus tard, en juin dernier, que les Etats-Unis se retireraient de l’accord de Paris si l’entente n’était pas renégociée en faveur des Américains.

M. Cohn est l’un des seuls membres de l’administration Trump qui n’est pas climatosceptique. Certains ne lui attribuent toutefois aucune influence sur la présidence : la semaine dernière encore, au Dakota du Nord, le président Trump se vantait d’avoir retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris.

Cependant, Mme McKenna a rappelé qu’un signataire de l’accord ne peut s’en retirer avant 2020, ce qui laisse du temps encore pour convaincre Washington.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de lundi 18 septembre:

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Mexique :

– Le Mexique, qui a été le premier pays à ratifier le protocole de Montréal, a éliminé, à ce jour, près de 99 pc du niveau maximal de l’utilisation des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO), selon le ministère mexicain de l’environnement et des ressources naturelles.

Le ministère mexicain a indiqué dans un communiqué, rendu public ce week-end, l’élimination complète des chlorofluorocarbures (CFC), du tétrachlorure de carbone (CTC), et des substances chimiques, des halons et du bromure de méthyle, sachant que les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) concourent à la déperdition d’ozone et aux changements climatiques.

Le Protocole de Montréal est un exemple de réussite en matière de collaboration entre les gouvernements, les experts et les gens ordinaires pour faire face aux plus grandes menaces environnementales de l’époque, selon les experts.

Grâce au protocole de Montréal, qui fête cette année ses 30 ans, la couche d’ozone est en voie de rétablissement. Cet accord international, signé le 16 septembre 1987, est considéré comme étant le plus efficace de l’histoire en matière d’environnement.

Le protocole de Montréal est le seul traité environnemental international à avoir fait l’objet d’une ratification universelle (196 pays), un statut atteint en 2009. L’entente impose la suppression de l’utilisation et de la production d’une centaine de substances appauvrissant la couche d’ozone, dont les fameux CFC, selon un calendrier bien précis.

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Panama :

– Le Panama est en voie de devenir le premier pays d’Amérique centrale à interdire l’utilisation des sacs en plastique après que le parlement panaméen ait récemment adopté un projet de loi interdisant l’utilisation et la vente de ces sacs non recyclables dans les différents magasins et pharmacies.

Citant l’un des députés partisans de ce texte de loi, qui doit avoir l’approbation du président panaméen avant son entrée en vigueur, les médias locaux indiquent que l’adoption par le parlement de cette loi constitue « un pas dans la bonne direction, mais demeure toutefois un petit pas, surtout que l’industrie du plastique est très grande et très polluante, ce qui exige l’imposition d’autres lois ».

Près de 8 millions de tonnes de matières plastiques sont déversées chaque année dans les mers, selon les estimations de l’ONU, qui prévient que si cela se poursuit, la quantité des matières en plastique dépassera celle des poissons dans les océans d’ici 2050.