Copenhague: Début de la construction de la première usine d’étoiles de mer au monde à Skive

Copenhague – La construction de la première usine d’étoiles de mer au monde a débuté, cette semaine, à Skive dans la région danoise de Jutland, dans le cadre d’une initiative visant à rendre l’alimentation du secteur agricole plus organique et durable.

« Les étoiles de mer sont une source éminente de protéines pour les animaux et il est plus agréable de trouver des aliments bruts au Danemark et de les transformer en protéines à valeur élevée pour nos animaux biologiques, plutôt que d’importer des protéines de pays comme la Chine », a déclaré le directeur de Danish Marine Protein, l’entreprise derrière le projet.

Le plan consiste à récolter des étoiles de mer dans le fjord de Limfjorden, puis à les sécher avant de les transformer en fourrage protéique biologique pour l’industrie agricole.

L’initiative présente également d’autres avantages, comme la réduction de l’appauvrissement en oxygène dans le Limfjorden et l’amélioration de l’élevage de moules, que les étoiles de mer consomment.

Actuellement, une grande partie des protéines utilisées par l’agriculture danoise provient de Chine, mais en capturant environ 100 tonnes d’étoiles de mer chaque jour dans le Limfjorden, cette dépense devrait être réduite. L’usine, qui devrait entrer en production au printemps prochain, est considérée comme la première étape dans l’exploration et le développement d’autres protéines marines.

.- Les Iles Féroé (territoire constitutif du Royaume du Danemark) abritera, les 8 et 9 mai prochain, une Conférence sur les carrefours arctiques avec la participation de politiciens, chercheurs, hommes d’affaires et d’ambassadeurs pour faire la lumière sur des sujets d’importance pour les pays de la région arctique.

Ce forum, baptisé Arctic Hubs, abordera une série de thématiques portant sur les perspectives d’affaires, de communication et d’infrastructure nouvelles et existantes, ainsi que sur les défis et possibilités démographiques pour les communautés de la région arctique.

Le programme comprend des conférences, des présentations et des discussions animées par près d’une centaine d’intervenants.

La Conférence, qui se tiendra à la Maison nordique de Tórshavn, est organisée par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce des îles Féroé en coopération avec l’organisation Arctic Circle.

« Ces dernières années, les régions de l’Arctique et du Nord ont acquis une importance mondiale où toutes les grandes économies d’Asie et d’Europe, ainsi que les États-Unis et la Russie cherchent un rôle accru », explique Ólafur Ragnar Grímsson, ancien président d’Islande et président du cercle polaire arctique.

« Ces changements fondamentaux offrent aux pays nordiques, en particulier aux îles Féroé, à l’Islande et au Groenland, une multitude de nouvelles opportunités. Pendant le forum des carrefours arctiques à Tórshavn, un rassemblement international de participants discutera, avec des représentants des îles Féroé, de cette nouvelle position pour nos nations et d’autres partenaires de l’Arctique », a-t-il ajouté.

« Le gouvernement des îles Féroé est heureux d’avoir l’opportunité d’accueillir ce forum arctique », a déclaré Poul Michelsen, ministre des Affaires étrangères et du Commerce des îles Féroé.

« Au cours des dernières années, les conférences Arctic Circle sont devenues les plus grands réseaux internationaux traitant des affaires arctiques. Cette conférence est donc une excellente opportunité pour les îles Féroé de se présenter comme partenaire dans la région arctique », a-t-il relevé.

Les Îles Féroé sont membres du Conseil de l’Arctique et ont participé à la coopération dans l’Arctique depuis sa création en 1996. Les pays membres du Conseil de l’Arctique sont le Canada, le Royaume du Danemark (Groenland, Danemark et îles Féroé), la Finlande, Islande, Norvège, Suède, Russie et États-Unis.

D’autres pays, comme la Chine et la Corée du Sud, ont obtenu le statut d’observateur au sein du conseil, et d’autres pays envisagent de se joindre à la coopération dans l’Arctique.

Voici, en outre, le bulletin écologique de l’Europe du Nord.

.- Helsinki – Une délégation de directeurs et d’experts de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) se rendra à Helsinki la semaine prochaine, a annoncé vendredi le ministère finlandais des Affaires étrangères.

La délégation rencontrera la ministre du Commerce extérieur et du développement, Anne-Mari Virolainen, et le ministre de l’Environnement, de l’énergie et du logement, Kimmo Tiilikainen, en vue discuter des réponses apportées par la Finlande à la transition énergétique mondiale à travers la recherche, l’innovation et les produits et services des entreprises, a indiqué le département dans un communiqué.

Fondée en 2009, l’IRENA est rapidement devenue l’une des principales organisations de promotion de l’utilisation internationale des énergies renouvelables. Le Finlandais Sakari Oksanen est son Directeur général adjoint depuis 2015.

