Chili: Mise en garde contre les dommages environnementaux causés par les masques

Santiago – Plusieurs experts ont mis en garde contre les dommages environnementaux causés par les gants et les masques utilisés pour prévenir le COVID-19.

Des universitaires de l’Université de Talca indiquent que 99,9% des matériaux utilisés pour fabriquer des éléments de protection individuelle pour faire face au coronavirus ne sont pas biodégradables, indiquent des médias chiliens.

A cause du COVID-19, des milliards d’éléments de protection individuelle tels que des masques faciaux, des écrans en acrylique, des gants, entre autres, ont été fabriqués dans le but de contenir la pandémie. Bien que ceux-ci permettent aux gens de prévenir les infections, les experts de l’Université de Talca mettent en garde contre le danger environnemental et sanitaire qu’ils génèrent aujourd’hui et à l’avenir.

Pour un chercheur à l’Institut de chimie des ressources naturelles de l’Université de Talca, « 99,9% des matériaux utilisés dans l’élaboration de ces équipements sont des composés polymères d’origine artificielle qui ne sont donc pas biodégradables ».

Il convient de rappeler que les polymères sont des structures chimiques qui sont construites naturellement ou artificiellement et en fonction de leur élasticité, et sont classées en élastomères, plastiques et fibres.