La célébration cette année de la Journée mondiale de la biodiversité diffère des années précédentes

Le Caire- Le chercheur égyptien au ministère de l’Environnement, Mohamed Talaat, a indiqué que la célébration cette année de la Journée mondiale de la biodiversité diffère des années précédentes eu égard aux thématiques soulevées par le ministère, et aux nouveaux dossiers et questions concernant la protection des réserves naturelles, et à la situation environnementale, en général.

M. Talaat a mis l’accent dans une déclaration à la presse sur l’existence d’une vision sereine du côté du ministère de l’environnement concernant l’utilisation et l’exploitation des réserves naturelles dans le pays, et leur développement, relevant l’impératif de la transparence et la clarté dans l’examen des questions environnementales importantes, dont le dossier des réserves.

Emirats arabes unis :

— Le ministre émirati du Changement climatique, Thani Ben Ahmed Ziwdi, a affirmé que son département œuvre constamment pour la durabilité des ressources aquatiques vivantes, la garantie de la sécurité alimentaire par le soutien des stocks de poissons de l’Etat et ce, à travers le lancement d’initiatives, dont notamment l’identification des espèces économiques vulnérables à l’exploitation et le programme de développement des espèces de poissons d’élevage économique.

Cette déclaration a été faite lors d’une cérémonie de lancement de poissions dans les eaux des réserves marines au niveau des sept Emirats, avec une fréquence de 30.000 poissons dans chaque Emirat.

Le but visé par le ministère est d’augmenter la quantité des espèces locales de poissons au cours de cette année et de leur assurer un environnement idéal dans les différentes régions des réserves marines.

Bahreïn :

— Le ministre bahreïni des Travaux et des Affaires des municipalités et de la planification urbaine, Essam Khalaf, a fait savoir que le plan général de l’industrie dans le Royaume de Bahreïn n’est plus concentré uniquement sur les industries lourdes, mais sur toutes les industries propres qui ne causent pas de pollution ou de problèmes environnementaux.

Le ministre a noté, lors d’une session de la Chambre des représentants, qu’il y a des stations de surveillance de la qualité de l’air dans les différentes régions du Bahreïn, dont l’une d’entre elles dans la région d’Al Had n’a pas été fonctionnelle pendant une période en raison de la nécessité d’un entretien, poursuivant que le Conseil suprême de l’environnement a utilisé des stations mobiles effectuent la même mission.

Et d’ajouter que le Conseil supérieur de l’environnement a interpelé le Conseil des ministres au sujet du renouvellement des stations de surveillance de la qualité de l’air.

Arabie Saoudite :

— Le Conseil des Chambres saoudiennes a créé mercredi la première commission spécialisée dans l’énergie renouvelable au sein du Conseil et ce, à la lumière de l’intérêt croissant à l’investissement dans les secteurs des énergies renouvelables et l’importance particulière qu’accorde l’Etat à ce secteur dans la vision 2030 du Royaume.

Selon un membre du Conseil, cette initiative ambitionne la réalisation de nombreux objectifs dont l’encouragement de l’investissement dans le secteur de l’énergie renouvelable et la contribution à la concrétisation de la vision 2030 du Royaume dans ce secteur.

Qatar :

— Le Conseil des ministres, réuni mercredi en session ordinaire, a donné son accord pour la prise des mesures nécessaires pour la promulgation d’un projet de loi sur la propreté en vue de préserver l’environnement.

L’élaboration de ce projet de loi intervient pour remplacer la loi de 1974 concernant l’hygiène générale et ce, dans le cadre de la modernisation de la législation.

Liban :

— L’association des industriels du Liban a conclu un accord de partenariat avec l’Agence américaine de développement international pour la rationalisation de l’exploitation des eaux dans les industries au Liban.

Selon le président de l’Association des industriels du Liban, Fadi Al-Jamil, la crise de l’eau est l’un défis majeurs qui menacent la paix et sécurité internationales, plus particulièrement dans la région arabe, soulignant que les aspects fondamentaux de cette crise est la rareté de l’eau et sa pollution.