La Chine lancera un deuxième recensement national des sources de pollution cette année

Bangkok – La Chine lancera un deuxième recensement national des sources de pollution cette année, environ dix ans après le premier recensement du genre, a annoncé le ministère chinois de l’Ecologie et de l’Environnement.

« Ce recensement représente le travail fondamental entrepris par le pays en matière de protection de l’environnement », a indiqué Hong Yaxiong, directeur du bureau chargé de ce recensement.

Les sources majeures de pollution seront répertoriées et enregistrées dans une base de données, afin de permettre aux décideurs politiques de surveiller et d’améliorer l’environnement et de prévenir les risques, a-t-il ajouté.

Une enquête préliminaire a révélé environ 7,4 millions sources de pollution industrielles et un million de sources de pollution agricoles, ainsi qu’un nombre croissant de sources résidentielles.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour la journée de samedi 31 mars 2018:

Thaïlande-faune

La difficile cohabitation des éléphants des réserves naturelles avec les agriculteurs locaux dans le nord de la Thaïlande continue de susciter les inquiétudes des autorités en charge de la protection de la faune et de la flore.

Un éléphant sauvage qui a quitté la réserve naturelle a tué un agriculteur qui tentait de protéger sa récolte contre l’attaque du pachyderme.

Wanchai Ladsai, chef du parc national de Khao Yai (nord), a déclaré que l’agriculteur avait été attaqué par un éléphant sauvage mâle qui a pris l’habitude de s’attaquer aux cultures vivrières dans la région.

Des villageois excédés ont déclaré que des éléphants sauvages de la réserve naturelle ont attaqué et endommagé leurs cultures à plusieurs reprises ces derniers mois et que de nombreux agriculteurs passent la nuit dans les champs pour tenter de repousser les attaques des pachydermes.

Les autorités locales tentent d’apaiser la situation à travers plusieurs mesures, notamment à travers des indemnités accordées aux agriculteurs dont les cultures ont subi des dégâts.

Vietnam-énergie

Le premier dialogue sur la sécurité énergétique entre le Vietnam et les États-Unis s’est tenu, vendredi à Hanoï, sous la présidence du vice-ministre de l’Industrie et du commerce, Hoang Quoc Vuong et la secrétaire adjointe du Bureau des ressources énergétiques des États-Unis, Sandra Oudkirk.

A cette occasion, les deux parties ont souligné la nécessité de diversifier les sources d’énergie pour réaliser une autosuffisance durable, mettant l’accent sur l’importance de la coopération pour mettre en place une stratégie énergétique durable, basée notamment sur les énergies renouvelables.

Nouvelle-Zélande-rongeurs

Le gouvernement néo-zélandais a déclaré la guerre aux rongeurs sur l’île des Antipodes, où des services spécialisés ont déjà éradiqué près de 200.000 membres rongeurs.

Introduites dans l’écosystème néo-zélandais vers 1900, les souris représentent une menace pour la faune et la flore de cette île inhabitée et classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Selon les chercheurs, des hordes de souris dévastent les nids d’oiseaux et menacent des espèces entières d’invertébrés. Elles ont déjà éliminé deux espèces d’insectes sur l’île.

En 2016, le gouvernement néo-zélandais avait annoncé vouloir éradiquer ces petits mammifères prédateurs d’ici 2050. Il estime que les prédateurs invasifs tuent 25 millions d’oiseaux chaque année.

Inde-Faune

Quelque 100 singes trouvés morts ces derniers jours dans la région d’Amroha en Inde ont été transférés à l’Institut indien de recherche vétérinaire à Barley pour enquêter sur la cause de la mort des primates.

Les services de sécurité ont également ouvert une enquête de leur part pour vérifier si jamais les singes ont été empoisonnés notamment par les villageois dans l’objectif de protéger leurs récoltes contre les primates.

Indonésie-Environnement

Singapour a décidé d’améliorer son attractive en développant les constructions vertes, malgré sa place de septième pays du monde en terme d’empreinte écologique, un mauvais score qui s’explique notamment par la densité de la population et la forte consommation de l’énergie.

Malgré ce constat, et à la différence d’autres grandes villes asiatiques, la cité-Etat a décidé de penser son développement autour de l’écologie dès son indépendance en 1965. Depuis, 10% du territoire est réservé à la création d’espaces verts.

La ville veut ainsi offrir un cadre plus agréable à ses habitants, afin d’augmenter son attractivité.