ActualitésDanemark : AquaGlobe, un nouveau centre de solutions d’eau voit le jour à Skanderborg

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08 Mar

Danemark : AquaGlobe, un nouveau centre de solutions d’eau voit le jour à Skanderborg

Copenhague – AquaGlobe, un nouveau centre de solutions d’eau, vient de voir le jour récemment à Skanderborg, au Danemark, avec pour vocation de connecter les acteurs les plus innovants et les plus ambitieux dans le secteur de l’eau et de fournir des solutions pour faire face aux menaces mondiales telles que la pénurie d’eau, les inondations et la pollution.

Fondée par la société de services publics danoise Skanderborg Forsyning et co-détenue par onze partenaires, AquaGlobe est la manifestation de l’engagement de plusieurs acteurs de l’industrie à créer un centre de solutions pour l’eau. Conjointement avec les acteurs clés de l’industrie, le centre développe et teste des technologies nouvelles de l’eau, qui soient innovantes et durables directement dans le réseau d’approvisionnement.

Près de 130 acteurs clés de l’industrie de l’eau au Danemark ont pris part à la cérémonie d’inauguration de cette structure, lors d’une journée émaillée de conférences et de démonstrations axées sur la croissance économique, les emplois et la durabilité.

« Lorsque nous joignons nos efforts, nous pouvons utiliser nos forces pour unifier les opérations quotidiennes au niveau local avec l’exportation et avec une forte contribution aux objectifs mondiaux de de durabilité », a affirmé le PDG de Skanderborg Forsyning Jens F. Bastrup.

Depuis longtemps, le Danemark occupe une position de leader dans le secteur de l’eau avec des solutions innovantes et des technologies qui attirent l’attention internationale, a-t-il indiqué, ajoutant que pour maintenir cette position, le secteur danois de l’eau doit continuer à explorer de nouvelles technologies et solutions.

Avec ses installations d’essais, son laboratoire d’innovation mondiale et ses salles d’exposition, AquaGlobe offre aux parties prenantes une excellente occasion de poursuivre de telles expériences et d’explorer de nouvelles technologies pour contribuer à la transition verte, a pour sa part souligné Philipp Schröder, professeur à l’université d’Aarhus.

La vision d’AquaGlobe s’appuie sur les Objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD) et l’Accord de Paris sur le changement climatique. Déterminé à contribuer aux objectifs pour l’eau et l’assainissement (ODD6), AquaGlobe croit en l’importance de la coopération de l’industrie de l’eau et de la création de « Partenariats pour les objectifs » (SDG17) afin de développer des solutions efficaces, innovantes et durables.
.- Vers 2035, les centrales danoises d’énergie changeront de nature pour passer de la production de chaleur et d’électricité à ce qu’on appelle des « centrales énergétiques », combinant l’électricité avec différents types de biomasse en vue de leur conversion en produits énergétiques, révèle une nouvelle étude du gestionnaire de réseau de transport national danois, Energy net.

Cette nouvelle conception des centrales électriques en tant que centrales énergétiques est un élément central du scénario futur qu’Energy net présente dans sa nouvelle étude, « System perspective 2035 ».

L’étude prend son point de départ dans trois scénarios internationaux, où les gestionnaires de réseau de transport européens analysent les développements dans les années à venir dans une Europe avec des objectifs climatiques rigoureux et une baisse des prix de l’énergie solaire, éolienne et électrique.

L’étude examine les possibilités que ces scénarios présentent pour le Danemark et le système énergétique danois, explique Anders Bavnhøj Hansen du département Electricity Transmission System d’Energy Net et co-auteur de l’étude.

« Dans les trois scénarios européens, une croissance significative de la production d’électricité à partir de l’énergie éolienne et solaire dans la région de la mer du Nord est projetée, créant des périodes où il y a un excès d’énergie qui peut être intégré dans d’autres secteurs », a-t-il soutenu.

L’étude montre que le Danemark pourrait devenir un pays attractif lorsqu’il s’agit d’utiliser un surplus d’énergie abordable pour les batteries, les voitures électriques et le chauffage urbain, ainsi que dans de nouvelles centrales qui traitent différents types de biomasse, a-t-il indiqué.

Le plus ambitieux des trois scénarios révèle qu’en 2040 il y aura jusqu’à 2.000 heures, où la production d’électricité éolienne et solaire dans la région de la mer du Nord sera supérieure à la consommation et environ 400 heures où la production d’électricité est 15-20% plus élevée que la consommation d’électricité dans toute la zone.

Une autre tendance qu’Energynet a incluse dans son analyse est la croissance de la mise en place d’installations de batteries et d’accumulateurs solaires dans les ménages privés, en raison de la baisse des prix de ces technologies – et de leurs implications pour le système électrique.

Les calculs montrent que des solutions comme celles-ci – typiquement une centrale solaire de 6-12 kWc et une batterie de 15-25 kWh – n’entraîneront pas une sortie du réseau des consommateurs, car la production de cellules solaires est très intense en été, ce qui la rend trop chère à économiser jusqu’à l’hiver.

En outre, l’étude souligne l’utilisation répandue du chauffage urbain au Danemark, qui peut utiliser la chaleur excédentaire produite par la centrale énergétique, de bonnes connexions aux réseaux électriques d’outre-mer, ainsi que le fait que le Danemark contient un système de gaz bien développé.

Enfin, le secteur énergétique danois possède une solide expérience dans la gestion de la biomasse et dans l’élaboration de politiques énergétiques axées sur le développement de systèmes énergétiques intégrés et holistiques.