D’après le communiqué, Business Finland organisera à l’occasion de la visite un atelier pour les entreprises où l’accent sera mis sur les opportunités offertes par la coopération entre la Finlande et l’IRENA.

Lors de cet événement, les membres de la délégation de l’organisation mettront en avant les types de services qu’IRENA offre aux entreprises en matière de coopération technologique et d’innovation dans les énergies renouvelables.

Les entreprises finlandaises auront également l’opportunité de présenter leur expertise particulière en matière de foresterie durable, de gestion de la biomasse et de promotion de l’économie circulaire.

L’Université Aalto accueillera aussi un séminaire sur la transition énergétique intelligente qui cherchera des réponses à la gestion saisonnière du système d’énergie propre pendant les froides semaines d’hiver et comment la Finlande peut bénéficier de la transition énergétique mondiale en cours.

En outre, le ministère des Affaires étrangères organisera un événement de partage d’informations sur le rôle de la Finlande dans la transition énergétique mondiale.

.- L’Université d’Aalto et le Centre de recherche technique de Finlande (VTT) mettront en place un centre de compétences des matériaux biosourcés appelé CERES afin de développer de nouveaux matériaux pour assurer un avenir durable et promouvoir la bioéconomie.

« Le nouveau programme de financement de la recherche de l’Académie de Finlande a alloué plusieurs millions d’euros au CERES pour les prochaines années. La décision de financement est basée sur des évaluations de groupes internationaux », indique un communiqué de VTT.

Le centre développera de nouveaux matériaux pour l’emballage, les textiles avancés et les systèmes de séparation, ainsi que pour les semi-conducteurs, les composites et les solutions pour la collecte et le stockage de l’énergie. Pour cela, la biomasse végétale telle que la lignosellulose sera utilisée pour aller au-delà des matériaux issus du carbone fossile.

La lignocellulose est donc la future matière plastique et bien au-delà », explique VTT.

De nouveaux types de matériaux produits à partir de ressources renouvelables permettront de relever certains des défis mondiaux tels que la suffisance des ressources, le changement climatique et la qualité de vie.

D’après le communiqué, le CERES rassemble les communautés de recherche de l’Université Aalto et de VTT, l’industrie et les réseaux de recherche nationaux et internationaux.

La recherche à long terme débouche sur de nouveaux produits, l’emploi et un avenir durable

L’objectif de la stratégie nationale de bioéconomie est de créer 100.000 nouveaux emplois dans le pays et d’augmenter la production bioéconomique de 40 milliards d’euros d’ici 2025.

« Les profils de l’Université Aalto et de VTT se complètent parfaitement, et notre coopération stratégique à long terme crée un pôle de compétences exceptionnellement fort et diversifié », a déclaré Ilkka Niemelä, président de l’Université Aalto.

« Le CERES profite à la société finlandaise en augmentant la compétitivité, les innovations et les emplois et produit en même temps de nouvelles innovations et des solutions aux défis mondiaux de la durabilité « , a-t-il ajouté.

« La Finlande a des objectifs très ambitieux en matière de bioéconomie et de climat, et estime que la valeur de production de notre industrie forestière peut être doublée par rapport au niveau actuel d’ici 2050 tout en atteignant des objectifs climatiques si nous nous concentrons sur des produits à haute valeur ajoutée », déclare Antti Vasara, président et chef de la direction de VTT.

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.- Oslo – Plusieurs grandes chaînes de supermarchés en Norvège se sont engagées dernièrement à mettre en place des emballages plus respectueux de l’environnement, rapportent des médias locaux.

L’entreprise Kiwi, qui dispose de 650 magasins en Norvège et d’un chiffre d’affaires de plus de 35 milliards de couronnes (3,6 milliards d’euros), a déclaré qu’il allait réduire son utilisation de plastique, qui était de 1.000 tonnes dans les emballages de fruits et légumes l’année dernière, de 200 tonnes à la fin de 2020.

Bien que le plastique soit nécessaire dans une certaine mesure pour préserver les produits, il peut néanmoins être réduit, selon la société.

Un exemple est l’emballage des fraises, qui seront remplacées par du plastique à la carte une fois que les stocks existants auront été épuisés.

Kiwi veut également passer à l’utilisation de plastiques entièrement recyclables d’ici la fin de l’année.

Bama, le plus important distributeur norvégien de fruits et légumes, s’est également déclaré prêt à changer son approche de l’utilisation des plastiques.

« Cet été, nous fournirons à nos clients 20 millions de plateaux en papier de baies de Norvège. Cela signifie 250 à 300 tonnes de moins de plastique », a déclaré Pia Gulbrandsen, directrice des communications de la société.

En retirant seul le plastique des emballages d’avocats, Bama affirme pouvoir réduire de 120 tonnes la quantité de plastique utilisée par ses clients.