Le Danemark a fait un investissement important dans le développement de l’énergie éolienne en Afrique

Copenhague – Avec un engagement de 600 millions de couronnes, le Danemark a fait un investissement extraordinairement important dans le développement de l’énergie éolienne en Afrique, indique un communiqué du ministère danois des Affaires étrangères.

La ministre de la Coopération au développement, Ulla Tørnæs, a approuvé ce cofinancement danois pour la construction d’un parc éolien de 54 éoliennes, soit 100 MW, près de la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.

L’investissement total dans le parc éolien s’élève à 1,26 milliard de couronnes, dont Danida Business Finance contribue pour 600 millions de couronnes. Le projet sera proposé par des entreprises danoises.

« La participation du secteur privé est cruciale pour que les projets de développement en Afrique soient durables à long terme. Danida Business Finance permet de mettre en œuvre des projets d’infrastructures publiques dans des pays où il est difficile d’attirer des financements aux conditions du marché. De cette manière, le Danemark soutient les investissements des pays en développement dans des solutions créatrices de croissance », a souligné Mme Ulla Tørnæs.

Le parc éolien sera en mesure de fournir de l’énergie durable à plus de cent mille ménages dans un pays où moins d’un tiers a accès à l’électricité. L’objectif de l’Éthiopie est d’accéder à l’électricité pour tous d’ici 2025.

L’Ethiopie est l’un des pays les plus pauvres du monde et où le changement climatique entraîne une sécheresse fréquente et généralisée. Les centrales hydroélectriques dominent l’approvisionnement en électricité, ce qui rend la production vulnérable en période de pénurie d’eau.

Le Danemark, soucieux de contribuer à la croissance économique durable dans les pays en développement, met l’accent sur des domaines dans lesquels il dispose d’une expertise, de ressources et d’intérêts particuliers, comme l’énergie éolienne.

.- L’abattage récemment au Danemark de milliers de canards après l’apparition d’une forme bénigne de grippe aviaire aurait pu être évité, selon le directeur de la ferme biologique où ces oiseaux ont été élevés.

Les canards ont été abattus à Vinderup, dans le nord-ouest du Jutland, en raison d’une épidémie de grippe aviaire. Mais cela aurait pu être évité si les producteurs de la ferme biologique avaient eu les moyens d’éloigner les oiseaux sauvages de leurs troupeaux, a affirmé Martin Daasbjerg, un éleveur de canards.

Daasbjerg a indiqué qu’on lui avait refusé l’autorisation d’utiliser des drones et des feux d’artifice pour faire fuir les oiseaux sauvages de son commerce au début de cette année.

« Nous parlons de l’Administration vétérinaire et alimentaire danoise, du ministère de l’Environnement et de l’alimentation, des autorités aéronautiques et de la police », a-t-il expliqué.

Un seul oiseau sauvage infecté par le virus de la grippe aviaire qui se pose parmi les canards peut faire en sorte qu’un ou plusieurs oiseaux de la ferme attrapent la maladie, dont la conséquence finale est un abattage à grande échelle comme celui de Vinderup.

Thomas Danielsen, membre du comité parlementaire sur l’environnement et l’alimentation du parti libéral au pouvoir, a déclaré qu’il s’adresserait sur cette affaire au ministre de l’Environnement et de l’alimentation, Jakob Ellemann-Jensen.

.- L’EUBCE 2018 (European Biomass Conference & Exhibition), la plate-forme leader pour la collecte, l’échange et la diffusion de savoir-faire scientifique et industriel dans le domaine de la biomasse, aura lieu le 14 mai à Copenhague.

La conférence combine l’une des plus grandes rencontres sur la science et la technologie de la biomasse avec une exposition industrielle, attirant des professionnels de la biomasse du monde entier, indique un communiqué des organisateurs.

Le programme de la conférence abordera des sujets allant de la biomasse aux bio-liquides et aux biocarburants, en passant par la chaleur et l’électricité, le transport et les produits bio-sourcés.

Il couvrira tous les aspects de chaque chaîne de valeur, de l’approvisionnement et de la logistique aux technologies de conversion, de l’application industrielle des résultats de recherche aux impacts sur l’environnement, des aspects commerciaux aux stratégies politiques, notamment le rôle de la biomasse.

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.- Oslo – La découverte d’une loutre reproductrice a mis en attente la construction d’un port de plaisance en Norvège jusqu’à ce que la présence de cette espèce protégée sur le site soit clarifiée.

« Les travaux de construction sur le site de Bremanger, dans le comté de Sogn og Fjordane, ne peuvent pas continuer tant que l’on n’a pas établi si la zone est ou non un lieu de reproduction pour l’animal », a rapporté le journal local Firdaposten.

