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30 Mai

Congo : Le nouveau barrage hydroélectrique est une opportunité pour le développement du département de la Sangha

Dakar – Le nouveau barrage hydroélectrique qui a été inauguré lundi dans la région de la Liouesso, au Congo, d’une puissance installée de 19,2 MW, est une opportunité pour le développement du département de la Sangha (nord), deuxième pôle économique du Congo après Pointe-Noire, indique la presse congolaise.

Opérationnelle depuis un an, cette infrastructure comprenant trois turbines de 6,4MW chacune, n’utilise pour le moment qu’une seule pour alimenter deux localités avoisinantes, dont les besoins oscillent entre 4 et 5 MW, selon la même source, notant que l’objectif à terme est de desservir toute la Sangha et connecter la Liouesso au réseau d’Imboulou afin de poursuivre la construction du projet du boulevard énergétique considéré comme l’un des axes majeurs du programme du chef de l’Etat.

Lors de la cérémonie d’inauguration, l’accent a été mis sur l’impact positif de ce barage dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations, mais aussi la possibilité offerte aux investisseurs d’assurer la promotion de leurs activités dans la Sangha et créer des emplois.

Par ailleurs, voici le bulletin quotidien de l’écologie en Afrique pour la journée du mardi 30 mai :
Mali :

— Quelque 75 producteurs des cercles de Bougouni, Sikasso, Koutiala en 3ème région et de Bankass, Douentza et Koro en 5ème région au Mali ont bouclé à Sikasso et à Mopti leurs sessions de formation tendant à renforcer leurs capacités d’application des bonnes pratiques de gestion durable des terres et des eaux dans les exploitations qui serviront de parcelles de démonstration sous l’égide du Projet Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE), selon la presse locale.

Le projet GDTE dont le cadre d’ancrage institutionnel est le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a plusieurs avantages environnementaux, et en termes de rendement notamment le renversement progressif de la tendance à la dégradation des sols ,par leur récupération, la reconstitution du couvert végétal , la hausse de la production avec l’amélioration des conditions de vie des populations, a expliqué Mamadou Diallo, l’expert du suivi-évaluation du projet.

Dans la région de Mopti, les sessions qui ont durées 2 jours par cercles ont permis d’initier les bénéficiairesºà diverses pratiques liées à la régénération naturelle assistée, la technique des Cordons Pierreux entre autres.

Le projet GDTE est une initiative du gouvernement malien mise en œuvre en partenariat avec le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Burkina Faso :

— L’objectif du gouvernement burkinabè, à travers la construction du barrage de Ziga, est de pallier la pénurie d’eau dans la ville de Ouagadougou, rapporte la presse locale, faisant savoir que d’ici à la fin de juin 2017, finies les veillées autour des bornes fontaines, car la mise en service de la station de Ziga II sera effective avec 7 500 m3 d’eau/h.

La ville de Ouagadougou connaît des difficultés d’approvisionnement en eau potable. Pour y remédier, le gouvernement a entrepris de construire le barrage de Ziga en deux phase (Ziga I et ZigaII).

Un projet qui a ‘’séduit’’ bon nombre de bailleurs de fonds dont la Banque mondiale, relève la même source. D’ici à la fin de juin 2017, les difficultés d’accès à l’eau potable seront révolues, soutient le directeur du projet Ziga II, Valentin Sirima. Un optimisme qui repose sur l’opérationnalisation de la station de Ziga II, d’une capacité de traitement de 7.500 m3/h, en attendant d’atteindre sa vitesse de croisière à la fin des travaux, à 150 mille m3/par jour.

«Actuellement, la station fonctionne à 4.500 m3/h et il y a de moins en moins, de coupures d’eau», précise M. Sirima, déplorant cependant le cas de certaines zones qui, en raison de leur situation géographique, n’ont pas encore l’accès facile à l’eau. A son avis, le projet Ziga II a été conçu en vue de résoudre les pénuries d’eau à Ouagadougou. Il rappelle que le taux d’accès en 2001 avant Ziga I, était de 55% et aujourd’hui, il est de plus de 95%.

