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12 Juil

Une compagnie danoise, « Flow Loop », a mis au point un système de recyclage des eaux des douches, lors du festival de Roskilde, un des plus grands festivals de rock et pop d’Europe

Copenhague – Une compagnie danoise, « Flow Loop », a mis au point récemment un ingénieux système de recyclage des eaux des douches, lors du festival de Roskilde, un des plus grands festivals de rock et pop d’Europe, qui s’est déroulé du 1er au 8 juillet.

Ce système met à l’épreuve une configuration qui permet de purifier l’eau de douche de telle sorte à entraîner des économies significatives d’eau et d’énergie.

Ce système « vous permettrait de prendre une douche en toute sécurité, car l’eau est nettoyée à la qualité de l’eau de baignade avant qu’elle ne vous atteigne », explique Simon Kolff, fondateur et directeur de Flow Loop.

Ce système revêt une importance particulière du fait que les calculs ont montré qu’il peut économiser jusqu’à 85% d’eau et 75% d’énergie par rapport à une douche ordinaire, soit un montant équivalant à environ 5 000 couronnes )671,09 euros) pour un ménage régulier sur une base annuelle.

« L’eau n’est pas quelque chose qui nous manque au Danemark, mais il est toujours logique d’économiser. Lorsque nous testons le système au Festival de Roskilde, nous le testons en période de pointe », explique M. Kolff.

Dans une installation domestique normale, le système Flow Loop pompe l’eau directement du fond de la douche vers le drain avec une pompe à vide intégrée, conduisant l’eau à travers un système de filtres et de purification UV avant de la renvoyer par la pomme de douche. Une fois la douche terminée, le système se nettoie et l’eau est dirigée vers le système de drainage comme d’habitude.

Le système peut donner un débit de 12 litres par minute, ce qui est nettement plus que le débit de 8-9 litres par minute sortant d’une douche régulière. De l’écoulement total, seulement deux litres par minute sont faits d’eau nouvelle. Les 10 litres restants sont recyclés.

Le système a été testé au cours des six derniers mois au département de l’eau de l’université technique du Danemark (DTU), et les résultats ont révélé que, jusqu’à présent, le nettoyage a très bien fonctionné par rapport à la qualité de l’eau de baignade.

– Le fabricant danois des éoliennes Vestas vient de renforcer sa présence internationale à la faveur d’un accord de partenariat avec TPI Composites Inc, le fabricant américain de pales composites, portant sur l’ajout de deux lignes de production de pales au Mexique.

TPI fabriquera des pales V136 sur deux lignes de fabrication supplémentaires à son usine de Matamoros, dans le nord-est du Mexique, et produira ainsi des pales pour Vestas à partir de six lignes.

TPI s’attend à lancer la production à l’usine de Matamoros au cours du trimestre en cours.

En avril 2017, TPI et Vestas ont signé un contrat d’approvisionnement pluriannuel qui prévoyait que l’entreprise américaine fournisse des pales pour l’éolienne V136 de Vestas à partir de deux lignes et proposait une option pour augmenter leur nombre.

Au Mexique, TPI fabrique des lames dans trois usines de Ciudad Juarez.

.-Stockholm- L’opérateur éolien suédois Eolus Vind AB a accepté de vendre un projet éolien de 30 MW en Norvège au prix préliminaire de 40,7 millions d’euros, a annoncé la société suédoise.

L’accord avec EWZ, l’entreprise d’énergie de la ville de Zurich, implique la vente de la totalité de la participation du promoteur Eolus dans la société qui détient les droits d’exploitation du parc éolien spécifique. Le parc éolien de Stigafjellet devrait être achevé au second semestre de 2020.

L’unité éolienne basée à Bjerkreim, qui prévoit d’utiliser sept turbines, sera installée par Eolus, tandis que EWZ financera la construction.

La firme suédoise fournira également des services techniques, opérationnels et administratifs pour l’usine, qui sera son premier parc éolien achevé en Norvège.

.-Oslo- Les Norvégiens ont connu le mois de mai le plus chaud depuis le début des enregistrements en 1900, mais les précipitations ont été exceptionnellement basses, ce qui leur coûtera environ 2 milliards d’euros en électricité, selon le régulateur énergétique norvégien.

Le temps inhabituel a accéléré la fonte des neiges dans les montagnes, mais une partie de l’eau a trempé dans la terre sèche ou s’est évaporée et n’a pas fini dans les réservoirs qui alimentent les centrales hydroélectriques norvégiennes, augmentant les prix de l’électricité.

La chaleur a été accompagnée de 40% de moins que la normale des pluies ce printemps, mais les milliers de Norvégiens heureux qui affluent pour bronzer et nager sont désormais remboursés sous la forme de factures d’électricité plus élevées.

« Le coût total de l’électricité pour les ménages, qui consomment 80 TWh par an, sera supérieur de 1,2 milliard d’euros à celui de l’année dernière », a déclaré Vegard Willumsen, responsable de la Direction norvégienne des ressources en eau et de l’énergie (NVE).

Le coût supplémentaire de la consommation totale d’électricité de la Norvège, y compris l’industrie, correspondant à environ 135 TWh au total, peut être calculé de la même manière, a-t-il ajouté.

