La Côte d’Ivoire célébre la Journée mondiale sans sachets plastiques

Dakar – La Côte d’Ivoire, à l’instar de toute la communauté internationale, a célébré lundi, la Journée mondiale sans sachets plastiques.

Dans un message du gouvernement ivoirien, la ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Mme Anne Désirée Ouloto a rappelé que dans le monde, environ 500 milliards de sachets plastiques sont distribués chaque année, et utilisés en moyenne pendant seulement 20 minutes, avant d’être immédiatement jetés dans la nature, qu’ils polluent pendant plus de 400 ans.

Et d’ajouter que si ce rythme effréné de pollution en sacs de plastiques se maintient, il y aura plus de déchets plastiques que de poissons dans les océans à l’horizon 2050, et environ 99 pc des oiseaux marins auront ingéré du plastique.

Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le coût des dommages sur les écosystèmes, le tourisme et la pêche, causés par les déchets plastiques jetés en milieu marin, est évalué au minimum à 13 milliards de dollars chaque année, a-t-elle déploré.

Et de rappeler que face à ce constat, la responsabilité de tous est engagée face à cette grande menace que sont les sachets plastiques, faisant savoir que la solution existe à savoir : le recours aux sacs et contenants réutilisables dont la promotion doit être encouragée.

Voici le bulletin de l’écologie en Afrique pour la journée du mardi 04 juillet :

Sénégal :

— Le projet « Décentralisation des fonds climat » (DFC) a décidé de mener des activités de sensibilisation en vue de conscientiser les populations de la région de Kaffrine (Centre-ouest du Sénégal) sur la question du changement climatique, a annoncé, lundi, son coordonnateur, Momath Talla Ndao.

 »DFC est un projet consacré à la résilience des communautés des collectivités locales. Il est financé par le Département fédéral pour le développement international (DFID) et piloté par l’ONG Innovation, environnement, développement en Afrique (IED Afrique) », a expliqué M. Ndao à l’agence de presse sénégalaise APS.

Gabon :

— Le Fonds vert pour le climat (GFC) va financer au Gabon, à travers la Caisse des dépôts et de consignations (CDC) et le Conseil national climat (CNC), plusieurs programmes et appuis préparatoires dans le cadre de la lutte contre les effets des changements climatiques (études, stratégies, renforcement de capacités).

Les secteurs concernés sont l’énergie, la forêt, l’affectation des terres, le secteur pétrolier, l’habitat, le logement, le transport, la gestion des déchets et l’adaptation du littoral aux changements climatiques, selon des médias locaux.

Le GFC a pour objectif principal la réalisation de transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables. Il vise à mettre en place des projets pour combattre les effets des changements climatiques, accessibles aux acteurs économiques locaux.

Kenya :

— L’entreprise « Ocean Sole » a mis en place un circuit pour la collecte des vieilles tongs et sandales dans les plages kényanes en vue d’en faire la base d’un système de recyclage original visant à valoriser ces déchets.

Ainsi, environ 400.000 tongs usagées et abandonnées en bord de mer sont ramassées chaque année pour les transformer en jouets, en bijoux, ou encore en œuvres d’art, soulignent des médias locaux.

Lancée à l’initiative de Julie Church, une biologiste kényane au sein d' »Ocean Sole », l’opération consiste d’abord en la collecte de ces tongs sur les plages par des associations avant d’être déposées dans un atelier d’artistes à Nairobi où les chaussures sont lavées, puis travaillées par une cinquantaine d’artisans qui leur donnent une seconde vie.

Burkina Faso :

— Le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD) a organisé, les 29 et 30 juin à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest, une formation au profit des journalistes et des communicateurs des différents ministères sur le thème : «Enjeux du changement climatique pour le développement socio-économique et culturel du Burkina Faso».

La rencontre a permis de partager un certain nombre d’actions menées par le ministère en charge de l’environnement en lien avec la question.

Selon la presse locale, les journalistes se sont familiarisés, entre autres, sur les mots-clés du changement climatique, les processus de négociations sur le plan international à travers les Conférences des parties (COP) et sur le contenu des différents documents élaborés.

HA/SI/KS/LA/LS.