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03 Mar

Côte d’Ivoire: 3 tonnes d’écailles de pangolin saisies incinérées

Abidjan – Plus de 3 tonnes d’écailles de pangolin saisies en Côte d’Ivoire en 2017 et 2018 par l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT), ont été incinérées, mardi à Abidjan, à l’occasion de la Journée internationale de la vie sauvage.

« Nous détruisons ces saisies, nous avons voulu le faire en toute transparence et nous allons continuer de le faire et ceci va participer de la lutte contre ce trafic et la répression contre ce trafic », a déclaré le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi.

Ces écailles partaient pour l’Asie avec des ivoires qui ont été par ailleurs saisis, a dit l’officiel ivoirien. Ce trafic international a été démantelé avec l’aide de partenaires et d’une unité mixte de lutte contre toute sorte de trafics, mise en place pour lutter efficacement contre la criminalité transnationale.

Selon le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, toutes les procédures de cette affaire sont « pendantes devant le tribunal de première instance d’Abidjan ». Et déjà « une vingtaine de personnes incarcérées et ce n’est pas fini, car le juge d’instruction n’a pas encore achevé sa mission ».

Plusieurs nationalités sont impliquées dans ces trafics « puisque ça concerne tous les pays de la sous-région », a-t-il fait savoir, ajoutant qu’outre la criminalité transnationale, il s’agit d’une criminalité faunique dans la mesure où ça touche des espèces protégées.

La Côte d’Ivoire a accru sa lutte en matière de criminalité et de trafics de stupéfiants. A en croire M. Richard Adou, il y a une poignée de semaines « 411 Kg de cocaïne pures » ont été brûlées et le parquet d’Abidjan est engagé dans la lutte contre les criminalités nationales et transnationales.

« Ces trafics planent sur toute la sous-région et parfois ce sont des espèces qui ont été tuées en Guinée qui transitent par la Côte d’Ivoire pour aller vers les pays asiatiques », a-t-il poursuivi, indiquant que les trafiquants risquent au moins deux années d’emprisonnement, une sanction « pas assez sévère et en révision ».

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