ActualitésDes chercheurs au Danemark s’emploient à surmonter les problèmes de fuite dans les systèmes d’eau

Actualités

27 Sep

Des chercheurs au Danemark s’emploient à surmonter les problèmes de fuite dans les systèmes d’eau

Copenhague – Des chercheurs à l’Université d’Aalborg au Danemark (AAU) s’emploient à surmonter les problèmes de fuite dans les systèmes d’eau, en penchant, dans un nouveau laboratoire, sur l’utilisation de modèles miniatures de l’infrastructure des villes pour localiser les trous dans les conduites d’eau.

Ce nouveau laboratoire, qui devrait être prêt d’ici fin 2018, fait partie de la recherche axée sur l’infrastructure, un projet financé à hauteur de 282 000 euros par l’Université d’Aalborg et 670 000 euros du Fonds Poul Due Jensen.

Le laboratoire ambitionne d’aider à pallier de grandes pertes d’eau potable ou à leur contamination par les eaux usées qui, à l’échelle mondiale, représentent 10 000 milliards de litres d’eau contaminée par an.

Le principe consiste à construire des modèles miniatures de l’infrastructure de l’eau dans différentes parties du monde, où les tuyaux, les pompes et les vannes sont réduits à une échelle de 20:1.

En cas de suspicion de fuite des conduites d’égout ou des systèmes de chauffage urbain, les chercheurs peuvent tester la consommation et circuler dans un modèle miniature du réseau. S’il y a plus d’eau qui traverse la normale, il est probablement dû à une fuite.

« Nous regardons la différence entre les calculs produits par nos modèles et les mesures des systèmes réels. Si le modèle de test est étalonné correctement, il peut montrer la différence de pression ou de quantité d’eau, et grâce à cela exposer des trous dans le système », a expliqué Rafal Wisniewski, professeur au Département des systèmes électroniques de l’AAU, et membre de l’équipe de recherche derrière ce système.

Les modèles seront construits selon un algorithme et un certain nombre de capteurs qui mesurent la pression, le débit et la température. En passant des simulations informatiques à des expériences physiques plus réalistes, les chercheurs seront mieux en mesure de tester et de vérifier les solutions théoriques en laboratoire.

La localisation des fuites d’eau potable, d’eaux usées ou d’eau provenant du chauffage urbain représente un des plus grands défis du fait qu’il nécessite beaucoup de ressources pour creuser des tuyaux sans savoir exactement où se trouve le dommage.

« Souvent, l’eau coûte moins cher que d’envoyer des personnes pour réparer ou remplacer les tuyaux. C’est particulièrement cher dans les grandes villes. Pour fermer une route à Londres, par exemple, où la perte d’eau représente 30%, cela coûte des fortunes », a relevé M. Wisniewski.

« Etant donné que les systèmes d’eau diffèrent considérablement d’un pays à l’autre, les différents composants du laboratoire doivent être fabriqués dans des blocs distincts qui peuvent être assemblés de différentes manières selon que vous étudiez l’infrastructure d’Aalborg ou de Hanoi », a-t-il dit.
– Vilnius – Le groupe lituanien Kauno Termofikacijos Elektrine (KTE) et l’énergéticien chinois Datang International Power Generation sont convenus lundi pour l’établissement d’une entreprise commune chargée de la réalisation d’une nouvelle centrale à cycle combiné à Kaunas, deuxième ville de Lituanie.

Le PDG de KTE, Evaldas Paulavicius, a affirmé que la nouvelle entreprise construirait une usine à cycle combiné de gaz de 120 millions d’euros avec une capacité totale d’environ 150 MW.

« Nous avons accepté d’être des actionnaires égaux de la société. La conception de la nouvelle usine débutera prochainement », a déclaré M. Paulavicius dans un communiqué.

Il y a deux ans, KTE a eu des entretiens avec une autre société chinoise, Beijing Energy Investment Holding, qui est l’un des actionnaires mineurs de Datang Power. Les deux parties avaient signé un protocole d’intentions, mais le projet n’a jamais été lancé.

Le porte-parole de KTE, Arunas Armalis, a déclaré à la presse locale que le projet verra le jour prochainement, sans donner plus de détails sur la date de son lancement.

D’après des médias locaux, KTE cherche à attirer les investissements chinois en vue de « rendre sa production électrique plus écologique » en raison des exigences environnementales imposées par le gouvernement lituanien dans le cadre des engagements européens en faveur de la lutte contre les changements climatiques.

