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10 Nov

Le Canada réitère son engagement en faveur de l’énergie propre

Ottawa- Le ministre canadien des Ressources naturelles, Jim Carr, a participé à la réunion ministérielle de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), tenue à Paris, où il a réitéré l’engagement du Canada en faveur de l’énergie propre, de l’innovation et de la sécurité énergétique.

Dans ce sens, M. Carr a réaffirmé la volonté du Canada de promouvoir le leadership des femmes et leur participation à la transition mondiale vers une économie sobre en carbone, en promettant d’investir un million de dollars sur quatre ans dans le programme de transition vers l’énergie propre de l’AIE.

Le programme contribuera à améliorer la situation des populations les plus vulnérables et l’accès des femmes des pays en développement à des sources d’énergie modernes et propres, qui leur donneront les moyens d’augmenter leur qualité de vie et celle de leurs familles.

M. Carr a aussi confirmé une contribution de contrepartie de 50.000 dollars, à l’instar des Etats-Unis et de la Suède, en appui aux activités du programme Clean Energy, Education and Empowerment (C3E), qui ont pour but commun d’assurer la participation pleine et entière des femmes dans le secteur de l’énergie propre.

Le ministre a, par ailleurs, participé à des discussions pour promouvoir les nouvelles technologies propres qui rendent possibles la croissance économique et la protection de l’environnement, et souligné l’importance du rôle joué par le Canada sur la scène mondiale en tant que fournisseur d’énergie‎.

Il a conclu sa participation à la réunion de Paris en annonçant que le Canada serait l’hôte de la 10ème réunion ministérielle sur l’énergie propre, qui aura lieu à Vancouver, en mai 2019.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de vendredi 10 novembre 2017:
Etats-Unis d’Amérique :
L’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a annoncé jeudi son intention d’abroger les réglementations antipollution sur les camions semi-remorque re-manufacturés (appelés « gliders »), que les environnementalistes estiment qu’ils occasionnent jusqu’à 40 fois plus de pollution que les nouveaux poids-lourds à moteurs modernes.

Ces véhicules ont des moteurs usagés installés dans une carrosserie neuve, alors que les réglementations adoptées sous le mandat de l’ancien président Barack Obama exigent que les nouveaux camions mis en circulation doivent disposer de moteurs plus sobres et moins polluants.

L’EPA avait indiqué antérieurement que si les camions « gliders » étaient autorisés à circuler jusqu’à 2025, ils compteraient pour seulement 5 pc du parc de semi-remorques sillonnant les routes américaines, mais seraient à l’origine d’un tiers des émissions polluantes émises par les poids lourds du pays.
Mexique :
Le Mexique, qui se considère comme un modèle dans la région en matière de gestion et de conservation des zones naturelles protégées, a abrité cette semaine la Réunion du Conseil du Réseau latino-américain de la coopération technique des parcs nationaux, regroupant les 19 pays de la région, a indiqué jeudi la Commission Nationale des Aires Naturelles Protégées.

Cette réunion a été l’occasion pour les responsables du réseaux d’aires protégées de la région latino-américaine de réfléchir sur les actions à entreprendre et les défis à relever concernant le tourisme côtier et marin, la protection de l’environnement marin et le financement des initiatives et actions à mettre en œuvre pour faire face au changement climatique, souligne le département fédéral dans un communiqué.

S’exprimant à l’ouverture de cette réunion, le président de la Commission Nationale des Aires Naturelles Protégées, Alejandro del Mazo Maza, a insisté sur l’importance de partager les expériences et les expertises de chaque pays en faveur de la protection et la conservation de la biodiversité et des espèces menacées de disparition, sachant que les pays du Réseau accueillent un tiers des mammifères, reptiles et oiseaux, ainsi que la moitié des amphibiens dans le monde, avec une remarquable diversité d’écosystèmes continentaux et marins.

Sur les 19 nations qui composent le Réseau, le Mexique, la Colombie, le Pérou, l’Équateur, le Brésil et le Venezuela sont considérés comme des mégadivers et, ensemble, ils contiennent la moitié des forêts tropicales du monde, rappelle le responsable mexicain, mettant l’accent sur le potentiel de développer des synergies entre le tourisme et l’environnement.

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