ActualitésLa croissance « verte » en Afrique exige 450 milliards de dollars de financements (Experts)

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Terre-Mère
20 Juin

La croissance « verte » en Afrique exige 450 milliards de dollars de financements (Experts)

Abidjan – Les petites et moyennes entreprises (PME) africaines ont besoin d’investissements de l’ordre de 450 milliards de dollars USD dans la technologie verte pour s’ériger en véritable moteur de croissance économique, ont insisté, mercredi à Abidjan, des experts et spécialistes internationaux.

La transformation d’un monde sans fossiles « exigerait 1.000 milliards de dollars par an d’ici à 2020 » a indiqué le DG de l’African Guarantee Fund (AGF), une institution de la Banque africaine de développement, Félix Bikpo.

Environ deux tiers de cette somme, soit 670 milliards de dollars, iraient aux pays en développement notamment à l’Afrique pour la moitié, a poursuivi M. Bikpo, lors d’un colloque international sur le « financement de la croissance verte en Afrique ».

Pour être un véritable moteur de croissance, le besoin de financement des PME africaines s’élevait déjà, il y a quelques années, à plus de 150 milliards de dollars. Aujourd’hui, ces PME doivent investir dans la technologie verte en vue de favoriser un environnement écologiquement viable pour la pérennité de nos économies.

Pour cela, le besoin de financement de cette catégorie d’entreprises s’accroitrait de plus de 300 milliards de dollars, a-t-il ajouté.

Les PME africaines ont « une difficulté particulière à accéder aux crédits. Plus de 50% des demandes de ces PME sont rejetées alors que ce sont elles qui vont nous conduire au développement durable » a déploré de son côté Arancha Gonzalez, directrice du Centre du commerce international (ITC), une agence de l’Organisation mondiale du commerce.

Ceci dit, la réunion d’Abidjan entend proposer un changement des méthodes d’évaluation de risque des institutions financières et de les adapter davantage à la réalité et aux besoins des PME, a-t-elle poursuivi.

« Notre objectif d’ici à 2020 est de permettre au secteur financier privé de contribuer à réduire d’au moins 1% le gap de financement vert », a souligné Mme Gonzalez.

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