ActualitésLa COP22, point de départ pour traduire en actions les décisions prises à Paris

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17 Mar

La COP22, point de départ pour traduire en actions les décisions prises à Paris

Dakhla – La COP22, tenue à Marrakech en novembre dernier, a constitué le point de départ pour traduire en actions les décisions prises à Paris et démarrer la mise en œuvre de ce changement de paradigme économique tant escompté, a souligné, vendredi à Dakhla, l’eurodéputé Gilles Pargneaux.

Lors de la COP de Marrakech, qui a été un « grand succès environnemental et diplomatique », nombreuses avancées politiques ont été réalisées, notamment la réaffirmation de l’engagement des pays développés à mobiliser au moins 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour soutenir les pays en développement dans leurs projets d’adaptation aux effets des changements climatiques, a précisé M. Pargneaux lors d’un panel sur les résultats et l’impact de la COP22.

Parmi les acquis significatifs de la Conférence de Marrakech sur le climat figurent également l’avancée de 2 ans de l’adoption des règles de mise en œuvre de l’accord de Paris (2018 au lieu de 2020), la promesse de versement de plus de 23 millions de dollars au Fonds pour le développement des technologies climatiques et le lancement officiel de l’Initiative Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA), a-t-il ajouté.

Après avoir mis l’accent sur l’action du Parlement européen dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris, M. Pargneaux a relevé que le continent africain à tant de ressources à valoriser et de richesses en énergies renouvelables à utiliser.

Dans le même sillage, la ministre déléguée chargée de l’environnement, Mme Hakima El Haite, qui modérait ce panel, a noté que l’Afrique dispose de richesses importantes pour réaliser son développement et faire face aux effets néfastes du changement climatique, mettant en avant l’importance de la bonne gouvernance, la gestion et la valorisation de ces ressources pour atteindre les objectifs de développement.

En plus, a ajouté la ministre, les problèmes dont souffre l’Afrique sont accélérés par les impacts des changements climatiques qui entravent les processus de développement, soulignant la nécessité impérieuse de trouver des solutions urgentes et adéquates à ces problèmes.

« Il s’agit d’un véritable défi auquel nous sommes confrontés et auquel nous pouvons répondre ensemble », a-t-elle martelé.

Dans ce cadre, M. El Haite a indiqué que le Maroc est l’exemple d’un pays qui a œuvré depuis les années 60 du dernier siècle pour mettre en place de bonnes politiques dans les domaines hydrique et agricole pour garantir la sécurité alimentaire, assurant que le Royaume met son expérience à la disposition des pays africains vulnérables.

Les autres participants à ce panel ont mis l’accent sur l’importance d’agir pour atténuer les effets des changements climatiques sur les pays les plus vulnérables, soulignant l’impératif de doter ces pays des moyens financiers nécessaires pour mener à bien leurs plans et programmes environnementaux.

Ils ont, à cet égard, appelé les pays développés, qui sont les plus polluants, à apporter de l’aide financière aux pays victimes des changements climatiques.

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