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17 Avr

Copenhague: La culture à grande échelle d’algues au large des îles Féroé sera à l’honneur au Global Bioeconomy Summit à Berlin

Copenhague – La culture à grande échelle d’algues au large des îles Féroé (territoire constitutif du Royaume du Danemark), une industrie qui suscite un intérêt international de plus en plus marqué, sera à l’honneur au Global Bioeconomy Summit à Berlin, du 19 au 20 avril.

Le produit, qui est vendu aux industries de l’alimentation humaine et animale et présente également des avantages pour l’environnement marin, sera en vedette au Sommet de Berlin, une manifestation qui rassemble des scientifiques et des parties prenantes de premier plan pour identifier les plus grands défis et les technologies les plus innovantes.

A l’occasion, le Conseil des ministres des pays nordiques et le gouvernement argentin co-organisent un atelier sur la «bio-économie bleue», dans l’objectif de voir comment utiliser la biomasse trouvée dans les mers dans le cadre de la transition vers une société durable.

Sous le titre « Croissance bleue : saisir de nouvelles opportunités pour un avenir durable », des intervenants de divers horizons feront un rapport sur l’impact positif que la culture à grande échelle des macro-algues peut avoir sur le milieu marin. Les macro-algues contrebalancent à la fois le dioxyde de carbone et l’eutrophisation par les nitrates provenant de l’agriculture terrestre.

« Le fait que nous cultivons nos algues quelque part au large de la côte signifie que nous pouvons produire de gros volumes – et cela rend notre exemple intéressant au niveau international. Le travail de développement a été mené en étroite collaboration avec un éventail d’institutions de recherche qui transcendent les domaines de spécialisation ainsi que les frontières nationales, et constitue un excellent exemple de coopération nordique innovante », explique Ólavur Gregersen, expert et entrepreneur aux Iles Féroé.

La professeure Margareth Øverland de l’Université norvégienne des sciences de la vie, soutient que « l’approvisionnement alimentaire du futur nécessitera la production durable d’aliments pour animaux. Plus précisément, je vais parler de la façon de produire des protéines de haute qualité à partir de la biomasse des arbres et des algues en utilisant des biotechnologies de pointe telles que les micro-organismes et les enzymes ».

Selon elle, la région nordique fait partie de l’élite mondiale dans le développement économique et technique de l’aquaculture. Ceci place la Région dans une position forte pour faire de la biomasse une partie importante de la transition verte.

« La région nordique est également pleine de forêts et de longues côtes, desquelles nous pouvons faire pousser des algues en tant que biomasse renouvelable », a-t-elle soutenu.

Voici, par ailleurs, le bulletin écologique de l’Europe du Nord:

.- Stockholm- Le gouvernement suédois a annoncé, lundi, avoir ajouté 170 millions de couronnes (16 millions d’euros) à un programme d’aide à l’installation de l’énergie solaire dans le budget du printemps 2018.

L’augmentation proposée des dépenses publiques dans ce domaine porterait le montant total budgétisé pour la conversion solaire en 2018 à un peu moins de 1,1 milliard de couronnes (100 millions d’euros). La proposition a été présentée par les partenaires de la coalition, les Sociaux-démocrates et le Parti Vert et allié parlementaire le Parti de gauche.

Le montant consacré fournira en partie des fonds aux autorités régionales pour réduire les délais de traitement des demandes d’installations d’énergie solaire, qui sont actuellement jusqu’à deux ans dans certaines régions.

« Nous voyons maintenant les temps d’attente chuter et nous voulons qu’ils continuent à tomber. C’est pourquoi nous cherchons maintenant à donner plus de ressources aux autorités du comté « , a déclaré le ministre des marchés financiers Per Bolund.

L’aide de l’État pour l’installation de panneaux solaires peut être demandée par des particuliers, des organismes publics et des entreprises en Suède. Le montant du soutien financier accordé est calculé sur la base des coûts éligibles au programme et peut atteindre jusqu’à 30% des coûts éligibles, selon l’Agence suédoise de l’énergie.

.- Le géant énergétique suédois Vattenfall a annoncé, lundi, son intention de de renforcer sa position sur le marché international en fournissant désormais des solutions énergétiques décentralisées et intégrées personnalisées aux propriétaires immobiliers.

« Une nouvelle unité d’affaires est créée, avec des opérations en Suède, en Allemagne et au Royaume-Uni et à la fin de 2018 également aux Pays-Bas. Ces solutions énergétiques locales simples et économiques telles que l’énergie solaire, la recharge électrique, les technologies locales de chauffage et de stockage permettront aux propriétaires immobiliers de participer à la transition vers la liberté des fossiles en une génération », indique un communiqué de la compagnie.

« Par rapport au passé, une grande partie de l’énergie sera générée, stockée, convertie et pilotée localement. Les clients attendent des solutions rentables et fiables, adaptées à leurs besoins et fournies par un partenaire fiable et compétent comme Vattenfall. C’est pourquoi nous créons cette nouvelle Business Unit », a affirmé Magnus Hall, CEO de Vattenfall.

