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02 Juin

Sénégal : La conversion des villes africaines à l’écologie, un moyen de protéger l’Afrique de l’urbanisation rapide

Rabat, 02/06/2017 (MAP) – La conversion des villes africaines à l’écologie est un moyen de protéger l’Afrique de l’urbanisation rapide et d’accroitre sa résilience face aux impacts des « phénomènes météorologiques extrêmes’’, soutient un rapport publié jeudi à Dar Es Salam (Tanzanie) par la Banque mondiale.

Selon ce document, une urbanisation croissante de l’Afrique dégrade rapidement les « atouts environnementaux » de ses villes.

Les programmes écologiques peuvent « accroître la productivité et l’habitabilité » des villes africaines et « améliorer (leurs) opportunités touristiques », selon le rapport lancé à l’occasion d’un symposium des villes d’Afrique sur « l’écologisation’’.

Ces programmes sont d’autant plus importants que ’’l’urbanisation de l’Afrique exerce une pression sur l’environnement naturel des villes africaines’’, avertissent les auteurs du rapport.

Ils soutiennent que cette pression peut entraîner des « revenus par habitant nettement inférieurs’’, une ’’forte dépendance à l’égard des combustibles de la biomasse’’ et une ’’exposition des villes aux catastrophes environnementales’.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie en Afrique:

Kenya :

Une nouvelle étude de cas réalisée par l’Alliance onusienne « Better Than Cash » a montré comment l’organisation agricole à but non lucratif « One Acre Fund » est parvenue à numériser les remboursements de prêts des agriculteurs au Kenya.

Cette initiative a considérablement favorisé la transparence et l’efficacité, contribué au développement économique et à l’inclusion financière de milliers de petits exploitants et rendu possible en toute facilité pour les agriculteurs le remboursement de prêts en « argent mobile » plutôt qu’en espèces, réduisant ainsi l’incertitude, l’inefficacité, l’insécurité et les coûts élevés engendrés précédemment par les opérations en espèces, souligne l’étude.

Grâce à l’offre de services de « One Acre Fund », qui comprend notamment de la formation et l’apport d’intrants tels que les semences et les engrais, l’agriculteur moyen qui participe au programme gagne près de 50 % de plus que celui qui n’y participe pas.

Ainsi, l’ONG peut désormais atteindre davantage d’agriculteurs avec une plus grande fiabilité et, ainsi, les aider plus efficacement à augmenter leurs revenus par le biais de programmes éducatifs et de formation.

Mali :

La ministre malienne de l’Environnement, Mme Kéita Aïda M’Bo était récemment dans la localité de Naréna pour constater de visu deux cargaisons de bois de vène saisies par les agents des eaux et forêts, rapporte la presse locale .

A cette occasion, la ministre a engagé les agents à redoubler de vigilance pour protéger les ressources forestières.

Après le constat alarmant du bois de vène sur le marché à Bamako, Mme M’Bo a instruit la direction des eaux et forêts de mener une enquête pour situer la provenance de ce bois interdit de coupe sans plan d’aménagement.

Le directeur national des eaux et forêts, Mamadou Gakou, a informé ses troupes de cette décision ministérielle et depuis ce jour, les soldats de l’environnement sont à pied-œuvre pour traquer les malfrats qui s’adonnent au pillage des ressources naturelles du pays.

RD Congo :

La ville de Boma, dans la province du Kongo Central (ouest), en République Démocratique du Congo, a abrité récemment la quatrième édition du Festivert, un festival écologique qui a axé ses activités essentiellement sur la sensibilisation des élèves à l’importance de l’assainissement de l’environnement.

Le Festivert, qui est un programme d’éducation civique et écologique, veut faire de la sensibilisation sur l’assainissement de l’environnement et de la bonne gestion de la nature son cheval de bataille, l’objectif étant de faire de ces jeunes des écocitoyens, a souligné le directeur du Festivert, Lele Michoux Bossay, cité par des médias locaux.

Près de 20 écoles ont été particulièrement sensibilisées à la gestion de l’eau, l’occasion pour ces élèves d’être informés sur la trilogie majeure qui définit l’importance de l’environnement, à savoir la nature, les hommes et les choses, a-t-il expliqué.