Côte d’Ivoire :

— Les autorités ivoiriennes ont dénoncé, samedi à Abidjan, l’’’incivisme’’ des populations qui considèrent les ‘’caniveaux comme des poubelles’’ où elles jettent les objets de tout genre, empêchant ainsi l’eau de circuler convenablement, surtout pendant cette période de pluies diluviennes marquée déjà par huit morts dans la capitale économique ivoirienne.

Face aux dangers que constituent ces pluies diluviennes pour certaines zones d’habitation, l’Etat ivoirien et ses démembrements continuent de sensibiliser les populations. ‘’Tout ce que nous vivons aujourd’hui est imputable en grande partie à l’incivisme des populations’’, a dénoncé le Colonel Avogadro Konan Kouakou, Chef du département des opérations et de secours à l’Office national de la protection civile (ONPC).

‘’Les populations ne doivent plus considérer les caniveaux comme des poubelles où elles jettent des pneus, des réfrigérateurs, des sommiers de lit, en somme des objets de tout genre‘’, a-t-il insisté lors d’une visite de l’ONPC et de l’Office national de l’assainissement et du drainage de Côte d’Ivoire (ONAD) sur des ‘’sites critiques’’ à l’Est d’Abidjan.

— La requête de prorogation des activités liées à la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation forestière (REDD+) en Côte d’Ivoire jusqu’en avril 2018 a été validée récemment à Abidjan, lors d’une réunion extraordinaire du comité de pilotage.

Cette réunion extraordinaire du comité de pilotage, constitué des responsables des structures gouvernementales et des agences du système de Nations Unies (FAO, PNUD, PNUE) ainsi que des représentants de la société civile, a permis d’analyser et d’approuver la requête de prorogation que la Côte d’Ivoire souhaite soumettre au programme ONU-REDD.

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Dasylva Germain, a réitéré à cette occasion, la totale disponibilité et l’engagement des agences onusiennes à accompagner le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre de ce mécanisme «prometteur» qu’est la REDD+.

Le plan de préparation à la REDD+ en Côte d’Ivoire a été endossé par le programme ONU-REDD avec un accord de financement de 3,21 millions de dollars signé en novembre 2014. Ce programme a été planifié sur une période de trois ans (d’octobre 2014 à septembre 2017), précise-t-on.

Kenya :

Des chercheurs du Centre international pour l’Agriculture tropicale (CIAT) ont dévoilé, lundi à Nairobi, une nouvelle technologie à même de contribuer à la lutte efficace contre la famine et la malnutrition en Afrique sub-saharienne.

Ce « Système d’alerte anticipée sur la nutrition » (NEWS) permettra d’analyser et de détecter les signes de pénurie de nourriture bien avant que la situation ne se transforme en crise, ont-ils expliqué.

La technologie est basée sur une technique connue sous le nom « Machine learning » et utilise des « approches de grandes banques de données pour analyser de grands volumes d’informations issues de sources multiples pour détecter les signes annonciateurs de pénuries alimentaires », a expliqué Mme Mercy Lung’aho, nutritionniste et chercheuse au sein du CIAT, citée par des médias.

Sénégal :

— L’année 2017 devrait être marquée dans la zone soudano-sahélienne par des cumuls pluviométriques globalement excédentaires, un démarrage précoce à normal et des niveaux d’eau équivalents ou supérieurs à la moyenne dans la majeure partie des bassins fluviaux, indiquent des médias locaux.

Ce profil de l’hivernage 2017 a été dressé par le 4 ème Forum des prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques pour la zone soudano-sahélienne (PRESASS) qui s’est tenu récemment à Accra, au Ghana.

Ce forum a été organisé par le Centre régional AGRHYMET (CILSS), le Centre africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD) et les agences nationales de la météorologie et de l’hydrologie du Ghana.

D’après les tendances probables dégagées par les prévisionnistes, ‘’des cumuls pluviométriques excédentaires sont attendus dans les zones couvrant le Nord Ghana, le Nord Togo, le Nord Bénin, la moitié Est du Burkina Faso, l’Ouest Nigéria, l’Ouest Niger, le Centre Mali, le Sud Mauritanie, la Gambie, le Nord Sénégal, le Sud Tchad et l’Est Cameroun’’.

 

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