Un bâtiment n’est plus un passeur passif d’électricité et de chaleur produites au niveau central, car la production décentralisée est devenue plus rentable et contribue largement à une vie future sans fossiles. Dans le même temps, les besoins de recharge des voitures électriques sur site augmentent. Les propriétés évoluent de plus en plus vers des systèmes énergétiques sophistiqués qui nécessitent un stockage et une optimisation de l’énergie pour faire face à la fluctuation de la production et de la demande d’électricité dans le bâtiment.

La nouvelle unité d’affaires de Vattenfall (baptisée Vattenfall InHouse) aidera les propriétaires immobiliers, tels que les coopératives d’habitation, les sociétés immobilières et les promoteurs immobiliers, à répondre à cette demande, à travers la conception, l’installation et l’exploitation des solutions énergétiques adaptées à chaque client.

Vattenfall offrira un point de contact unique, combinant le matériel et les services en une solution énergétique complète et pratique et Vattenfall InHouse sera utilisé comme nom de marque.

« Nous offrirons l’énergie solaire, la recharge pour les voitures électriques, les technologies de chauffage et de stockage locales, ainsi que la sous-mesure pour réduire la consommation d’énergie, soit une par une, soit en tant que solutions entièrement intégrées. Tout dépend de ce qui est optimal pour le bâtiment et de la préférence du propriétaire », a expliqué Mattias Tingvall, vice-président de la nouvelle Business Unit Energy Solutions.

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.- Helsinki – L’opérateur finlandais de services collectifs Fortum a annoncé, lundi, avoir remporté un contrat pour l’installation du système d’électricité solaire sur les toits d’environ 40 bâtiments commerciaux relevant du réseau des sociétés du S Group à travers la Finlande.

« Avec une capacité de production totale d’environ 10 MW, le projet d’électricité solaire de toiture (…) est le plus grand à mettre en œuvre dans les pays nordiques », a indiqué Fortum dans un communiqué.

Les travaux d’installation débuteront ce printemps et s’achèveront au cours de l’automne 2018, à l’exception de quelques nouveaux sites.

« Réaliser notre vision +Pour un monde plus propre+ n’est pas facile et ne peut être accompli du jour au lendemain. Heureusement, c’est un objectif qui est également partagé par de nombreuses autres entreprises et communautés, et ce projet du S Group d’utiliser l’énergie solaire dans leurs bâtiments commerciaux en est un parfait exemple », a déclaré Tatu Kulla, responsable du développement commercial chez Fortum.

Le S Group a pour objectif d’utiliser sa propre énergie renouvelable pour produire 80% de l’électricité consommée par son réseau local d’ici 2025.

« La consommation d’électricité de nos sites atteint son maximum en été, lorsque la lumière du soleil dure plus longtemps et est plus intense. Dans le meilleur des cas, l’été, nous pouvons produire suffisamment d’énergie solaire pour satisfaire 100% des besoins en électricité d’un bâtiment », a expliqué, de son coté, Mikko Halonen, directeur général du S Group.

« Le cycle de vie d’un système d’électricité solaire est de plusieurs décennies. Nous comptons sur la capacité de Fortum à respecter ses obligations dans le futur », a-t-il dit.

Selon le communiqué, la capacité totale de production d’énergie solaire en Finlande en 2017 était d’environ 35 MW.

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.- Oslo – La Norvège et la Bulgarie ont signé récemment un nouvel accord sur la protection de l’environnement et le changement climatique pour un budget total de 15,3 millions d’euros.

Selon un communiqué du gouvernement norvégien, l’accord, signé dans la capitale bulgare Sofia, s’inscrit dans le cadre du programme « Protection de l’environnement et changement climatique » et vise à contribuer au renforcement des capacités des autorités publiques en Bulgarie et à l’amélioration de l’état de l’environnement dans ce pays.

Il fait partie des subventions fournies par l’Islande, du Liechtenstein et de la Norvège pour contribuer à la réduction des disparités économiques et sociales et au renforcement des relations bilatérales avec 16 pays de l’UE en Europe centrale et méridionale, au titre de l’initiative « EEA and Norway Grants ».

« La Norvège et l’UE partagent des valeurs communes et ont des intérêts communs, notamment en matière de politique climatique et environnementale », souligne le communiqué.

Le climat, l’énergie, l’environnement et le développement de faibles émissions de carbone figurent parmi les domaines prioritaires pour la prochaine période de subventions, ajoute-t-on de même source.

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.- Riga – Le Fonds letton pour la protection de l’environnement a reçu le prix du Fonds de la mer Baltique et 20.000 euros pour sa campagne My Sea.

« C’est la première fois depuis plus de 20 ans que le prix est décerné à un représentant ou à une organisation lettone », a déclaré à la presse Sanita Ribena, représentante du fonds letton.

Le prix a été décerné pour le travail du fonds visant à attirer l’attention sur les déchets marins et à engager le public en Lettonie sur cette question.

Fondé en 1989, le Fonds pour la mer Baltique travaille pour l’ensemble de la région de la mer Baltique en attirant l’attention sur des actions en faveur de notre mer intérieure commune et sensible.

Son objectif est de promouvoir et de soutenir la recherche et d’autres activités concernant la protection de l’environnement de la Baltique.

Il décerne des prix, des bourses et des subventions à des actions décisives en faveur de l’environnement. Une partie importante des activités consiste à diffuser des informations et des connaissances sur l’environnement de la mer Baltique aux 90 millions d’habitants de la région.

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