Côte d’Ivoire:

–L’Ambassadeur de la Grande Bretagne en Côte d’Ivoire, Mme Joséphine Gauld a indiqué jeudi à Abidjan au terme d’une audience avec le ministre ivoirien des eaux et forêts, le Général Issa Coulibaly, que son pays pourrait apporter son appui à la Côte d’Ivoire dans le domaine de la foresterie et de la faune.

Cette visite de la diplomate britannique intervient au lendemain de l’atelier de restitution des résultats de l’étude de faisabilité de l’inventaire national des ressources forestières, fauniques et des zones humides de Côte d’Ivoire.

A noter que la Côte d’Ivoire connait l’une des problématiques les plus sérieuses avec la réduction drastique du couvert forestier, alors que les efforts entrepris par le gouvernement pour inverser la tendance nécessitent d’importants appuis techniques et financiers.

— La commune de Bouaflé (Centre-Ouest, région de la Marahoué) ainsi que la sous-préfecture de Pakouabo, à 19 km de Bouaflé abriteront samedi prochain, la quatrième édition de l’opération de salubrité publique dite : ‘’Grand ménage’’, rapporte jeudi l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

La célébration de l’opération ‘’Grand ménage’’ qui sera rehaussée par la présence de la ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne-Désirée Ouloto, sera l’occasion de sensibiliser les populations à participer de façon régulière aux activités communautaires de salubrité et leur inculquer le sens du civisme, afin de contribuer à prévenir l’insalubrité et réduire les coûts liés à la gestion des déchets.

Cette opération sera marquée entre autres, par la visite de la ministre aux sites de nettoyage et de la place ‘’Kolo’’.

–Suite aux récentes pluies diluviennes qui ont fait de nombreux dégâts matériels et ayant causé des pertes en vies humaines dans le district d’Abidjan en général et particulièrement à Cocody, une réunion a été tenue à l’initiative de la mairie en vue de faire l’état des lieux de la situation et porter un message aux populations.

Pour le maire de la commune de Cocody, cette rencontre se fixe pour objectif de trouver des solutions durables afin de prévenir de tels événements, notant que les causes de cette situation tiennent entre autres aux problèmes liés aux constructions anarchiques sur les réseaux d’assainissement, la mauvaise utilisation desdits réseaux par les populations, l’insuffisance et l’inadaptation des bassins de retenues d’eaux, l’occupation des espaces verts, aux conflits de compétences entre la mairie et certaines structures de l’Etat, le non respect du plan d’urbanisation.

Et de poursuivre que les responsabilités sont partagées entre l’Etat, la mairie et la population, préconisant comme solutions entre autres, le curage régulier des caniveaux, la démolition des constructions anarchiques, la construction de nouveaux bassins à la Riviera palmeraie nord, le renforcement des capacités financières et techniques de la mairie par le transfert effectif des compétences, la réalisation d’une vaste campagne de sensibilisation sur les risques liés à l’occupation anarchique des espaces communaux et surtout, à l’adoption d’un comportement éco citoyen.

Burkina Faso :

— La 8ème édition de la Foire aux semences de variétés améliorées de plantes, s’est ouverte jeudi à Ouagadougou sous le thème : ‘’renforcement de capacités des producteurs à l’utilisation des semences de variétés améliorées de plantes adaptées, gage de succès face aux changements climatiques’’.

‘’Nous assistons par le choix du thème de la présente édition de la foire, à une mise en œuvre complète des acquis existants en terme d’adaptation dans le domaine agricole’’, a expliqué le secrétaire d’Etat, Urbain Couldiaty, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

Selon lui, les changements climatiques constituent une réalité vécue par l’ensemble des populations et les disparités climatiques régionales que connait le pays, doit amener à trouver des solutions afin que chaque zone agro-écologique puisse s’adapter dans l’optique de répondre aux besoins des producteurs.

Au Burkina, le secteur rural emploi plus de 80% de la population active et fournit environ 45% de revenus aux ménages agricoles.

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