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.-Stockholm- Le groupe d’Etat suédois Vattenfall a annoncé qu’il faisait équipe avec la Caisse des Dépôts (France) et l’Allemand WPD Power pour faire une offre dans un appel d’offres français.

Vattenfall, qui a des activités éoliennes en Suède, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, au Danemark et en Allemagne, a dévoilé un plan d’investissement de 46 milliards de couronnes (5,6 milliards de dollars) pour 2018-2019 dont 13 milliards pour l’énergie éolienne.

L’entreprise, qui produit la plus grande partie de son électricité à partir de l’énergie nucléaire, a vendu ses activités de production de lignite en Allemagne en 2016 et a indiqué qu’elle concentrerait ses investissements sur les énergies renouvelables.

Dix entreprises ont été sélectionnées pour le projet éolien de Dunkerque, évalué à 250-750 MW, et le gagnant de l’appel d’offres serait annoncé au cours de la seconde moitié de 2018, a indiqué Vattenfall.

« Les offres seront finalement jugées sur trois critères : le prix, l’optimisation de la zone éolienne et la prise en compte de l’environnement », indique le communiqué.

Vattenfall a passé ces dernières années à réduire ses coûts à la suite d’une expansion financièrement désastreuse au-delà de son marché nordique, qui s’est soldée par d’importantes réductions de valeur.

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.-Reykjavík- Le gouvernement islandais a annoncé avoir alloué 12 millions de couronnes islandaises (120.000 USD / 97.000 EUR) pour l’élaboration d’une politique climatique et d’un plan d’action pour les sièges des ministères.

Le projet, qui sera piloté par le ministère de l’Environnement et des ressources naturelles, a pour objectif de faire des ministères du gouvernement un bon exemple environnemental en réduisant les émissions de gaz à effet de serre résultant de leurs activités et en les rendant aussi neutres en carbone dès que possible.

Les fonds seront utilisés pour embaucher des spécialistes et des consultants, ainsi que pour des actions directes visant à réduire les émissions provenant des activités des ministères.
Le gouvernement considère qu’il est important que les ministères soient un bon exemple en matière de politique sur le changement climatique, qui devrait être achevée cette année.

L’échéance initiale du plan d’action était l’année dernière, mais l’achèvement a été retardé par la dissolution inattendue du gouvernement et les élections subséquentes.

Dans le cadre du plan d’action, les institutions publiques auront accès à des conseils sur la façon de mettre en place leur propre stratégie et plan d’action en matière de politique climatique.

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.- Oslo- Le gouvernement norvégien a décidé de porter à 1.278 le nombre de baleines susceptibles d’être harponnées dans ses eaux durant cette année.

Cette mesure, qui représente une hausse de 28% par rapport à l’an dernier, vise à donner une forte impulsion à cette activité vivement critiquée par les défenseurs des animaux.

Les chasseurs de baleines peinent, depuis plusieurs années déjà, à remplir les quotas accordés par le gouvernement, tandis que le nombre de bateaux engagés dans ces opérations ne cesse de diminuer.

« J’espère que les quotas et la fusion des zones de pêche constitueront un bon point de départ pour une bonne saison de chasse pour le secteur baleinier », a déclaré le ministre de la Pêche, Per Sandberg, dans un communiqué.

La Norvège et l’Islande sont les seuls pays au monde qui autorisent la chasse à la baleine.

Le Japon pratique aussi la chasse mais officiellement à des fins scientifiques, même si une grande partie de la viande est ensuite écoulée sur le marché.

Malgré un moratoire international mis en place par la Commission baleinière internationale (CBI) depuis 1986, le pays scandinave a repris la chasse au petit rorqual (ou baleine de Minke) en 1993, jugeant la population de cétacés suffisamment abondante.

Les eaux norvégiennes abritent plus de 100.000 de ces baleines.

L’activité connaît cependant un fort déclin : alors qu’ils étaient environ 350 en 1950, le nombre de bateaux norvégiens pratiquant cette chasse est tombé à 11 en 2017, un chiffre quasiment divisé par deux par rapport à 2016.

Le nombre de prises a parallèlement sensiblement reculé, de 660 cétacés harponnés en 2015 à 432 l’an dernier (sur un quota de 999), le chiffre « le plus bas depuis de nombreuses années » de l’aveu même du ministère. Une partie de la viande est ensuite exportée vers le Japon.

Les professionnels se sont plaints de l’engorgement des usines de conditionnement à terre, du coût élevé du carburant ou de zones de chasse trop éloignées. Mais, pour les défenseurs des animaux, cette tendance traduit une désaffection des consommateurs pour la viande de baleine.

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.- Riga- Les centrales hydroélectriques de Lettonie ont produit en janvier 2018 deux fois plus d’électricité que durant la période correspondante de l’année dernière, selon des données publiées par le Bureau central des statistiques.

En janvier de cette année, les centrales hydroélectriques de Lettonie ont généré 533 millions de kWh d’énergie électrique, contre 267 millions de kWh en janvier 2017.

Les centrales combinées de production de chaleur et d’électricité (cogénération) ont produit 351 millions de kWh d’électricité en janvier, en baisse de 26,9% par rapport à janvier dernier.

Les parcs éoliens en Lettonie ont produit 15 millions de kWh d’énergie électrique au cours de la même période, ce qui est similaire à la période correspondante de l’année dernière.

En 2017, les centrales hydroélectriques de Lettonie ont généré 4,368 milliards de kWh d’électricité, les centrales de cogénération 2,968 milliards de kWh et les parcs éoliens 153 millions de kWh.

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