ActualitésLe Danemark est à la 13ème place du classement de Climate Change Performance Index 2018

Actualités

11 Déc

Le Danemark est à la 13ème place du classement de Climate Change Performance Index 2018

Copenhague – Le Danemark est tombé à la 13ème place du classement de Climate Change Performance Index 2018, publié lors du sommet de la COP23 tenu récemment à Bonn, après avoir dominé le classement il y a seulement deux ans.

En 2017, le pays nordique est tombé à la 13ème place sur l’indice compilé par le groupe environnemental allemand Germanwatch en collaboration avec NewClimate Institute.

Aujourd’hui, il vient au 17ème rang des 56 pays responsables de plus de 90% des émissions mondiales de CO2.

Cette position va à l’encontre des résultats d’un récent sondage d’Edelman Intelligence, réalisé pour le compte de la société d’énergie Ørsted, ayant révélé que 82% des Danois estiment qu’il est important de créer un monde alimenté exclusivement par l’énergie durable.

Le Danemark faisait partie d’un groupe de 13 pays – Chine, États-Unis, Allemagne, France, Canada, Royaume-Uni, Japon, Corée du Sud, Pologne, Suède, Taiwan et Pays-Bas – qui considèrent le changement climatique comme une menace mondiale plus grande que le terrorisme.

Toutefois, le pays a fait un grand pas à la COP23 en rejoignant une coalition de 15 pays qui s’est engagée à éliminer progressivement le charbon de la production d’énergie. Actuellement, le Danemark possède trois grandes centrales électriques au charbon.

« Le prix de l’énergie durable baisse rapidement et nous avons atteint un point où les nouveaux parcs éoliens offshore sont moins chers que les centrales au charbon au Danemark », a déclaré le ministre de l’Energie et du climat, Lars Christian Lilleholt.

« Nous devons donner le bon exemple. Lorsque nous demandons à d’autres pays dans le monde – et pas seulement aux pays en développement – de changer, il est important que nous soyons à l’avant-garde », a-t-il affirmé.

********************

.- Stockholm-Le Premier ministre suédois Stefan Löfven et la ministre de la Coopération internationale pour le développement et du climat et vice-Premier ministre, Isabella Lövin, prendront part, mardi à Paris, au sommet international sur le climat One Planet Summit.

Ce Sommet, qui intervient deux ans après la conclusion de l’accord historique sur le climat, a pour but d’élever le niveau d’ambition en matière de changement climatique et de mise en œuvre de cet accord.

**********************

.- Reykjavík- Des recherches sur les vieux os de morue en Islande ont révélé l’impact du changement de la température de la mer et des siècles de pêche sur le stock de morue.

Selon le biologiste Guðbjörg Ásta Ólafsdóttir, il existe des signes évidents de changement dans le stock de morue suite à une augmentation de la pêche à la fin des années 1800.

En examinant la combinaison de carbone et d’azote dans les os, on peut apprendre beaucoup sur la position de la morue dans la chaîne alimentaire, ainsi que sur sa nourriture.

« Cela a été constant pendant des centaines d’années, mais nous pouvons voir une nette diminution de ces chiffres au cours de la dernière partie des années 1800, ainsi que les premières parties du 20ème siècle », a-t-il indiqué.

Pour cet expert, l’explication la plus probable doit être la pêche. « L’industrie retire les plus gros poissons de l’océan et des chalutiers ont commencé à émerger pendant cette période, ce qui peut affecter la biosphère des fonds océaniques et la nourriture disponible pour les poissons », a-t-il noté.
.- Helsinki – Le secrétaire d’Etat Jari Partanen va représenter la Finlande au cours de la réunion des ministres européens de l’agriculture qui se tient à Bruxelles du 11 au 12 décembre, indique le ministère de l’Agriculture et des Forêts.

La rencontre a pour objectif de décider des possibilités de pêche dans les régions de l’Atlantique Nord-Est et de la mer du Nord pour 2018, souligne un communiqué du département.

Un exposé de la Commission européenne sur la future politique agricole commune est également à l’ordre du jour.

Les sujets à examiner comprennent la proposition de la Commission d’interdire la pêche commerciale de l’anguille dans les eaux marines de l’Union, y compris dans la mer baltique.

Une note de la Commission datée le 29 novembre sur la future politique agricole commune figure également à l’ordre du jour. Elle expose les idées de base de la Commission sur la manière de réformer la politique agricole commune (PAC).

« Du point de vue finlandais, les objectifs généraux de la réforme décrits dans la note sont appropriés et pertinents. Les possibilités pour les États membres de décider du contenu, du suivi, du contrôle et des sanctions relatifs aux régimes de soutien agricole qu’ils appliquent seraient considérablement accrues », relève le communiqué.