Cela porterait le coût supplémentaire total de la consommation d’énergie à un peu plus de 2 milliards d’euros. En plus, les ménages et les consommateurs industriels doivent payer des taxes et des frais de réseau.

Les prix de l’électricité ont été en moyenne 33% plus élevés cette année par rapport au deuxième trimestre de 2017, a signalé la NVE dans un communiqué.

Un certain nombre d’autres facteurs ont contribué au surcoût de l’électricité pour la Norvège, tels que les prix du charbon, du gaz et des émissions de CO2, qui ont rendu les importations d’électricité plus coûteuses.

En conséquence, au niveau des ménages, un consommateur type en Norvège verra sa facture annuelle augmenter d’environ 3.000 couronnes (373 USD).

Le changement enregistré au printemps a entraîné une baisse de 3,5 TWh de la production d’électricité et des exportations nettes de la Norvège par rapport au deuxième trimestre de 2017. Les exportations nettes n’ont atteint que 0,4 TWh, ce qui est anormalement bas pendant la fonte des neiges.

« La plus grande partie de la neige a fondu et nous pouvons nous attendre à moins d’apport que d’habitude à l’avenir. Cependant, l’approvisionnement en électricité en Norvège n’est pas menacé par la sécheresse, car nous avons beaucoup d’eau à mobiliser. Nous avons aussi la possibilité d’importer de l’énergie », a expliqué la NVE.

.-Helsinki- Le Centre de recherche technique VTT de Finlande et l’Institut des ressources naturelles de Finlande (Luke) développent une nouvelle plateforme technologique intelligente et compétitive pour améliorer la rentabilité des exploitations laitières.

La solution associe la production propre de lait finlandais aux technologies de mesure optique, aux télécommunications et à la numérisation, qui sont utilisées pour faire des mesures en temps réel de la qualité du lait et des aliments dans les exploitations laitières.

 

Les solutions seront testées dans la pratique à la ferme pilote de Luke cette année et l’année prochaine.

« Aujourd’hui, les exploitations laitières ont besoin de données immédiates, rapides, fiables et en temps réel sur la qualité du lait et de l’ensilage, qui n’étaient guère disponibles jusqu’à présent », a affirmé Mikko Utriainen, chef de projet chez VTT.

Même son de cloche du côté de Matti Pastell, de l’Institut Luke, pour qui « les données continues sur la composition du lait et de l’ensilage offrent des possibilités d’améliorer la productivité grâce à l’optimisation du contrôle de l’alimentation et de l’entrée-sortie. En outre, la mesure spécifique à la ferme de la teneur en matières grasses et en protéines du lait qui satisfait aux exigences de contrôle de la production pourrait remplacer au moins certains échantillons de laboratoire. »

Connaître la teneur en matière sèche de l’ensilage seul serait déjà d’une grande aide pour optimiser l’alimentation, ont indiqué les chercheurs.

Selon une enquête réalisée dans le cadre du projet, les exploitations laitières considèrent que l’augmentation de la teneur en protéines et en matières grasses du lait et de la teneur en énergie d’alimentation de l’ensilage, par exemple, constituent des étapes importantes pour améliorer la productivité.

Seulement 25% des fermes laitières étaient satisfaites de leur rentabilité actuelle. 93% considèrent qu’il est important d’améliorer la rentabilité en optimisant les prix des intrants et des produits et 82% en améliorant la productivité du travail.

M. Utriainen a assuré que les deux aspects peuvent être traités avec l’aide de la technologie et de la numérisation. Seulement 33% des exploitations considèrent que l’augmentation des subventions agricoles est importante, ce qui suggère la nécessité d’investir dans la technologie agricole.

Lancé en 2017, le projet est financé par Business Finland et ses partenaires commerciaux sont Faba osk, Mtech Digital Solutions Oy, GrainSense Oy, PehuTec Oy et Spectral Engines Oy.

.-Reykjavik- Un énorme glissement de terrain, qui s’est produit la semaine dernière sur la montagne Fagraskógarfjall en Islande de l’Ouest, a causé l’inondation d’une rivière de pêche au saumon bien connue avec de la boue et de la roche, changeant presque complètement la face du paysage.

Le glissement de terrain est considéré comme le plus important jamais enregistré en Islande, rapporte la presse locale, citant des experts selon lesquels le temps estival inhabituellement humide serait à blâmer pour l’événement.

.- Vilnius- Le climat chaud et sec qui prévaut dans les pays baltes a fait grimper les prix de l’électricité la semaine dernière, selon le producteur énergétique lituanien Elektrum Lietuva.

En Estonie, les prix de l’électricité ont augmenté de près d’un dixième et des augmentations légèrement plus faibles ont été enregistrées en Lituanie et en Lettonie.

Ils ont augmenté de 0,5% à 52,06 euros par MWh en Lettonie et en Lituanie et augmenté de 9% à 51,30 euros par MWh en Estonie.

La consommation d’électricité a baissé de 1,5% à 466 GWh dans les pays baltes sur une semaine, en raison d’une chute de la demande de 3,9% en Lituanie à 206,4 GWh.

Pendant ce temps, la consommation a augmenté de 1% à 135,4 GWh et de 0,1% à 124,6 GWh en Estonie et en Lettonie respectivement.

Les États baltes ont augmenté la production d’électricité de 3,8% à 293,9 GWh la semaine dernière.

 

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