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19 Nov

Canada: Près de 50 % des Canadiens pour le plan du gouvernement de mettre en place une taxe carbone

Washington – Près de 50 % des Canadiens sondés par la firme Mainstreet Research se prononcent pour le plan du gouvernement fédéral de mettre en place une taxe carbone. Le sondage montre également que les habitants des Prairies restent encore majoritairement sceptiques quant à la question des changements climatiques et aux solutions pour y remédier.

Les provinces de l’Ontario (51,5 %) et du Québec (58,6 %) apparaissent comme les plus enthousiastes sur la question. En revanche, l’Alberta (31,1 %) et les provinces des Prairies (35,4 %) sont les plus sceptiques. Au total, 49,8 % des répondants se disent favorables à la mise en place d’une taxe carbone.

L’étude menée par Mainstreet Research montre par ailleurs que 76,1 % des Canadiens sondés reconnaissent que le changement climatique est une réalité et est causé par l’activité humaine.

Ce sentiment est particulièrement fort au Québec, qui se démarque avec 84,7 % des répondants qui sont de cet avis. L’Alberta (56,1 %) et les Prairies (66,4 %) se classent en queue de peloton sur cette question.

Le sondage montre également que 58,8 % des répondants au pays se disent d’accord avec le fait que le gouvernement doit résoudre la problématique du changement climatique, même si l’économie doit en souffrir.

Sur cette question, le Québec arrive en tête avec 77,6 % d’approbation. L’Alberta se montre la plus frileuse avec 34,3 %, suivie de près par les Prairies (44,1 %).

Selon une forte majorité de Canadiens qui ont participé au sondage (81,6 %), les compagnies privées devraient payer si leurs activités polluent l’environnement.

Le Québec arrive en tête à nouveau sur cette question avec 86,9 % d’opinions favorables. La province de l’Alberta (70,2 %) et les Prairies (75,2 %) ferment la marche.

Deux Canadiens sur trois qui ont participé au sondage (66,6 %) estiment qu’il ont une obligation morale envers les générations futures de protéger l’environnement, même si cela implique de payer plus d’impôts à court terme.

La Colombie-Britannique arrive en tête avec 71,4 % des personnes sondées qui disent être de cet avis. L’Alberta (50 %) et les Prairies (56,8 %) arrivent en dernier sur cette question.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du lundi 19 novembre 2018:

Etats-Unis d’Amérique:

Le député démocrate de Géorgie, John Lewis, fait partie d’un nouveau groupe de législateurs qui se sont engagés à soutenir le plan proposé par la députée-élue Alexandria Ocasio-Cortez (démocrate) pour lutter contre le changement climatique.

Lewis est le législateur le plus en vue qui ait soutenu l’appel d’Ocasio-Cortez à un « Green New Deal » (nouvel accord vert) qui appelle les démocrates à élaborer un plan d’action pour le climat qui prône la transition à 100% vers une économie d’énergie renouvelable.

Earl Blumenauer (Oregon), Carolyn Maloney (New York), José Serrano (New York), ainsi que les représentants élus Joe Neguse (Colorado) et Ayanna Pressley (Massachussets) viennent également d’adhérer à la proposition, selon Sunrise Movement, un groupe de militants écologistes.

Varshini Prakash, fondateur du Sunrise Movement, a déclaré dans un communiqué que le mouvement était « honoré » d’avoir le soutien de Lewis pour le plan.

« Peu de gens peuvent mieux comprendre le travail acharné pour pousser notre pays à atteindre ses plus hauts idéaux que John Lewis », a-t-il souligné. « Il sait que bouleverser le statu quo est la façon dont le changement se produit. Son activisme et son intégrité nous incitent à croire que nous pouvons gagner ».

Le représentant Ro Khanna (Californie) et les nouveaux représentants Deb Haaland, Ilhan Omar (Minnesota) et Rashida Tlaib (Michigan) ont également soutenu le plan, selon Politico.

La semaine dernière, Ocasio-Cortez a rejoint les membres de Sunrise Movement et Justice Democrats pour un sit-in devant le bureau de la chef de la minorité à la Chambre Nancy Pelosi.

Au Capitole, où les manifestants ont appelé à une action contre le changement climatique. Les activistes ont appelé le projet de Pelosi visant à rétablir le comité spécial de la Chambre sur l’indépendance énergétique et le réchauffement de la planète une proposition « sans dents ». Ils disent que la reprise des travaux du comité ne va pas assez loin et demandent au comité de faire pression pour un programme ambitieux de lutte contre le changement climatique.

En plus de la transition vers une économie d’énergie renouvelable à 100%, le « Green New Deal » inclurait également la construction d’un réseau « intelligent » national, faisant de la technologie « verte » un important produit d’exportation pour les États-Unis et de la décarbonisation des industries manufacturière et agricole.

Guatemala:.

Le Volcan de Fuego, proche de la capitale du Guatemala et qui a fait 194 morts en juin, est de nouveau entré en éruption dimanche, projetant des colonnes de cendre et de lave, a annoncé la protection civile.

Le Volcan de Fuego (Volcan de Feu) « est entré dans une nouvelle phase éruptive, la cinquième depuis le début de l’année », crachant une colonne de fumée qui s’élève à plus de mille mètres au-dessus du cratère, a déclaré à la presse David de Leon, porte-parole de la Coordination nationale de lutte contre les désastres (Conred).

Le volcan, situé à 35 kilomètres au sud-est de la capitale Guatemala, culmine à 3.763 mètres.

Des retombées de cendres ont été signalées dans au moins sept localités situées sur son flanc sud-ouest, mais aucune évacuation n’a été décidée, a ajouté le porte-parole.

La précédente éruption s’était produite du 6 au 9 novembre, sans faire ni victimes ni dégâts.

Le 3 juin, une coulée de lave dévalant du cratère avait détruit le village de San Miguel Los Lotes, faisant 194 morts et 234 disparus.

Deux autres volcans sont toujours actifs au Guatemala: le Pacaya, à 20 kilomètres au sud de la capitale, et le Santiaguito, à 117 kilomètres à l’ouest, qui ont connu récemment un regain d’activité sans pour autant entrer en éruption.

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