La Finlande soutient l’idée de la Commission visant à donner plus de pouvoirs aux États membres dans la conception des régimes de soutien. La politique agricole commune devrait continuer à être axée sur le marché, mais une compensation suffisante devrait être accordée pour les circonstances défavorables telles qu’une période de croissance plus courte et les coûts plus élevés qui en découlent pour s’assurer que les activités agricoles se poursuivent dans toutes les régions.

Selon le ministère, « la Finlande envisage d’assurer un niveau élevé de sécurité alimentaire et de bien-être des animaux, en tenant dûment compte de la protection de l’environnement et de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique comme approches appropriées pour l’avenir de l’agriculture européenne ».

************************

.- Oslo- La marque américaine Tesla réalise l’une de ses meilleures performances dans le marché norvégien des voitures électriques sur le seul mois de novembre, avec 996 unités écoulées.

Stimulée par les craintes liées à la mise en place de la « taxe Tesla », les ventes de la marque californienne ont explosé en Norvège au mois de novembre. S’accaparant les deux premières places du classement et plus de 30 % des ventes « full electric », Tesla a immatriculé 501 Model S et 496 Model X, soit 996 véhicules au total.

La troisième place revient au Mitsubishi Outlander PHEV tandis que la Volkswagen e-Golf, qui avait enregistré plus de 1100 immatriculations en octobre, dégringole en quatrième position avec 359 exemplaires écoulés.

Sur l’ensemble du mois de novembre, les véhicules branchés ont représenté près de 43 % des ventes de véhicules neufs sur le sol norvégien avec un total de 5813 immatriculations.
Dans le mix global, le tout électrique représente 20 % du marché et l’hybride rechargeable environ 23 %. Le reste des ventes est réparti entre les modèles essence (24 %), diesel (21 %) et hybrides (12%).

Avec plus de 6.000 immatriculations, la Volkswagen e-Golf demeure le modèle le plus vendu sur le marché norvégien en 2017. Un podium complété par la BMW i3 et le Mitsubishi Outlander avec respectivement 4524 et 3543 exemplaires écoulés.

.- La Norvège, principal bailleur de fonds des programmes de protection de la forêt amazonienne, a annoncé que ses paiements pour le Brésil est fortement réduit cette année par rapport à l’année dernière.

Le Brésil a reçu 350 millions de couronnes (42 millions USD) sur la base du taux de déforestation en Amazonie en 2016, a précisé un communiqué du gouvernement norvégien.

Cette réduction est due « à une déforestation accrue et à des exigences plus strictes pour les résultats que le Brésil doit fournir pour être payé ».

Il s’agit d’une forte baisse par rapport aux années précédentes, avec des contributions de 925 millions de couronnes par an en moyenne sur la période 2009-2016.

« Cela montre que le système basé sur les résultats fonctionne », a déclaré le ministre norvégien du climat et de l’environnement, Vidar Helgesen.

« Lorsque la déforestation augmente, les paiements diminuent. Je suis cependant heureux de constater que les chiffres initiaux de déforestation pour 2017 montrent une réduction. Si confirmé, cela entraînerait une augmentation des paiements l’année prochaine », a indiqué le ministre, cité dans le communiqué.

La réduction de la déforestation dans l’Amazonie brésilienne au cours de la dernière décennie a été l’une des mesures les plus importantes au monde pour atténuer le changement climatique.

Au cours de l’année forestière 2016 (août 2015-juin 2016), la déforestation dans la partie brésilienne de l’Amazonie a augmenté de 27% par rapport à l’année précédente.

Selon le département, « la déforestation totale s’élevait à 7,893 km², soit environ le quart de la superficie de la Belgique ».

« La réduction du paiement annuel ne doit en aucun cas être interprétée comme un affaiblissement de nos obligations vis-à-vis du Brésil », a expliqué M. Helgesen.

Dans une perspective historique, la déforestation dans l’Amazonie brésilienne est encore faible. La déforestation en 2016 est d’environ 60 pour cent inférieure à celle de la décennie 1996-2005. Durant cette période, 19.500 km2 de forêt pluviale ont disparu chaque année.

« Je suis heureux que les autorités brésiliennes semblent avoir pris au sérieux la déforestation accrue. Elles sont toujours engagées à maintenir la déforestation sous contrôle et à rétablir la tendance baissière de la déforestation en Amazonie », a ajouté le responsable norvégien.

Les chiffres préliminaires de déforestation du Brésil pour l’année forestière 2017 annoncés en octobre indiquent que la déforestation en Amazonie brésilienne a diminué de 16% par rapport à 2016.

La Norvège, qui doit sa prospérité à la production d’hydrocarbures, est le principal contributeur au fonds de préservation de la forêt amazonienne mis en place en 2008 par le Brésil pour lutter contre la déforestation, facteur du réchauffement climatique.

Voir Aussi