Copenhague: Des volontaires tentent d’aider une baleine de 10 mètres à retourner en mer

Copenhague .- Une baleine de dix mètres de long nage près du port danois de Hobro, dans le nord du Jutland, depuis le 27 novembre, et un groupe de volontaires locaux est maintenant prêt à tenter d’aider l’animal à retourner en mer.

Ivar Høst, consultant de l’Agence danoise pour la nature, a déclaré la semaine dernière que la présence de la baleine dans la zone peu profonde indiquait qu’elle était malade et qu’elle ne survivrait probablement pas longtemps.

« Un plan a été élaboré par des particuliers qui souhaitent contribuer à la faire sortir du fjord », a-t-il expliqué, en référence au lieu où le mammifère aquatique semble s’être enlisé.

De nombreuses personnes ont sauté la semaine dernière dans le port congelé pour aider la baleine bloquée à retourner dans les eaux libres, un projet auquel l’Agence de la nature ne s’est pas opposé.

Une partie du plan consistera à faire du bruit dans l’eau pendant que d’autres naviguent derrière le mammifère dans le but de le ramener vers la mer.

Le biologiste Carl Kinze a déclaré lundi au radiodiffuseur DR que la baleine n’était pas un petit rorqual du Nord.

.- Le Danemark a annoncé lundi la nomination de Ditlev Engel en tant qu’Envoyé spécial du gouvernement pour le climat et l’énergie, en vue de renforcera les partenariats mondiaux, encourager les investissements privés dans la transition verte et soutenir l’action internationale en faveur du climat dans la perspective du Sommet des Nations Unies sur le climat de septembre 2019.

« Ancien PDG de Vestas et actuel PDG de DNV GL – Energy, avec une longue carrière dans le secteur de l’énergie, Ditlev Engel est hautement qualifié pour renforcer le rôle du Danemark dans l’effort climatique mondial », indique un communiqué du ministère de l’Energie, des services publics et du climat.

.- La compagnie maritime danoise DS Norden est à l’origine du premier voyage d’essai commercial d’un navire utilisant un biocarburant neutre en CO2.

Cette décision pourrait s’avérer cruciale pour lutter contre le changement climatique à l’avenir et la société espère pouvoir proposer à ses clients des options de biocarburants dans les mois à venir.

« Norden est fière d’être à l’avant-garde des essais et de la mise en place de carburants neutres en CO2 qui ont une incidence réelle sur le très important programme de réduction de l’empreinte carbone des transports maritimes », a déclaré Jan Rindbo, PDG de la compagnie.

« Norden a parcouru un long chemin en améliorant l’efficacité énergétique, en réduisant les émissions de CO2 par tonne de cargaison transportée sur des bateaux-citernes appartenant à son propriétaire de 2007 à 2017. Avec les nouveaux objectifs de l’OMI concernant la réduction du CO2, il est évident que l’efficacité ne suffit pas. Nous avons besoin de solutions alternatives et, avec ce test, Norden a montré une méthode viable pour atteindre ces objectifs », a-t-il ajouté.

Le voyage d’essai impliquait le navire Nord Highlander, qui devait naviguer entre Rotterdam et Talllin en septembre.

M. Rindbo a déclaré qu’il est actuellement plus coûteux d’utiliser un biocarburant qu’un carburant traditionnel, mais de nouvelles restrictions à compter de 2020 empêcheront les compagnies de transport d’utiliser les types d’huile les moins chères à base de soufre, faisant du biocarburant une source de carburant plus compétitive.

C’est la société néerlandaise Good Fuels qui a fourni le biocarburant pour le voyage d’essai – en utilisant un carburant à base d’huile alimentaire. L’un des aspects essentiels du carburant est qu’il n’est pas nécessaire de modifier ou de reconstruire les réservoirs des navires pour pouvoir être utilisé.

*********************

« Avec Ditlev, Engel, le Danemark aura une voix forte en matière de climat et d’énergie. Personnellement, je me réjouis de son service actif afin que nous puissions ensemble renforcer la transition verte, les partenariats et les investissements mondiaux », a déclaré le ministre de tutelle Lars Chr. Lilleholt.

Lors du Sommet de l’Onu sur le climat, prévue en septembre 2019 à New York, l’accent sera mis sur les investissements dans le climat vert et des actions concrètes à l’appui des objectifs de l’Accord de Paris devront être affichées.

Ditlev Engel (54 ans), qui a fait sa carrière en tant que PDG du fabricant des éoliennes Vestas, est actuellement PDG de DNV GL – Energy, dont le siège est à Arnhem, aux Pays-Bas.

