ActualitésChine: amélioration de la qualité de l’air en septembre dernier (ministère)

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22 Oct

Chine: amélioration de la qualité de l’air en septembre dernier (ministère)

Jakarta – La qualité de l’air dans 338 villes chinoises a connu une amélioration en septembre dernier, selon le ministère chinois de l’Ecologie et de l’Environnement.

La densité moyenne des particules PM 2,5 était de 25 microns par mètre cube en septembre, soit une baisse de 16,7% par rapport au même mois de l’année dernière.

Dans la région Pékin-Tianjin-Hebei, la part des jours avec une bonne qualité de l’air en septembre était de 79,2%, soit une augmentation de 27,8 points de pourcentage sur un an, tandis que la densité des PM 2,5 dans la région a chuté de 33,3% à 36 microgrammes par mètre cube.

Au cours des trois premiers trimestres de l’année, 7 des 20 villes ayant la pire qualité de l’air se situaient dans la province du Shanxi, dans le nord de la Chine.

Selon le plan d’action triennal (d’ici 2020), les émissions de dioxyde de soufre et d’oxyde d’azote en Chine devront chuter de plus de 15% par rapport aux niveaux de 2015, tandis que les villes ne remplissant pas les exigences concernant la densité des PM 2,5 devront rapporter une baisse de plus de 18% en comparaison avec les niveaux de 2015.

Indonésie-Forêt

Au sein de la forêt tropicale de Sumatra relevant de l’archipel indonésien, le primate le plus rare au monde, l’orang-outan de Tapanuli, est menacé par un projet de barrage hydroélectrique financé par la Chine, s’alarment les défenseurs de l’environnement.

Ce chantier fait partie de l’ambitieux programme des « nouvelles Routes de la Soie » promu par la Chine et destiné à développer les infrastructures dans quelque 70 pays entre l’Asie et l’Europe.

Toutefois, les scientifiques estiment que ce projet pourrait signer la fin de cette espèce d’orang-outan découverte récemment, et qui ne comprend que 800 individus dans la forêt tropicale primaire de Batang Toru, dans le nord de l’île de Sumatra.

Australie-Vie marine

Pour la première fois, un concombre de mer nageant en eaux profondes, également connu sous le nom de « poulet monstrueux sans tête », a été filmé dans les eaux de l’océan Austral.

Cette créature, filmée auparavant dans le golfe du Mexique, a été découverte à l’aide d’un système de caméra sous-marine développé pour la pêche à la palangre par la Division Antarctique australienne.

« Nous avions besoin de quelque chose qui puisse être éjecté d’un bateau et fonctionner de manière fiable pendant de longues périodes de pression extrême dans l’obscurité totale », a expliqué Dirk Welsford, responsable du programme de la Division antarctique australienne.

Le scientifique a ajouté: « Beaucoup d’animaux des grands fonds semblent provenir d’une autre étoile. Il en va de même pour le concombre de mer profond, qui n’est pas inconnu, mais n’a jamais été repéré dans la région de l’Antarctique oriental. Une nouvelle technologie de caméra robuste rend cela possible. »

Vietnam-forêt

Le Vietnam et l’Union européenne ont signé, dans le cadre du sommet Europe-Asie, un accord relatif à l’application des réglementations, la gouvernance et le commerce des produits forestiers qui vise à lutter contre l’exploitation illégale des forêts.

L’accord a été signé par le ministre vietnamien de l’Agriculture et du développement rural, Nguyen Xuan Cuong, le Premier ministre autrichien, Sebastian Kurz, et la vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini.

La mise en place d’un système de contrôle du bois du Vietnam (VNTLAS) constitue le volet le plus important de cet accord et garanti que le bois et les produits dérivés exportés du Vietnam vers l’UE ont une origine légale.

A cette occasion, Federica Mogherini a indiqué que la signature de l’accord était le début d’un partenariat important dans le cadre duquel le Vietnam et l’Union européenne feraient équipe pour lutter contre l’exploitation forestière illégale.

Inde-Faune

Une étude récente réalisée par trois scientifiques de la faune a identifié 567 types de barrières faisant obstacles à la conservation de tigres dans le paysage de l’Inde, réparties sur 384,508 km2 dans les États de Madhya Pradesh, Maharashtra et Chhattisgarh.

L’Inde centrale, qui constitue un paysage de priorité mondiale pour la conservation du tigre, regroupe environ 31% de la population de tigres de l’Inde.

«Nous avons associé les obstacles à l’infrastructure pour indiquer où les mesures d’atténuation peuvent être ciblées. Nous avons cartographié 567 barrières au total dans ce paysage, dont 694 km de routes, 150 km de voies ferrées, 48 réservoirs et 10 mines, explique l’auteur principal de l’étude, Trishna Dutta, du Département de l’écologie, de l’évolution et de la biologie environnementale, à l’Université Columbia à New York.

L’étude a souligné d’autres barrières telles que les centrales thermiques et le manque de la couverture forestière.

Dans de nombreux cas, éviter de nouvelles infrastructures dans des zones critiques, supprimer ou mettre en place des structures d’atténuation au-delà des barrières existantes ou restaurer des habitats dégradés le long des corridors peut constituer une alternative économiquement viable aux mesures de conservation plus traditionnelles telles que l’acquisition de terres, recommandent les auteurs de l’étude.

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