La Côte d’Ivoire ambitionne de mener avec succès le programme « Neutralité en matière de dégradation des terres »

Côte d’Ivoire – La Côte d’Ivoire ambitionne, à l’horizon 2030, de mener avec succès le programme « Neutralité en matière de dégradation des terres » (NDT) initié par la Convention des nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULD), en restaurant 100% des terres dégradées et en augmentant de 5 millions d’hectares la couverture forestière.

C’est dans cet objectif qu’un groupe de travail composés d’experts en la matière a été chargé, depuis le 11 mai 2017, de plancher sur les cibles prioritaires nationales de NDT. Ministère de tutelle, experts et organisations parties prenantes au programme se sont réunis récemment pour valider le rapport des réflexions de l’équipe d’experts sur le processus d’atteinte de la NDT.

Gustave Aboua, directeur général de l’Environnement et du Développement durable, a, à l’ouverture de l’atelier, indiqué que la neutralité est un concept mobilisateur visant à assurer une quantité et une qualité de terres nécessaires à l’équilibre de l’humanité.

La lutte contre la dégradation des terres a pour enjeux, selon lui, « de garantir une sécurité alimentaire aux populations et de restaurer les écosystèmes ». Il s’agit surtout, entre autres, d’augmenter les terres cultivables,de freiner la migration des populations vers les sols fertiles et de juguler les conflits fonciers.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 28 août :.

Sénégal :

— Les mareyeurs et micro mareyeurs du marché de Kaffrine ont réceptionné, jeudi, 10 caisses isothermes d’une valeur de 3 millions de frs CFA offertes par le projet « Gouvernance, politique de gestion des ressources marines et réduction de la pauvreté dans l’écorégion Wamer » (Go Wamer), rapportent des médias.

Les 10 caisses isothermes dont 5 d’une capacité de 70 litres et autant de 220 litres sont accompagnées de 15 battes de manutention.

« Ces caisses isothermes vont accompagner les 150 mareyeurs et micro mareyeurs du marché de Kaffrine dans la commercialisation et la manutention des produits de la pêche », a relevé l’inspectrice régionale des pêches de Kaffrine.

Auparavant les mareyeurs et micro mareyeurs de Kaffrine stockaient leurs produits dans les réfrigérateurs, a-t-elle dit, faisant remarquer que cela créait des problèmes d’hygiène parce que la glace fusionnait rapidement du fait des températures trop chaudes, ce qui entraînait une « putréfaction de poissons ».

— Un atelier de restitution de recherches sur l’impact des changements climatiques dans le secteur de l’élevage s’est tenu, jeudi dernier à Dahra (Louga), à l’initiative du projet Promouvoir la Résilience économique dans les zones semi-arides (PRESA).

La rencontre concerne une quarantaine de producteurs, de bouchers, de commerçants, de fournisseurs de services, d’agents de collectivités locales, de services déconcertés et décentralisés, d’ONG et d’instituts de recherche basés dans le département de Linguère.

L’objectif de cet atelier est de restituer un travail fait dans la zone depuis 2015 à travers des enquêtes et entretiens avec les différents acteurs de la chaîne de valeur viande bovine et lait, a expliqué Dr Assane Bèye, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et consultant à Innovation Environnement Développement (IED).

« La prise en compte des parties prenantes est très importante et c’est la raison pour laquelle le projet nous impose de venir sur le terrain pour partager avec elles en vue d’une validation », a-t-il soutenu.

Congo :

Des experts forestiers du Bassin du Congo, des représentants des populations autochtones, des organisations de conservation (WWF, WCS) et des opérateurs du secteur privé, ainsi que la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) se sont réunis récemment à Brazzaville, pour se pencher sur l’élaboration des indicateurs d’identification et de gestion des paysages forestiers intacts.

Cette réunion est une recommandation de la 7e Assemblée générale du Conseil de surveillance des forêts (FSC) dans le monde, tenue en septembre 2014 à Séville en Espagne. Elle demandait aux opérateurs forestiers certifiés selon la norme FSC, d’augmenter la conservation des paysages forestiers intacts.

Kenya:

Le Kenya envisage d’introduire 15 variétés de riz développées localement par des chercheurs de la Fondation africaine de la Technologie agricole (AATF), ont rapporté des médias locaux, soulignant qu’une fois commercialisées, ces variétés qui ont un rendement élevé pourraient réduire considérablement les importations du pays.

Ces variétés sont le fruit des essais menés sur le terrain en mai dernier dans diverses fermes qui ont permis des récoltes exceptionnelles variant entre 7 et 10 tonnes par hectare, avec moins de cas de maladies signalées, souligne-t-on.

Ces variétés sont caractérisées par « la maturité précoce, les rendements plus élevés et la résistance aux maladies », a expliqué le responsable du projet du riz au sein de l’AATF, Kayode Sanni, dans un communiqué relayé par des médias.