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21 Nov

COP23: La France salue les avancées notables sur plusieurs sujets

Bruxelles -La France a salué, lundi, les avancées notables sur plusieurs sujets lors de la conférence des Nations unies sur le climat (COP 23), organisée du 06 au 17 novembre à Bonn sous la présidence des Iles Fidji.

La COP23 a permis d’avancer sur l’ensemble des sujets liés à la mise en oeuvre de l’accord de Paris, a indiqué le Quai d’Orsay, notant que la France salue la conduite efficace et constructive des négociations par la présidence exercée par la République des Fidji.

Elle a permis de rappeler la gravité et la réalité des enjeux du changement climatique pour les plus vulnérables, a ajouté la même source dans une déclaration rendue publique sa porte-parole, faisant observer que les négociations ont abouti à des premiers projets de texte sur l’ensemble des règles d’application de l’accord de Paris.

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Une conférence internationale sur l’engagement commun des acteurs de la Méditerranée pour lutter contre le réchauffement climatique sera organisée, mardi à Marseille, à l’initiative de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La conférence « Méditerranée du futur » qui connaîtra la participation de nombreux ministres et personnalités du monde méditerranéen ainsi que des représentants de la Commission européenne et de l’Union pour la Méditerranée, examinera aussi les objectifs fixés par les accords sur le climat, notamment l’Accord de Paris.

La conférence sera l’occasion de définir de nouvelles initiatives de pays méditerranéens sur les villes durables, l’économie verte et bleue, le financement innovant de projets d’atténuation du changement climatique, le développement d’une énergie propre et les engagements locaux en faveur des objectifs mondiaux de développement durable.

« Méditerranée du futur » est la première édition de rencontres ouvertes aux acteurs publics et privés reconnus pour leur contribution à la définition et à la mise en oeuvre de solutions innovantes et ambitieuses en Méditerranée.

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Genève, Environ 40 pc des denrées alimentaires en Suisse présentent des traces quantifiables de glyphosate, une substance chimique controversée présente dans certains herbicides, révèle une étude suisse publiée ce week-end.

Plus de 230 échantillons de denrées alimentaires ont été analysés afin de déterminer l’exposition de la population à cet herbicide utilisé dans le pays helvétique, précise ‘Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), mandaté par le parlement pour réaliser cette étude.

Les plus fortes concentrations ont été mesurées dans les pâtes, les céréales et les légumineuses. Le monitorage n’est pas encore terminé, mais cette première évaluation montre que les résidus de glyphosate dans les aliments ne présentent pas de risque pour la santé.

Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé au monde. En Suisse, on évalue la quantité à 300 tonnes par année. Il est classé « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer, un organe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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-. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a confirmé la mesure de traces de l’isotope radioactif ruthénium 106 dans l’air en Suisse méridionale depuis la fin septembre.

« Les concentrations enregistrées sont basses et ne présentent pas de risque pour la santé », selon les conclusions de l’OFSP, selon lequel la source de ce rejet à l’origine de cette contamination reste inconnue.

Les capteurs de plusieurs pays de l’Est et du Sud de l’Europe, dont la République tchèque, l’Autriche, la Pologne et l’Italie, ont détecté du ruthénium 106.

Les calculs effectués par l’Office fédéral de radioprotection allemand (BFS) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) indiquent, avec une probabilité élevée, que les masses d’air contaminées ont pour origine des régions du sud de l’Oural.

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-. L’usage des sacs plastique a chuté de 80 pc en Suisse un an après leur introduction par la plupart des enseignes du pays, a révélé une enquête menée par la radio publique alémanique SRF.

La mesure visant à taxer l’usage des sacs en plastique autrefois distribués gratuitement aux caisses des grandes surfaces est un succès.

Lancée il y a exactement une année, l’initiative a atteint l’objectif escompté avant la date butoir de 2018 contribuant ainsi grandement à la protection de l’environnement, estiment les auteurs de cette étude.

Celle-ci a montré que depuis que les sacs plastique ne sont plus distribués gratuitement aux caisses, la demande a chuté de manière substantielle chez les deux plus grands distributeurs, Migros et Coop.

Ces deux sociétés ont été les premières à réagir aux préoccupations de la société civile face à la pollution que représentent les sacs en plastique. Elles ont été vite rejointes par les groupes Denner, Spar et Manor.

Lisbonne – Le ministre de l’Environnement a annoncé lundi à Vila Nova de Gaia (nord du Portugal) qu’une enveloppe de 40 millions d’euros sera investie pour assurer l’approvisionnement en eau de la région de l’Alentejo.

« C’est l’une des zones du pays les plus affectées par la sécheresse, et où les précipitations sont les plus faibles », a déclaré João Pedro Matos Fernandes.

Le ministre s’adressait aux journalistes à la station de traitement des eaux de Lever à l’issue d’un cours sur la sécheresse au Portugal et la rationalisation de la consommation d’eau donné aux élèves du premier cycle dans une école de Gaia.

