La COP22, sera la « véritable point de départ » pour la mise en œuvre de la volonté mondiale de sauver l’avenir

Marrakech  – Le président du Bénin, Patrice Talon, a indiqué, mardi à Marrakech, que la COP22, dont les travaux se déroulent du 07 au 18 novembre dans la cité Ocre, constitue le « véritable point de départ » pour la mise en œuvre de la volonté mondiale de sauver l’avenir.

« Je reste convaincu que la Conférence de Marrakech sera le véritable point de départ de la mise en œuvre de notre volonté commune d’améliorer notre présent et de sauver notre avenir », a souligné M. Talon qui intervenait à la session plénière de haut niveau de la COP22, rendant hommage à SM le Roi Mohammed VI et au Maroc pour l’organisation de cette conférence internationale « extrêmement importante » qui vise à donner un « contenu concret » à « l’historique » l’Accord de Paris.

Après la ratification et l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris, le moment est venu pour mettre en place des projets concrets imposés par les changements climatiques, a relevé le chef de l’Etat béninois, faisant part de son souhait de voir cet « élan collectif et cette volonté politique » se concrétiser lors des échanges à Marrakech.

M. Talon a saisi également cette occasion pour saluer l’Initiative « AAA » lancée par le Maroc en faveur du développement et de l’intégration du secteur agricole en Afrique, ajoutant que cette initiative constitue un « plan d’action adéquat » pour remédier aux problèmes dont souffre l’agriculture dans le continent.

Intervenant également à cette occasion, le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a salué l’ »engagement personnel » de SM le Roi Mohammed VI qui n’a ménagé aucun effort pour le succès de cette conférence », assurant que le temps de l’action est venu pour concrétiser les promesses et les engagements de l’Accord de Paris.

« Nous sommes en train de poser les bases de la société de demain que nous voulons responsable avec de grandes ambitions de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a dit M. Kaboré, appelant la communauté internationale à faire preuve de davantage d’engagement pour apporter des solutions adéquates aux problèmes environnementaux.

Pour sa part, le président comorien, Azali Assoumani, a indiqué que la tenue de cette conférence confirme que l’engagement mondial contre les effets de la dégradation de l’atmosphère se concrétise après la signature et la ratification de l’Accord de Paris.

La protection de l’environnement, dont les premières victimes sont les pays les moins développés et les petits Etats insulaires, est une « question vitale » qui touche toute l’Humanité, a noté M. Assoumani, ajoutant que la COP22 est appelée à constituer un « tournant dans l’histoire contemporaine à travers un engagement politique pour la mise en œuvre des décisions de l’Accord de Paris ».

Le président des Seychelles, Danny Faure, a, de son côté, appelé toutes les parties et la communauté à mobiliser les ressources nécessaires au profit des pays vulnérables pour faire face aux effets des dérèglements climatiques, mais aussi pour installer les bases d’un avenir meilleur au service des générations prochaines.