Chili : recensement de 121 nouvelles espèces indigènes

Buenos Aires – Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée de vendredi 16 juin :.

Chili :

Le processus de classification des espèces, du ministère de l’Environnement, a été publié au Journal officiel le 2 juin, une initiative qui a permis de recenser 121 nouvelles espèces indigènes, d’attribuer des catégories de conservation et de promouvoir ainsi la protection de la flore et la faune.

Cet outil renseigne sur l’état de conservation et les risques d’extinction des espèces qui peuvent être hiérarchisées afin de prendre les mesures nécessaires et protéger l’écosystème.

Au total, 1.183 espèces ont été classées, parmi lesquelles 89 sont des espèces marines.

Cette classification des espèces permet de connaître l’état réel dans lequel se trouvent la faune et la flore dans différents écosystèmes du Chili et facilite l’adoption de politiques publiques de protection en créant notamment des zones terrestres et marines protégées.

L’approbation de la construction d’une piste cyclable sur la rive du fleuve Mapocho, à Santiago, est l’une des plus importantes victoires pour le cyclisme urbain et le développement durable, a indiqué la section Chili de l’ONG Greenpeace.

Cette initiative dont le coût atteindra 6,5 milliards de pesos (environ 9,8 millions USD) a été concrétisée grâce à une forte mobilisation citoyenne pour la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution de l’air à travers la réduction de l’utilisation des automobiles, soulignent l’ONG.

En fait, l’idée de transformer le Mapocho en un espace pour bicyclettes a été l’une des nombreuses campagnes menées via une plate-forme développée par Greenpeace et où les citoyens peuvent promouvoir diverses initiatives environnementales.

Le Mapocho est la principale rivière urbaine de Santiago et après sa décontamination des milliers de personnes pourront désormais traverser la ville en quelques minutes tout en appréciant le paysage.

La piste cyclable de la rivière Mapocho s’étendra sur 5,2 kilomètres et générera environ cinq mille voyages par jour.

– Argentine :

La culture de la canne à sucre est la base de l’économie du nord-ouest de l’Argentine avec une superficie de 365.000 ha cultivés et une production de 20 millions de tonnes.

Cette culture permet de créer 45.000 emplois directs et ses revenus annuels avoisinent les huit millions de pesos. Toutefois cette activité a un effet de plus en plus prononcé sur l’environnement en raison de l’augmentation de la production.

Pour palier à cette situation, un groupe de scientifiques prépare un projet qui permettra de réduire l’impact de la transformation de la canne à sucre sur l’environnement à travers le développement d’un biocarburant fait de résidus de cette plante.

Les provinces de Buenos Aires et Santa Fe ont signé récemment un accord portant sur le traitement de 50 tonnes de pneus usagés, en vue de réduire les effets écologiques et sanitaires résultant de ces pneus.

En vertu de cet accord, soutenu par le ministère de l’environnement et du développement durable, 50 tonnes de pneus usagés seront transportées vers San Justo à Santa Fe en vue de leur recyclage et leur réutilisation.

Selon les médias, chaque année l’Argentine produit 100.000 tonnes de pneus usagés.

– Brésil:

Le Jardin botanique de Rio de Janeiro a célébré, mardi, son 209ème anniversaire avec une exposition recréant un bout de l’Amazonie.

Le Jardin botanique a connu, pour cette occasion, des travaux de réaménagement en vue d’améliorer les services fournis ainsi que l’interaction avec les visiteurs.

Fondé le 13 juin 1808 par Jean VI de Portugal, le Jardin botanique de Rio de Janeiro comprend un institut de recherche localisé dans le quartier du Jardim Botânico, dans la zone sud de la ville de Rio.

C’est un des espaces verts les plus beaux et les mieux préservés de la ville, un exemple de diversité florale aussi bien brésilienne qu’étrangère. Le Jardin compte environ 6.500 espèces (dont certaines menacées d’extinction).

Le jardin comporte des monuments de valeur historique, artistique et archéologique, ainsi qu’une vaste bibliothèque spécialisée en botanique et le plus grand herbier du Brésil, avec environ 650.000 échantillons numérisés et disponibles au public sur son site Internet.

Prévu à l’origine pour l’acclimatation des espèces telles que le muscadier, le poivre et le Cannelier de Ceylan importés des Caraïbes, le jardin ouvrit au public en 1822 et reste ouvert tous les jours, excepté le 25 décembre et le 1er janvier.

Près de 174 millions d’hectares de végétation indigène préservée sont occupés par les propriétés rurales privées, soit 47,7% de la superficie totale des propriétés rurales enregistrées au Brésil dans le système du Registre environnemental national rural (SICAR) jusqu’en décembre 2016.

« Dans tous les Etats, les agriculteurs conservent plus de territoires que la loi exige. Dans la forêt Atlantique ce pourcentage atteint 20% contre 35% dans le Cerrado et 80% en Amazonie », a relevé le chercheur Evaristo de Miranda de l’agence brésilienne de recherche agricole (Embrapa).

Le Registre environnemental rural (RCA), instituée par le nouveau Code forestier, est un système électronique où sont inscrites toutes les propriétés rurales.