Matos Fernandes a souligné qu’en ce moment, les investissements dans le secteur de l’eau en milieu urbain, financés par le ministère de l’Environnement, sont de l’ordre d’ »environ 400 millions d’euros dans tout le pays, dans un secteur qui a investi plus de 10 milliards d’euros ces 20 dernières années, qu’il soit dans l’approvisionnement en eau ou dans la collecte et le traitement des effluents ».

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–  Le gouvernement portugais a prolongé la période critique des incendies, qui interdit de lancer des feux d’artifice et d’allumer du feu dans les zones forestières jusqu’au 23 novembre en raison des conditions météorologiques défavorables.

«Après une évaluation plus avancée des conditions météorologiques, le gouvernement a prolongé à nouveau la période critique des incendies, compte tenu de l’absence probable de précipitations importantes », indique-t-on dans un communiqué qui cite un arrêté du secrétaire d’Etat aux forêts et du développement rural.

Il s’agit d’une circonstance qui « implique le maintien des indices de risque d’incendie à des niveaux élevés par rapport à la normale en cette période de l’année », explique-t-on dans le texte.

Le document indique que face à cette situation, il s’avère plus prudent de maintenir les mesures et les actions spéciales pour prévenir les incendies de forêt adoptées au cours de la période critique, dans le cadre du système de protection des forêts contre les feux.

C’est la quatrième fois que le gouvernement prolonge la période critique des incendies, qui devait initialement se terminer le 30 septembre.

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Londres- Le prix de l’électricité éolienne a drastiquement baissé au Royaume-Uni au point de passer désormais sous le prix garanti par le gouvernement britannique aux constructeurs de la centrale nucléaire de Hinkley Point, selon les médias anglais.

Le ministère britannique de l’Energie vient de donner des détails sur les prix garantis à trois nouveaux projets de production d’électricité par éoliennes implantées au large des côtes britanniques.

Ce tarif est de quelque 75 livres/mégawatheure pour le projet Triton Knoll au large du Lincolnshire (est de l’Angleterre) qui doit commencer à fonctionner d’ici à 2022.

Deux autres projets, prévus pour entrer en fonction d’ici 2023, fourniront du courant pour un peu moins de 58 livres/MWh: Hornsea au large du Yorkshire (nord-est de l’Angleterre) – le plus important projet d’éolien au monde porté par le danois Dong Energy – et Moray, dans les eaux du nord-est de l’Ecosse.

« Le coût des nouveaux projets éoliens offshore qui commenceront à générer de l’électricité d’ici à 2023 sont désormais 50 pc moins chers que lors de la première enchère tenue en 2015 », s’est félicité le ministère dans un communiqué.

Au total, ces projets affichent une capacité de production cumulée de 3.200 MegaWatt, apte à fournir l’électricité à 3,3 millions de foyers.

« Le prix de l’éolien offshore annoncé est moins cher que les contrats garantis au nucléaire pour 92,5 livres/MWh, et moins cher que les coûts du gaz », affirme RenewableUK, l’association professionnelle des producteurs d’électricité par vent, vagues et marées.

L’association fait référence au projet nucléaire Hinkley Point C, conduit par EDF et auquel le gouvernement britannique a garanti ce tarif pendant 35 ans, rehaussé chaque année de l’inflation.

Signé en septembre 2016, Hinkley Point C prévoit l’édification de deux réacteurs de type EPR dans le sud-ouest de l’Angleterre, pour une mise en service initialement prévue fin 2025 mais qui pourrait prendre du retard. La capacité totale de la centrale sera de 3.200 MW, suffisamment pour alimenter en courant 6 millions de foyers.

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Madrid, – Le ministère espagnol de l’Agriculture, la pêche et l’environnement va mobiliser une enveloppe de 1 million d’euros pour le reboisement de la zone proche du parc naturel de Doñana (Sud de l’Espagne) affectée l’été dernier par les incendies.

Ce budget qui sera alloué par le ministère viendra soutenir les efforts déployés dans le même cadre par le gouvernement de la région autonome de  l’Andalousie, a indiqué mardi la ministre espagnole de l’Agriculture, la pêche et l’environnement, Isabel García Tejerina.

Le parc national de Doñana est l’un des plus grands sites naturels protégés d’Europe. Il se situe principalement sur le territoire de la province de Huelva, et dans une moindre mesure, sur ceux de la province de Séville et de Cadix. Créé en 1969, deux espèces menacées y vivent, le lynx pardelle et l’aigle ibérique.

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– L’Ong « Ecologistas en Acción » (Ecologistes en action) a dénoncé ce mardi que 16 villes espagnoles ont dépassé ces derniers jours de manière récurrente les niveaux permis de particules en suspension de type PM10, soit les plus contaminantes, dans l’atmosphère, ajoutant que seules Madrid et Valladolid ont avisé la population de ce dépassement et ont pris des mesures pour remédier à cette situation.

Les particules en suspension sont toutes les particules (solides ou en aérosols) portées par l’eau ou par l’air, quantifiables par filtration ou par d’autres procédés physiques. Elles sont – dans leur ensemble – classées cancérigènes pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

Les PM (matières particulaires d’après l’expression « Particulate Matter ») désignent les particules en suspension dans l’atmosphère terrestre.

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