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31 Oct

La Chine ordonne un contrôle strict de toutes activités liées à l’utilisation de rhinocéros et de tigres

Canberra – La Chine a ordonné un contrôle strict de l’utilisation des produits confectionnés à partir des carapaces de rhinocéros et de tigres.

Cet ordre a été inclus dans une circulaire du Conseil des Affaires d’Etat signée par le Premier ministre Li Keqiang. Il est entré en vigueur après sa publication.

Toutes les activités liées à l’utilisation ou au commerce de rhinocéros, de tigres, ainsi qu’aux produits confectionnés à partir de leurs viandes et ossements sont interdites sauf stipulation contraire dans la loi, indique la circulaire, ajoutant que les marchandises dont les informations sur le produit mentionnent des ingrédients issus de rhinocéros et de tigres seront considérées comme des produits interdits.

Tous les produits issus de rhinocéros et de tigres en stock ou dans des collections personnelles doivent posséder des justificatifs, et ceux dont l’origine ne peut être identifiée doivent être confisqués, tandis que ceux venant de sources légales doivent être strictement conservés et ne doivent pas faire l’objet d’échanges ou être utilisés à des fins commerciales, indique le document.

Nouvelle-Zélande

Pour limiter la population d’opossum d’Australie, le gouvernement néo-zélandais a mis en place un plan de contrôle dans le but d’éradiquer tous les prédateurs d’ici 2050.

« Le gouvernement prend les devants et a mis en place un projet qui permet aux communautés, jusqu’ici isolées dans cette tâche, de s’organiser afin d’unir leurs forces avec leurs voisins et les autres communautés pour obtenir des financements pour acheter les pièges ou le poison lorsque cela est jugé nécessaire », a indiqué la ministre néo-zélandaise de la Conservation, Maggie Barry.

L’opossum d’Australie, ou phalanger-renard, est arrivé en Nouvelle-Zélande dans les années 1850. Il a été introduit par les colons qui souhaitaient avoir des ressources de viande et de fourrure supplémentaires.

Libérés de leurs prédateurs australiens comme le varan bigarré et se reproduisant deux fois par an, les opossums ont proliféré. Leur population est aujourd’hui estimée à plus de 60 millions d’individus.

Ces petits marsupiaux dévorent tout. Ils aiment particulièrement les arbres feuillus et entrent ainsi en compétition pour la nourriture avec les oiseaux indigènes. De plus, ce sont des omnivores opportunistes : ils dévorent aussi les œufs de nombreux oiseaux. Enfin, ils sont également porteurs de la tuberculose bovine qui affecte les élevages.

Grâce au plan de contrôle de la population, le nombre d’opossums est aujourd’hui d’environ 30 millions soit deux fois moins qu’en 1980. Mais pour que leur population ne menace plus l’écosystème local, il faudrait que ce chiffre soit encore divisé par dix. Chaque année en Nouvelle-Zélande, les prédateurs introduits que sont les opossums, les rats et les hermines tuent 25 millions d’oiseaux.

Vietnam

Les autorités de la province de Quang Nam (Centre) ont mis au jour un réseau criminel de commerce d’espèces sauvages qui opère entre les provinces centrales.

Lors d’un contrôle de routine de la police et des gardes forestiers de la province, ils ont découvert plusieurs animaux à bord d’un bus cachés dans des compartiments secrets, notamment 5 pangolins.

Le conducteur du bus a indiqué aux policiers qu’il transporte les pangolins, les mammifères les plus braconnés au monde, pour le compte d’une personne qui habite dans la province de Kon Tum (Centre).

Une perquisition au domicile de la personne impliquée dans ce trafic a permis de découvrir 13 civettes de palmiers et sept porcs épics asiatiques.

Le Vietnam a récemment endurci sa législation relative à la protection de l’environnement. Le trafic d’animaux sauvages et protégés et passible d’une peine de 10 ans d’emprisonnement.

Thaïlande

Les autorités locales de la province Nakhon Si Thammarat ont annoncé avoir procédé à l’abattage de centaines d’arbres à caoutchouc dans des plantations accusées d’avoir empiété sur l’espace forestier.

L’opération, ordonnée par le verdict d’un tribunal, a été menée par le personnel du parc national de Khao Nan, appuyés par la police et des militaires, a indiqué un responsable local.

Les responsables du parc national ont affirmé que les cultures des empiètements sur l’espace forestier des parcs nationaux seront détruites systématiquement et reboisé pour réintégrer l’espace forestier.

La Thaïlande compte parmi les premiers producteurs de caoutchouc naturel au monde. Les populations locales procèdent souvent à des défrichements à la lisière des forêts pour élargir leurs plantations aux dépens des forêts tropicales dont la biodiversité est menacée.

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