Créée en 1994, Datang Power a un chiffre d’affaires annuel d’environ 4 milliards d’euros et un bénéfice de 500 millions d’euros. Les actions de la société sont cotées à la bourse de Londres. La capacité totale de ses centrales est de plus de 44.000 mégawatts, avec environ 25% de l’électricité produite à partir des sources hydroélectriques, éoliennes et solaires.

*********************************

.- Oslo – La production totale de pétrole et de gaz du groupe norvégien Statoil a contribué à environ 0,25% de la hausse de la température mondiale et à 0,07% de la hausse du niveau de la mer, selon une étude publiée récemment dans la revue « Climate Change ».

Les auteurs du rapport ont imputé la responsabilité du réchauffement climatique durant la période allant de 1880 à 2010 aux 90 sociétés pétrolières nationales, producteurs de charbon et entreprises de ciment.

« Nous pouvons maintenant montrer comment la production d’une entreprise spécifique a contribué au réchauffement climatique et à l’élévation du niveau de la mer », a expliqué Brenda Ekwurzel, l’une des auteurs de l’étude.

Ces calculs sont basés sur le fait que les émissions provenant de la production de Statoil représentent 0,31% de l’augmentation de la CO2 dans l’atmosphère pendant la période étudiée.

Le rapport sera probablement utilisé dans la discussion sur la façon dont le monde financera l’adaptation au changement climatique. « Je pense que cette étude sera utilisée dans de nombreux litiges judiciaires dans l’avenir », a estimé Truls Gulowsen, chef de l’ONG Greenpeace Norway.

Mais le ministre norvégien du pétrole et de l’énergie, Terje Søviknes, ne semble pas préoccupé par des éventuels litiges contre Statoil et la Norvège pour les émissions polluantes. « Les émissions proviennent de la consommation et il sera difficile de demander une compensation à une entreprise pour la vente d’un produit légal », a-t-il relevé.

« Toutes les entreprises doivent inclure le risque environnemental comme paramètre dans leurs évaluations lors de la prise de décisions d’investissement liées à de nouveaux projets. Ils le font aujourd’hui et doivent être encore plus rigoureux à l’avenir », a souligné le ministre.

********************

.- Helsinki – L’Institut finlandais de l’environnement (SYKE) et l’Institut national d’études environnementales du Japon (NIES) ont récemment signé un accord de coopération pour promouvoir des projets communs.

L’objectif est d’améliorer l’échange d’informations entre les pays, de renforcer les réseaux de recherche et de soutenir la recherche conjointe à long terme, indique un communiqué de SYKE.

« Parmi les sujets où nous avons des intérêts communs, on peut citer par exemple les régions arctiques, les liens entre l’environnement et la santé, l’économie circulaire, les changements climatiques et le carbone noir. Les projets de recherche communs et le partage de compétences sur ces questions sont importants à tous égards », déclare Lea Kauppi, directrice générale de SYKE, cité dans le communiqué.

« Les deux instituts de recherche mènent des études interdisciplinaires sur un large éventail de sujets, ce qui crée d’excellentes conditions pour fournir des informations utiles pour la prise de décision sur les problèmes environnementaux aux échelles locale, nationale et mondiale », a-t-elle ajouté.

******************

.- Tallinn – Le tribunal administratif de Tallinn a rejeté un appel présentée par de L’ONG environnementale estonienne Eesti Metsa Abiks (EMA) portant sur l’annulation des actes administratifs et du plan spécial de l’Etat concernant la construction prévue d’une usine de pâte à papier de la société Est-For Invest OU.

Dans un communiqué, EMA a expliqué que la mise en place de l’usine irait à l’encontre des attentes de la société à un environnement plus propre et durable et des engagements internationaux du pays en matière de lutte contre les changements climatiques.

Les activistes écologiques critiquent l’absence de la participation des citoyens lors du processus de prise de décision dès le début du lancement du projet, dont la valeur est estimée à un milliard d’euros.

L’ONG indique que la réalisation de l’usine ne peut être discutée qu’après la conclusion d’un accord sur le nouveau plan national de développement forestier.

Dans son appel devant le tribunal, EMA relève que les documents déposés par l’entreprise sont illégaux puisqu’ils ne précisent clairement les conditions du plan spécial de l’État ou encore la légalité du processus d’évaluation d’impact environnemental prévu.

Voir Aussi