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19 Oct

La circulation alternée, le dernier recours pour réduire la pollution à Delhi

New Delhi – La circulation alternée « pair-impair » serait le dernier recours du gouvernement local de Delhi si d’autres méthodes pour améliorer la qualité de l’air échouaient, a indiqué lundi le ministre de l’Environnement de Delhi, Gopal Rai.

Le système pair-impair est une mesure de rationnement du trafic en vertu de laquelle les véhicules dont le numéro d’immatriculation se termine par un chiffre impair sont autorisés sur les routes à des dates impaires et ceux avec un chiffre pair aux dates paires.

Le gouvernement de Delhi prévoit également de lancer, à compter du 21 octobre, une large campagne de sensibilisation sur l’importance de la protection de l’environnement et les bonnes pratiques à même de réduire les niveaux alarmants de la pollution, a ajouté M. Rai.

Pendant ce temps, l’indice de qualité de l’air de la capitale s’est établi lundi à 243 qui correspond à la catégorie « mauvais ». La pollution atmosphérique atteint son apogée chaque hiver, lorsque la pollution due au brûlage des chaumes dans les États du nord du pays se combine aux gouttelettes d’eau en suspension dans la basse atmosphère pour former une épaisse couche de smog nocif.

Les agriculteurs de plusieurs États indiens procèdent au brûlage des résidus de cultures afin de nettoyer rapidement les terres de la paille, d’éliminer les mauvaises herbes et d’améliorer la qualité du sol, ce qui affecte gravement la qualité de l’air.

A cela s’ajoutent l’urbanisation croissante, l’activité industrielle et le trafic routier qui contribuent à l’augmentation des particules fines PM2,5 dans la mégalopole indienne.

La pollution de l’air en Inde cause annuellement la mort de près de 1,2 million de personnes. En 2019, l’Inde a dominé la liste des zones urbaines les plus polluées au monde avec 14 sur les 20 premières villes du classement établi par la branche de recherche de la société suisse, IQAir.

Parmi les mégalopoles de 10 millions d’habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus contaminée aux particules fines PM2,5, suivie par Lahore (Pakistan), Dacca (Bangladesh) et Calcutta en Inde.

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