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04 Mai

La Colombie risque de perdre 30% de sa biodiversité à cause des changements climatiques (responsable)

Buenos Aires – La Colombie risque de perdre 30% de sa biodiversité à cause des changements climatiques, a mis en garde le ministre de l’Environnement et du développement durable du pays sud-américain, Luis Gilberto Murillo.

La mise en garde à été lancée à deux reprises par le ministre lors de sa participation récemment, à Lima (Pérou), à la réunion des pays membres de l’Initiative 20×20, et à la Table de dialogue international sur les Politiques forestières pour l’atténuation des effets des changements climatiques, tenue la semaine dernière à Bogotá, rapportent les médias locaux.

A ces occasions, M. Gilberto Murillo a rappelé les mesures prises par son pays pour faire face à ce phénomène, s’arrêtant notamment sur le projet en cours de la Ceinture verte en Amazonie pour faire face à la déforestation dans cette région.

Il a de même précisé que son pays a réussi ces dernières années à restaurer 120.000 hectares de forêts grâce à des ajustements réglementaires et fiscaux pour impliquer le secteur privé, contre seulement 14.000 hectares en 2010.

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Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du vendredi 04 mai 2018 :

Argentine:

La deuxième réunion des représentants du G20 a ouvert ses travaux, mercredi à Ushuaïa, au sud de l’Argentine, pour discuter d’une série de questions d’actualité, dont l’économie, le développement durable et l’éducation.

Les participants à cette réunion de trois jours, qui se tient dans la capitale de la région de Tierra del Fuego, discuteront d’autres sujets, à savoir l’agriculture, la lutte contre la corruption, le commerce, l’investissement, l’économie numérique, l’emploi, la santé et le transfert d’énergie.

Les représentants du G20 formuleront cette année des recommandations qui seront présentées aux dirigeants du groupe, qui se réuniront dans la capitale argentine, Buenos Aires, les 30 novembre et 1er décembre prochains.

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Brésil:

La dépression de Colônia, un gigantesque cratère de 3,6 km de diamètre, au sud de la ville de São Paulo, est une importante manne d’information pour les paléoclimatologues, spécialistes des climats du passé.

Cette dépression marécageuse, dont la formation, il y a trois millions d’années, est probablement due à un impact météoritique, recèle de précieuses informations sur le passé géologique, biologique et climatique de la Terre, et plus particulièrement celui des tropiques de l’hémisphère sud.

A Colônia, une première carotte de 7,80 mètres de profondeur a été réalisée en 1989 et ses résultats ont été publiés en 2009.

Ce prélèvement a permis de revenir jusqu’à 120.000 ans en arrière, c’est-à-dire au cycle glaciaire.

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Chili:

Le ministère des Transports a fait état de plus de 190 infractions depuis l’entrée en vigueur, mercredi, des nouvelles restrictions de circulation appliquées dans la Région métropolitaine de Santiago aux voitures particulières avec catalyseur mises en circulation depuis septembre 2011.

Selon l’Unité opérationnelle de contrôle de la circulation, les restrictions de circulation, qui visent à réduire les niveaux de pollution aérienne et leur nocivité pour la santé, s’appliquent entre 07h30 et 21h00 à l’intérieur du périmètre délimité par l’anneau Américo Vespucio et ne seront pas effectives en weekend et jours fériés.

S’agissant des motos immatriculées entre 2002 et le 1er septembre 2010, elles ont également un plan de restriction de circulation du lundi au vendredi, sauf les jours fériés.

Pour rappel, ces restrictions de circulation seront appliquées jusqu’au 31 août 2018.

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Pérou:

Plus de 155 mille arbres seront plantés lors de cette année sur une superficie estimée à 140 hectares, dans la région de l’Amazonie au Pérou pour restaurer les zones dégradées notamment par la déforestation, les activités minières illégales, selon le Fonds moindial pour la nature (WWF). Le reboisement affectera les zones de la ville d’Inambari et de la municipalité de Manu à Madre de Dios à la frontière avec la Bolivie et le Brésil.

Le projet, qui nécessite des investissements financiers de 766.000 USD, sera financé par le gouvernement et les municipalités qui ont adhéré à cette initiative, qui combine des systèmes d’information géospatiaux modernes avec des techniques d’ingénierie forestière et environnementale.

À cet égard, le ministère de l’Environnement s’est engagé à verser 306.000 dollars pour reboiser 60 hectares dans la ville de Manu en 2018.

Pour sa part, le ministère de l’Agriculture et de l’Irrigation, par l’intermédiaire du Service national des forêts et de la faune, s’est engagé à financer la restauration de la couverture forestière dans la ville d’Inambari.

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