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29 Oct

Côte d’Ivoire :La Banque mondiale décide de renforcer son appui technique dans la révision du Code de l’environnement

Dakar – La Banque mondiale a décidé de renforcer son appui technique dans la révision du Code de l’environnement, à travers l’équipement de plusieurs représentations de  l’Agence nationale de l’environnement (ANDE), a annoncé, jeudi dernier, le représentant du directeur des opérations de l’institution financière, Abdoulaye Gadiéré.

La Banque s’est engagée à accompagner l’ANDE dans l’acquisition de 70 ordinateurs pour dématérialiser les séances de validation des études environnementales, et de deux kits visio-conférence pour les réunions et formations à distance ainsi que la réhabilitation de locaux administratifs, notamment à San-Pedro et à Bouaké, dans le cadre de la déconcentration de l’agence.

L’institution de Bretton Woods a également décidé de renforcer les capacités techniques du personnel de l’ANDE l’organisation de sessions  de formation, a ajouté  M. Gadiéré lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de validation des termes de références du projet de révision du Code de l’environnement.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 29 octobre :

Sénégal :

Le Fonds d’adaptation pour le climat doit cofinancer les pays en développement d’Afrique subsaharienne en termes d’intrants, dans le but de développer une agriculture productive et durable, a prôné le négociateur climat Arthur Riedacker.

« Le cofinancement permet d’augmenter les intrants dans les pays en développement, de disposer de semences sélectionnées et ainsi développer une vraie agriculture biologique, laquelle, se complète avec de l’engrais organique », a souligné M. Riedacker cité dimanche par l’agence de presse sénégalaise APS.

Mali:

Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Sambou Wagué s’est rendu, la semaine dernière, successivement dans les locaux de la Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep-SA) de la direction nationale de l’hydraulique, de l’Inspection du ministère de l’eau et de l’eau, de la Cellule d’appui à la décentralisation et à la déconcentration (CADD), du Fonds de l’eau, du Laboratoire national de l’eau, de l’Autorité d’aménagement de Taoussa et enfin de la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (Somapep-SA), selon la presse locale.

Cette visite a permis au ministre Sambou Wagué de s’enquérir des conditions de travail des agents et d’échanger avec eux sur les grands projets en cours et les stratégies à mettre en œuvre pour l’atteinte des objectifs pour la satisfaction en eau potable des populations.

A cette occasion, Le directeur général de la Somagep, Boubacar Kané, a annoncé que la production en eau potable va doubler à Bamako avec la réalisation du projet de Kabala avec une capacité de 288 millions de m3.

Ghana:

L’agence allemande de coopération internationale (GIZ) a tenu, récemment à Accra, une réunion avec trois assemblées de district de la région du Grand Accra pour discuter et définir leurs rôles dans l’adaptation et la réduction des risques d’inondations à la capitale ghanéenne.

Cette réunion a pour objectif de mette en place une stratégie de gestion des risques de catastrophe au niveau de la région du Grand Accra.

Burkina:

La capitale de la région burkinabè du Centre-Sud, Manga, abritera les festivités du 11 décembre 2018, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.

Selon le ministre burkinabè de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Nestor Bassière, « un accent particulier sera mis sur la sensibilisation aux déchets plastiques », invitant tout un chacun à jouer sa son rôle dans la protection de l’environnement, à travers le changement de comportement.

Quant au directeur général de la préservation de l’environnement, Désiré Ouédraogo, il a rappelé que le gouvernement est à pied d’œuvre pour lutter farouchement contre les plastiques et un accent particulier sera mis sur le contrôle avec l’acquisition de matériels de pointe.

IL a, en outre, souligné que l’insalubrité, la recrudescence des maladies, la perte du cheptel et les inondations sont, entre autres, les conséquences de la pollution au plastique.

Ouganda:

L’Ouganda qui dispose d’un fort potentiel géothermique pourtant inexploité ambitionne produire 100 MW de cette énergie renouvelable d’ici 2025, a souligné le ministère ougandais de l’Énergie et du Développement minéral.

« L’objectif du gouvernement est de développer l’énergie géothermique pour compléter l’hydroélectricité et d’autres sources d’énergie et répondre ainsi à la demande énergétique de l’Ouganda dans un environnement sain », souligne, à ce propos, Godfrey Bahati, responsable du Département des ressources géothermiques au ministère ougandais de l’Énergie et du Développement minéral.

Il a assuré que le gouvernement prend ce sujet très au sérieux. D’ailleurs, 24 sites géothermiques ont déjà été identifiés.

Selon le ministère, les besoins en électricité du pays qui dispose pourtant d’un potentiel géothermique de 1 500 MW, croissent de 8% chaque année en moyenne, alors que sa capacité de production plafonne actuellement à 893 MW.

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