ActualitésLes centrales nucléaires belges sont mieux armées contre les conditions météo extrêmes (AFCN).

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13 Mar

Les centrales nucléaires belges sont mieux armées contre les conditions météo extrêmes (AFCN).

Bruxelles – Les centrales nucléaires belges sont mieux armées contre les conditions météo extrêmes, selon l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN).

Fin 2016, le gestionnaires des centrales belges Engie Electrabel avait réalisé plus de 85pc de son plan d’action destiné à faire résister les centrales de Doel et Tihange à des conditions météorologiques extrêmes, indique l’AFCN. Les travaux destinés à pouvoir répondre à la perte de l’ultime source de froid ou en cas de black-out sont terminés à Doel et à Tihange.

Après la catastrophe de Fukushima en 2011, toutes les centrales nucléaires d’Europe ont été soumises à des stresstests. Les exploitants ont ensuite dû élaborer un plan d’action en regard des résultats de ces tests.

L’idée était de déterminer dans quelle mesure les centrales nucléaires disposaient d’une marge suffisamment importante en cas de conditions météo exceptionnelles, telles que des inondations ou un séisme. Ce genre d’intempéries peut provoquer des coupures d’alimentation électriques ou mettre en panne le système de refroidissement du réacteur.

Voici, par aielleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du lundi :.

.- Paris – La maire de Paris a annoncé, dimanche, une nouvelle série de mesures en faveur d’une ville plus propre qui seront soumises au Conseil de la ville le 27 mars prochain dans le cadre du plan de renforcement de la propreté.

La ville vise ainsi  le recrutement de 100 nouveaux éboueurs pour parvenir à la fin de l’année à un total de 7.000 agents (éboueurs, balayeurs, conducteurs et encadrant), la création d’une équipe de la brigade de lutte contre les incivilités en charge d’enquêter sur les dépôts sauvages de déchets, la mise en place de  tournées saisonnières nocturnes dans les quartiers parisiens qui s’avèrent très fréquentés pendant l’été et l’allocation de 1,5 million d’euros supplémentaires pour la dératisation.

Les nouvelles mesures portent aussi sur l’acquisition de nouvelles aspiratrices de trottoirs non diesels et la commande à hauteur de 22 millions d’euros de nouveaux équipements, performants, silencieux et utilisant des énergies propres.

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.- La ministre française de l’environnement Ségolène Royal a procédé, vendredi au Centre Spatial de Toulouse, au lancement du projet de satellite MicroCarb.

Développé par le centre national d’études spatiales, en collaboration notamment avec l’agence spatiale française, des laboratoires français et des industriels français et européens,  MicroCarb, qui sera mis sur orbite en 2020, vise à déterminer comment agissent les principaux puits de carbone de la planète – l’océan et les forêts tropicales – et à les cartographier. Elle permettra de mesurer dans le même temps combien de tonnes de CO2 sont émises par les villes, la végétation et l’océan.

« Par manque de stations de mesures terrestres, on ne connaît pas aujourd’hui les quantités de CO2 absorbées et émises dans certaines régions, ni comment elles varient au fil des saisons. Ces informations sont pourtant cruciales pour comprendre les origines et les impacts du changement climatique », souligne le ministère dans un communiqué.

Ce projet est la première mission européenne visant à assurer la surveillance des gaz à effet de serre. La France y est engagée à hauteur de 25 millions d’euros, a-t-on indiqué.

.- Lisbonne – Le Portugal va acquérir 516 nouveaux autobus circulant dans tout le pays sur la période 2018-2020, dont 78 sont électriques et 438 sont au gaz naturel, pour un investissement total de 156 millions d’euros, a révélé ce weekend le ministre de l’environnement, João Pedro Matos Fernandes, dans une interview au Diario de Noticias.

Cette mesure fait partie du pilier de la valorisation du territoire du Plan national de réformes lancé par le gouvernement en avril 2016 et qui est financé par un programme géré par le ministère de l’Environnement.

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.- Un centre de recherche à Porto se penche sur un projet européen visant à développer une solution aux déversements d’hydrocarbures en mer, en utilisant des micro-organismes indigènes qui dégradent cette substance lorsqu’ils sont appliqués dans les zones touchées.

Ces micro-organismes indigènes utilisés pour la bioremédiation (la décontamination de milieux pollués au moyen de techniques issues de la dégradation chimique ou d’autres activités d’organismes vivants) seront produits « à grande échelle », aux côtés des mélanges de nutriments pour leur biostimulation (croissance rapide), a déclaré Ana Paula Mucha, chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche marine et environnementale (CIIMAR).

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.- Madrid – Des milliers de personnes ont manifesté, dimanche dans le centre de Madrid, pour réclamer de mettre fin à ‘’l’abattage systématique du loup ibérique’’ et rendre ‘’effective et réelle’’ la protection de cette espèce emblématique pour la péninsule ibérique.

La manifestation, convoquée par une centaine d’associations et ONG écologistes, a porté sur une marche qui s’est déroulée sans incidents depuis le siège du ministère de l’Agriculture, de l’alimentation et de l’environnement et jusqu’à la place de Puerta del Sol, où les manifestants se sont concentrés sous le thème ‘’Loup vivant, loup protégé’’.

Les participants ont dénoncé la ‘’persécution’’ continue de cette espèce menacée et les pressions exercées par certains syndicats, notamment du secteur de l’élevage, poussant à l’éradication progressive de cet animal.

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.- La ville de Madrid a dépassé la barre des 2,5 millions de déplacements quotidiens en voiture, avec un taux d’occupation moyenne de 1,35 personne par véhicule, selon les données recueillies par l’Entreprise municipale des transports (EMT) et présentées lors de la journée Smart Mobility 2017.

‘’Madrid a dépassé ses limites en termes de mobilité urbaine’’, selon Sergio Fernandez, responsable au sein d’EMT, mettant l’accent sur le problème de pollution de l’air engendré par ce fort niveau de trafic routier.

Le grand défi reste la gestion du flux des véhicules circulant quotidiennement entre l’aire métropolitaine de Madrid (quatrième agglomération d’Europe) et le centre-ville, a-t-il souligné, appelant à mettre en place des ‘’mesures coordonnées’’ pour encourager l’usage des moyens de transport public.

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