ActualitésLe constructeur de bus Van Hool va construire un autocar roulant entièrement à l’énergie électrique

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10 Oct

Le constructeur de bus Van Hool va construire un autocar roulant entièrement à l’énergie électrique

Bruxelles – Le constructeur de bus Van Hool, dont le siège est établi à Koningshooikt en province d’Anvers, va construire à destination du marché américain un premier autocar roulant entièrement à l’énergie électrique. Le véhicule, qui doit être livré au premier semestre 2019, aura une autonomie de 300 kilomètres, a annoncé lundi le constructeur. Ce dernier va collaborer sur ce projet avec le développeur américain de batteries Proterra. La conception du véhicule se fera à Koningshooikt et la production sera principalement assurée par l’usine macédonienne du groupe anversois.
Les bus électriques sont essentiellement destinés aux trajets domicile-travail de groupes de travailleurs ou pour les transports réguliers de personnes sur des courtes distances. « Aujourd’hui, plus de 10.000 autocars et bus Van Hool empruntent les routes américaines, dont une grosse partie utilisée par des entreprises de la Silicon Valley qui organisent des services de navettes pour leurs collaborateurs », a indiqué le CEO Filip Van Hool. Le responsable a déjà reçu plusieurs demandes de clAjouterients pour développer des véhicules roulant entièrement à l’électrique.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mardi 10 octobre 2017 :

Paris,_ La France a salué, lundi, la ratification le 5 octobre de l’accord de Paris sur le climat par la République tchèque, qui conclut le processus d’adhésion de l’ensemble de l’Union européenne et ses États membres. Adopté le 12 décembre 2015 à la COP21, l’accord de Paris est désormais ratifié par 166 pays.

L’objectif de cet accord est de contenir l’élévation de la température globale à moins de 2°C, de renforcer les capacités d’adaptation des pays au changement climatique et d’orienter les flux financiers vers des activités économiques à faibles émissions de gaz à effet de serre.

Le ministère français des Affaires étrangères insiste à ce propos sur la volonté de la France de continuer à travailler en vue du succès de la COP23, qui aura lieu en novembre sous la présidence de Fidji, et de la COP24, qui sera présidée par la Pologne.

A l’occasion du deuxième anniversaire de l’accord de Paris le 12 décembre, la France réunira à Paris, en partenariat avec les Nations unies et la Banque mondiale, un sommet visant à encourager l’implication des acteurs financiers publics et privés.

-Alors que sa production de gaz vert continue d’augmenter grâce notamment à des mécanismes de soutien public, la France reste en retard dans ce domaine par rapport à ses voisins européens, l’Allemagne et les Pays-Bas notamment, selon les résultats d’une étude réalisée par le cabinet Sia Partners pour le think tank France Biométhane.

Très loin derrière l’Allemagne, la France compte actuellement 36 unités de production de biométhane, contre 20 unités l’année précédente, selon cette étude publiée lundi et dont «Europe 1» se fait l’écho sur son site internet.

Fin 2016, les 29 unités qui étaient en fonctionnement (7 ont été installées cette année) ont permis d’injecter dans le réseau 215 gigawattheures (GWh), ce qui place la France loin derrière l’Allemagne (9.400 GWh), les Pays-Bas (900 GWh) ou le Royaume-Uni.

La France s’est fixée comme objectif d’atteindre 10 pc de la consommation française totale de gaz à l’horizon 2030, soit 30.000 GWh/an.
Le biométhane est un gaz issu de la méthanisation de déchets verts, comme des résidus de cultures et d’épuration des eaux usées. Une fois purifié, il peut être injecté dans les réseaux de distribution de gaz.

Selon une étude parue en 2015, ce gaz « vert » permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre et donc de combattre le réchauffement climatique.

Madrid,_ L’été 2017 a battu le record en nombre de vagues de chaleurs en Espagne, avec cinq épisodes du genre, soit un tous les 18 jours, dépassant ainsi les étés 1991 et 2016, qui avaient été marqués par quatre vagues de chaleurs.

Selon les données de l’Agence météorologique de l’Etat (AEMET), ces cinq vagues de chaleurs ont totalisé 25 jours, soit la période la plus longue après celle enregistrée en l’été 2015, lorsque les vagues de chaleurs se sont étalées sur 29 jours.

Les températures ont atteint jusqu’à 42 degrés dans l’Estrémadure (sud-ouest), la vallée du Guadalquivir (sud) et des zones de Castille-La Manche.

-Plus de 1.000 volontaires se sont inscrits pour la 3ème édition de l’opération nationale de nettoyage des fonds marins, qui aura lieu le prochain weekend dans 30 sites du littoral espagnol.

Les plongeurs et les volontaires sur terre du réseau de vigilance marine vont œuvrer pour retirer le maximum des déchets accumulés dans les fonds marins, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué, rappelant que les déchets solides qui sont jetés dans les mers et océans «provoquent annuellement la mort de plus d’un million d’oiseaux et de 100.000 tortues et mammifères marins».

L’année dernière, les plongeurs ayant participé à cette initiative avaient récupéré plus de 10 tonnes de déchets dans les fonds marins.

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Londres, _Les potentialités du continent africain en matière d’énergies renouvelables (solaire et éolien) sont importantes, mais elles tardent à être développées, selon l’avis de l’Agence Internationale de l’Energie.

Les populations africaines utilisent encore trop souvent des énergies polluantes dans les tâches domestiques : 700 millions d’habitants d’Afrique sub-saharienne utilisent des poêles alimentés pas des déchets végétaux pour la cuisson des aliments, dégageant des fumées nocives à la santé, déplorent les experts de l’AIE.

Ils prévoient une forte croissance démographique en Afrique, estimant que la population africaine atteindrait 2 milliards en 2050, avec une croissance particulièrement forte de la population de l’Afrique sub-saharienne.

Cette croissance devrait s’accompagner d’un doublement de la population urbaine et d’une forte demande pour l’énergie, soulignent les analystes de l’AIE.

A l’heure actuelle, l’Afrique compte 15 pc de la population de la planète, mais elle ne consomme que 3 pc de l’énergie mondiale avec une moitié d’énergies fossiles dans son mix d’énergie primaire.

Le continent africain affiche de forte disparités régionales en matière de consommation d’énergie : l’Afrique du Nord et l’Afrique du Sud ne représentent, ensemble, que 30 pc de population africaine mais 80 pc de la consommation d’énergie, affirme l’AIE dans un rapport rendu public.

L’électrification de l’Afrique sub-saharienne demeure insuffisante (les deux tiers de la population n’ayant pas accès à l’électricité), la bioénergie (essentiellement le bois) constituent près de la moitié (47 pc) de l’énergie primaire.

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