La découverte d’une loutre d’élevage a été signalée à la municipalité de Bremanger. L’animal aurait été vu dans la même zone que les travaux de construction de la cale de halage.

Une espèce protégée en Norvège depuis 1982, le mammifère carnivore semi-aquatique est classé comme une espèce en voie de disparition par la filiale norvégienne de l’ONG environnementale les « Amis de la Terre ».

Les rapports d’observation de l’animal sont pris au sérieux par les autorités municipales de Sogn og Fjordane, a déclaré à la presse la conseillère Heidi Sandvik, tandis qu’un représentant d’Iglandsvik Marina a souligné que la zone était contrôlée.

Les loutres en Norvège vivent dans les zones côtières et intérieures, selon les Amis de la Terre.

À l’intérieur des terres, l’animal a tendance à se déplacer d’un endroit à l’autre et peut parcourir jusqu’à 10 à 20 kilomètres par jour, à la recherche de nouvelles voies navigables où il peut chasser les poissons.

Le long de la côte, les loutres restent dans des zones plus petites, où l’accès au poisson est meilleur.

« Mais l’existence de cet animal est un peu rare à Sogn og Fjordane », a déclaré au journal VG le chercheur et expert en loutres Jiska Joanneke Van Dijk de l’Institut norvégien de recherche sur la nature.

L’observation d’un animal peut signifier que d’autres sont présents dans la région. Beaucoup de loutres se noient dans des pièges à poissons dans les zones côtières, de sorte que la décision de suspendre les travaux de construction est logique, a ajouté le chercheur.

.- Des inondations printanières annoncées par les experts météorologiques norvégiens sont maintenant de plus en plus susceptibles d’affecter les régions orientales du pays.

Les inondations potentielles ont été comparées aux fameuses inondations de juillet 1995 dans l’est de la Norvège, qui était elle-même la pire du genre pour de la région depuis le 18ème siècle.

La fonte soudaine de la neige par temps chaud a provoqué l’inondation de 1995, qui aurait coûté deux milliards de couronnes à la Norvège.

Des conditions similaires en 2018 ont été prédites par les météorologues dès mars de cette année, rapporte la télévision locale NRK.

« Il y a toutes les raisons de penser que la situation ressemble à celle de 1995 avec beaucoup de neige dans les montagnes et une longue période de froid », a déclaré le chercheur climatique Øyvind Paasche du Centre de recherche climatique de Bjerknes au radiodiffuseur.

Les niveaux d’eau de plusieurs rivières de l’est de la Norvège seraient désormais en hausse en raison du temps chaud du printemps.

Le professeur Atle Nesje du Département des sciences de la Terre de l’Université de Bergen a estimé que les niveaux d’eau devraient augmenter dans les prochains jours.

« Il y a beaucoup de fonte de la neige causée par les fortes températures diurnes, et des niveaux élevés de précipitations sont attendus dans les prochains jours. Cela augmente le risque d’inondation dans l’est de la Norvège », a-t-il déclaré.

Le service d’information sur les avertissements météorologiques varsom.no considère actuellement les niveaux de risque d’inondation comme « orange » – le troisième des cinq niveaux d’alerte – pour les comtés de Buskerud, Oppland et Hedmark.

« Ce qui a caractérisé les conditions cette année a été des niveaux de neige relativement élevés dans les vallées de l’est de la Norvège, combinés avec la fin du printemps, ce qui soulève des préoccupations d’inondation lorsque le temps chaud se combine avec la pluie. C’est exactement ce que nous aurons dans les deux ou trois prochains jours « , a ajouté M. Nesje.

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.- Riga- Le fournisseur d’énergie indépendant Elektrum Lietuva, qui fait partie du groupe énergétique letton Latvenergo, lance une nouvelle initiative visant à aidera les résidents et les entreprises à installer des panneaux solaires à partir de mai 2018.

Le PDG d’Elektrum Lietuva, Martynas Giha, affirme que la société est la première sur le marché à fournir de tels services.

« Nous voyons le changement, nous voyons que les consommateurs veulent une attitude personnelle, une offre personnelle, ils veulent être producteurs et contribuer à un environnement plus propre. (…) Nous faisons un pas assez inattendu sur le marché de l’énergie comme nous n’avons pas un seul fournisseur entrant en Lituanie avec une telle proposition », a déclaré Giha lors d’une conférence de presse jeudi.

Les tendances en matière d’énergie renouvelable ont eu un impact sur la décision, a indiqué la compagnie, y compris les objectifs de l’État fixés dans le cadre de la stratégie énergétique nationale.

Elektrum Lietuva est présent en Lituanie depuis 2008 et compte environ 7100 clients.