Chypre envisage de porter plainte contre la construction d’une centrale nucléaire qui sera réalisée par l’Agence russe de l’énergie atomique Rosatom en Turquie

Varsovie – Un porte-parole du gouvernement chypriote a indiqué mardi que son pays envisage de porter plainte contre la construction d’une centrale nucléaire qui sera réalisée par l’Agence russe de l’énergie atomique Rosatom à Mersin (sud) en Turquie sur les bords de la mer Méditerranée, et dont les travaux ont été lancés mardi dernier par le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine.

Dans une déclaration à l’agence de presse chypriote, il a justifié cette plainte par des raisons liées à la sécurité du site à fort activité sismique, d’autant que la centrale se situe à quelques encablures de Chypre.

Cette centrale produira près de 35.000 milliards de kWh d’électricité par an et devrait entrer en service en 2023 au centenaire de la République Turque.

D’une durée de vie de 60 ans, la centrale répondra, une fois entièrement opérationnelle, à environ 10 % de la demande d’électricité de la Turquie, ce qui correspond à la consommation d’électricité d’Istanbul, la plus grande métropole turque.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du vendredi 06 avril 2018

Pologne:

Le ministère polonais de l’Environnement a indiqué, jeudi, que le gouvernement a décidé d’interdire la chasse du bison afin de préserver cette espèce menacée.

Cette mesure s’explique par le déclin alarmant du nombre des bisons, indique le ministère précisant qu’il existe seulement 400 bisons dans le nord du pays.

Animal emblématique de la Pologne, cette espèce a pourtant failli disparaître mais elle est aujourd’hui protégée dans un parc national, grâce à des mesures d’urgence prises pour la préserver.

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Autriche :

Le Vorarlberg, petit Land à la pointe occidentale de l’Autriche, est actuellement l’exemple le plus convaincant de la mise en pratique d’un développement éco responsable à l’échelle d’un territoire européen.

Cette expérience, stimulante pour tous les professionnels, montre qu’il est possible de construire, pour un budget raisonnable, des bâtiments écologiques et énergétiquement efficaces sans ostentation. Mais au-delà de cette architecture du quotidien, simple et fonctionnelle, qui suscite l’admiration, c’est un nouveau modèle de société qui se développe depuis les années 1960 dans le Vorarlberg.

Dans un ouvrage consacré à cette région, Dominique Gauzin-Müller, une architecte et écrivaine française, spécialisée sur les thèmes liés au développement durable, décrit les principales composantes de ce  »miracle » : pragmatisme et transparence, engagement de tous en faveur de la protection de l’environnement, compétence des professionnels du bâtiment, état d’esprit solidaire fondé sur le dialogue.

L’ouvrage, structuré en six chapitres, explore les problématiques essentielles du développement éco responsable dans la région : les nouvelles formes de l’habitat individuel et collectif, l’écologie pratiquée au quotidien, l’importance du bois et de ses dérivés, l’architecture comme moteur économique et, enfin, le rôle majeur des communes.

L’objectif de ce livre est de permettre à un large public de découvrir ce laboratoire d’expérimentations autour du développement durable, à travers 170 réalisations présentées selon une approche globale, à la fois socio-économique, culturelle, architecturale et technique. Passionnant pour les architectes, le Vorarlberg l’est aussi pour les élus, les maîtres d’ouvrage, les ingénieurs, les membres des services techniques, les artisans, les entrepreneurs et pour chaque citoyen engagé.

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Russie :

Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement a annoncé la mise au point des mesures nécessaires l’année en cours pour préserver les oies et les tortues.

La pratique mondiale pour la conservation des espèces animales rares et vulnérables consiste en développement et la mise en œuvre de plans scientifiques spécifiques pour la reproduction de ces animaux, a indiqué le ministère sur son site Web.

Le centre de contrôle de la surveillance du ministère a financé l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’action pour les oies brillantes et envahissantes, dont l’habitat n’a pas été entièrement découvert.

Les sites de nidification et les aires de repos de ces espèces sont situés en territoire russe d’où elles migrent en hiver à l’extérieur du pays.

Au milieu du XXème siècle, le nombre de tortues s’est rapidement accru vers le nord et, à la fin du vingtième siècle, cette tendance a été inversée, de sorte que les causes de cette dynamique n’ont pas été identifiées ni le rôle du facteur humain.

Les plans d’action prévoient des mesures spécifiques pour étendre la surveillance, la recherche et la conservation des espèces rares et des experts, des ornithologues et des représentants des organisations de gestion et de pêche ont été invités à participer à ce programme en vue de la coordination de sa mise en œuvre aux niveaux fédéral et régional.