« C’est un grand honneur d’être nommé à un poste aussi important. Je considère cet agenda comme le défi mondial le plus important, qui doit être résolu maintenant. À cette fin, je considère que l’une de mes tâches principales est de servir le climat avec le pouvoir de l’exemple et de l’inspiration en mettant en valeur les nombreuses forces et expériences du Danemark pour faire en sorte que nous augmentions notablement le niveau des investissements dans la transition verte mondiale aussi rapidement que possible », a déclaré Ditlev Engel.

Ditlev Engel occupera, à titre bénévole, le poste d’Envoyé spécial dans le cadre de la COP24 à Katowice, en Pologne. Le poste est à temps partiel et limité jusqu’à la fin de 2019.

*****************

.-Stockholm- Dans le cadre de l’un des investissements les plus importants jamais réalisés dans le trafic de bus 100% électriques en Suède, le constructeur suédois des véhicules lancera 13 bus électriques qui commenceront à fonctionner à Malmö.

Malmö (troisième plus grande ville du pays) s’est officiellement engagée à passer aux bus électriques sur les principales lignes de bus.

« C’est vraiment gratifiant qu’une des lignes principales de Malmö ait été complètement électrifiée avec nos bus électriques silencieux et sans émissions. La circulation des bus électriques contribue à améliorer considérablement l’environnement quotidien de tous ceux qui vivent, voyagent et passent du temps dans nos villes. Nous souhaitons naturellement contribuer à cette évolution », a déclaré Martin Spjern, de la division Volvo Buses Sweden.

Les bus électriques seront dotés d’un nouvel aménagement intérieur répondant aux besoins des passagers, et des arches et des rails le long du toit de l’autobus facilitent les déplacements dans l’autobus. Des prises USB à proximité de chaque siège et un éclairage spécial sont disponibles la nuit pour aider les passagers à se sentir à l’aise et en sécurité.

Les bus Volvo 7900 Electric sont beaucoup plus silencieux que les bus diesel, ne produisent pas de gaz d’échappement et consomment environ 80% moins d’énergie que les bus diesel correspondants. Ils sont alimentés à l’électricité verte afin de minimiser leur impact environnemental et climatique. Les batteries de bus sont chargées aux stations finales, ce qui prend entre deux et six minutes.

Volvo a également vendu des bus 100% électriques à Göteborg et des hybrides électriques à Värnamo en Suède. Sur les marchés étrangers de la société, Volvo a vendu des bus 100% électriques au Royaume-Uni, au Luxembourg, aux Pays-Bas, à la Norvège et à la Pologne.

*********************

.- Des chercheurs d’une université suédoise ont développé une approche d’assainissement de l’eau contaminée par du mercure toxique, qui cause des dommages à l’environnement et à la santé, en isolant un élément chimique pouvant se répandre facilement dans la nature pour se retrouver dans la chaîne alimentaire.

« Notre nouvelle méthode permet de réduire la teneur en mercure dans un liquide de plus de 99%. Cela peut amener l’eau dans les marges d’une consommation humaine sans danger », a affirmé Bjorn Wickman, de l’Université de technologie Chalmers (Göteborg).

L’approche, détaillée dans la revue Nature Communications, consiste à extraire les ions de métaux lourds de l’eau en les encourageant à se lier à un autre métal.

La nouvelle approche implique une plaque de métal en platine pouvant servir d’électrode qui attire les métaux lourds. Un processus électrochimique extrait le mercure toxique de l’eau, qui forme alors un alliage des deux. Cet alliage devient stable et empêche ainsi le mercure de rentrer dans l’eau.

« Un alliage de ce type a déjà été fabriqué, mais dans un but totalement différent. C’est la première fois que la technique de l’alliage électrochimique est utilisée à des fins de décontamination », a expliqué Cristian Tunsu, chercheur à la même université.

******************

.-Oslo- La société Aker BP, entreprise norvégienne d’exploration et de développement pétrolier, n’a pas fait assez pour maintenir son vieux champ pétrolifère d’Ula en mer du Nord et n’a pas satisfait aux autres exigences, a déclaré lundi l’autorité norvégienne de sécurité du pétrole (PSA).

La compagnie pétrolière norvégienne a affirmé lundi qu’elle avait pris au sérieux les conclusions de cet organe de surveillance et avait déjà commencé à apporter des changements.

Aker BP avait prévu de fermer Ula en 2028, mais cette année elle a annoncé son intention de faire couler le pétrole jusqu’en 2040 en affectant plusieurs ressources à proximité, notamment les découvertes d’Oda et de King Lear.

