Chili: le secteur forestier propose la création de 75.000 emplois pour une « réactivation verte » de l’économie

Santiago – La Corporation chilienne du bois (CORMA) a annoncé, mardi, un plan visant à promouvoir la « réactivation verte » de l’économie du pays andin à travers la création de 75.000 nouveaux emplois dans le secteur forestier où travaillent actuellement 300.000 personnes.

Selon un communiqué de cette corporation, qui regroupe 180 petites, moyennes et grandes entreprises des industries de la foresterie, du bois, des pâtes et papiers, ce plan inclut la création de 15.000 nouveaux emplois dans le reboisement et la gestion durable des forêts indigènes, en plus de 60.000 autres emplois supplémentaires dans la construction de 10.000 maisons en bois de qualité par année.

Dans le domaine industriel, la CORMA se fixe comme objectif de réaliser la construction de 10.000 maisons en bois de haute qualité par année, une action qui générerait 60.000 nouveaux emplois et qui envisage également la formation de 15.000 de ces travailleurs à de nouvelles compétences afin qu’ils aient une plus grande possibilité de réinsertion professionnelle future. Parallèlement, la construction de logements stimulerait le développement des PME forestières régionales « qui ont été gravement endommagées par les crises », a ajouté la CORMA.

Le programme de « réactivation verte » de la CORMA propose également d’améliorer considérablement la qualité de vie dans le monde rural dans les régions de Maule, Ñuble, Biobío, l’Araucanie, Los Lagos et Los Ríos, grâce à des investissements publics et des projets d’infrastructure public-privé de fret routier et ferroviaire, construction et réparation de routes secondaires et rurales, et eau potable rurale.

Selon le président de la CORMA, Juan José Ugarte, le secteur forestier a réussi, malgré la crise sanitaire due à la pandémie du COVID-19, à maintenir une activité productive à hauteur d’environ 85%, enregistrant un faible taux d’infections et préservant les 300.000 emplois directs et indirects générés par l’industrie forestière spécialement dans les zones rurales.

Et d’ajouter que le défi est de faire en sorte que le retour « étape par étape » se fasse dans un cadre d’adhésion sans restriction aux protocoles de santé et ayant toujours la santé des travailleurs comme priorité.