À plus court terme, elle a maintenant jusqu’au 7 décembre pour répondre à la lettre de l’autorité de sécurité et pourrait faire face à de nouvelles mesures, notamment une ordonnance contraignante, l’obligeant à apporter des modifications.

« La société ne donne pas la priorité aux ressources et activités nécessaires pour garantir la mise en œuvre des plans de maintenance », a indiqué la PSA dans son avis, qui a fait suite à un audit du site Ula.

Les inspecteurs ont constaté que certains membres du personnel manquaient de connaissances sur les procédures de sécurité, ajoute le rapport.

Aker BP détient une participation de 80% dans Ula et Faroe Petroleum, contrôle les 20% restants.

Ula, qui a commencé sa production en 1986, sert également d’installation de traitement pour les champs de Tambar d’Aker BP et de Blane de Repsol.

Au total, les champs ont pompé environ 13 000 barils d’équivalent pétrole par jour en septembre, selon les dernières données disponibles de la direction norvégienne du pétrole.

« Aker BP prend les conclusions au sérieux et fournira des informations détaillées à la PSA sur la manière dont elles seront gérées », a déclaré le porte-parole Ole-Johan Faret.

*********************

.-Helsinki- Les prises de la pêche commerciale dans les eaux intérieures de Finlande ont totalisé 6,5 millions de kilogrammes en 2017, contre 5,8 millions l’année d’avant, selon l’Institut national des ressources naturelles (Luke).

Au cours des deux années, les prises d’écrevisses ont totalisé environ 850 000, l’écrevisse signal représentant environ 95%, indique lundi un communiqué de l’Institut.

La valeur totale de ces prises s’élevait à 15,3 millions d’euros en 2017 et à 14,9 millions en 2016.

« C’est la première fois que des statistiques sur la quantité et la valeur de la pêche continentale commerciale sont publiées à la suite de la modification de la loi sur la pêche. Auparavant, toutes les captures n’étaient pas comptabilisées dans les statistiques, car il n’existait pas de registre complet des pêcheurs commerciaux et les captures de nombreux pêcheurs qui ne vendaient que du poisson et des écrevisses étaient exclues des statistiques », a déclaré Mika Rahikainen, statisticien principal à Luke.

Le Vendace est la principale espèce de poisson de l’intérieur des terres mesurée par le volume de capture (près de 50% de la capture totale) et représente de 42 à 45% de la valeur de la capture totale.

La capture commerciale s’est élevée à 3,2 millions de kilos en 2017 (2,8 millions de kilos en 2016). Les valeurs de capture commerciales de 5,8 millions et de 6,1 millions d’euros sont légèrement supérieures à celles d’avant.

Mesuré par la valeur des prises, le sandre était la deuxième espèce de poisson continentale après la vente (4,5 millions d’euros).

La valeur des prises de sandre a presque doublé depuis 2014. Ces deux espèces combinées ont représenté les trois quarts de la valeur totale des captures de poisson de pêche continentale commerciale.

L’écrevisse signal était la troisième espèce la plus précieuse dans les terres. La valeur totale de ses captures s’élevait à 1,1 million d’euros en 2017 et à 0,9 million en 2016.

*********************

.- Tallinn- La société de transports publics estonienne TLT a annoncé un marché public pour l’achat de plus de 25 gigawattheures d’énergie renouvelable et de près d’un million de mètres cubes de gaz naturel pour 1,5 million d’euros.

Jusqu’à présent, TLT utilisait jusqu’à 6,4 gigawattheures d’électricité renouvelable pour ses tramways et ses trolleybus, soit plus du quart de l’électricité utilisée par l’entreprise.

Deniss Borodits, président du conseil d’administration de TLT, a déclaré que la société avait un plan à long terme visant à accroître le respect de l’environnement dans les transports en commun.

« Le passage à l’énergie verte est la première étape pour réduire l’empreinte écologique de la société. La prochaine étape consistera à remplacer la majeure partie du carburant diesel par du biogaz domestique. Pour cela, nous achèterons 300 nouveaux bus alimentés au gaz naturel dans les années à venir », a expliqué la compagnie.

« Un total de 70 tramways et 51 trolleybus alimentés à l’électricité verte desservira Tallinn, qui devrait transporter jusqu’à 40 millions de passagers. Le passage à l’électricité renouvelable diminuera l’impact sur l’environnement puisque 22 000 tonnes de dioxyde de carbone en moins seront émises », a-t-elle ajouté.

Les offres doivent être soumises au plus tard le 27 décembre. La valeur estimée du contrat d’un an est de 1,5 million d’euros.