Le Danemark aura probablement rendez-vous cette semaine avec la première neige de l’hiver

Copenhague – Le Danemark aura probablement rendez-vous plus tard cette semaine avec la première neige de l’hiver, selon les prévisions de la météorologie nationale DMI.

« Vers la fin de la semaine 46, un système de basse pression passera probablement par le nord-ouest du pays. A sa descente, nous pouvons avoir des averses de neige », a indiqué Martin Lindberg, de la DMI.

Les semaines 47 et 48 (la quinzaine qui débute le 20 novembre) connaîtront un flux régulier d’air froid du nord-est et de l’est pouvant provoquer des chutes de neige, qui pourraient être « particulièrement fortes sur les côtes orientales ».

Cependant, la DMI s’attend à ce que les températures augmentent de nouveau et causer ainsi la fonte des neiges.

De son côté, Nitzan Cohen, un météorologue suédois prédit que le sud de la Suède peut s’attendre à « l’hiver le plus froid en cinq ans » et qui sera comparable à celui de 2012-13.

Alors que le Danemark a tendance à être plus influencé par l’Atlantique, la Suède est plus encline à se baigner dans les vents de Sibérie.

Le climatologue Mikael Scharling, qui a compilé un graphique comparant les quatre derniers hivers à des températures moyennes enregistrées entre 1961 et 1990, estime que dans l’ensemble il y aura plus de gelées nocturnes et plus de surfaces glacées.

.- L’action de Vestas, leader mondial de fabrication des turbines éoliennes, a été vivement attaquée jeudi, la société ayant déclaré que sa rentabilité risquait de se dégrader à l’avenir, tout en prévenant que le projet de réforme fiscale aux Etats-Unis pourrait affecter ses ventes sur place.

L’avertissement de Vestas fait suite à ceux de ses concurrents Siemens Gamesa et Nordex, dont les actions ont perdu jusqu’aux deux tiers de leur valeur cette année.

« Vestas a évité la pression sur les prix dont ses concurrents parlent depuis ces six derniers mois, mais le directeur général a confirmé que le groupe est à présent aussi touché », a déclaré Casper Blom, analyste à la banque d’investissement nordique ABG Sundal Collier.

Vestas a ramené sa prévision de marge opérationnelle à 12%-13% pour cette année contre 12%-14% auparavant, en raison notamment d’une concurrence accrue.

Il prévoit aussi un chiffre d’affaires de 2017 de 9,50 à 10,25 milliards d’euros au lieu de 9,25-10,25 milliards.

Les fournisseurs des Etats-Unis, deuxième marché mondial de l’éolien, bénéficient depuis 2015 d’un crédit d’impôt de 2,4 cents par kilowatt/heure (kWh). Le projet de réforme fiscale ramènerait ce crédit d’impôt à 1,5 cent par kWh, ce qui affecterait particulièrement Vestas, le plus présent sur le marché américain.

La directrice financière de Vestas, Marika Frederiksson, a déclaré que les commandes attendues cette année, qui seraient éligibles à des crédits d’impôt dans le cadre du régime actuel, pourraient être menacées si le projet de loi est adopté dans sa forme actuelle.

Elle a refusé d’en quantifier l’impact potentiel en soulignant le caractère hautement spéculatif d’une telle estimation.

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.- Stockholm- Les autorités suédoises préconisent de tester tous les wapitis adultes tués dans le comté de Jämtland pour la « maladie du wapiti fou », après que la pathologie s’est propagée près de la frontière suédoise.

La maladie contagieuse, officiellement appelée maladie débilitante chronique, est connue sous le nom de « maladie du wapiti fou » en raison de son lien avec la maladie de la vache folle.

Cette pathologie, qui se caractérise par une perte de poids chronique entraînant la mort de l’animal, est contagieuse entre le cerf et le renne, mais n’est pas connue pour passer des animaux aux humains.

Connue pour ne pas affecter les cervidés (animaux de la famille des cervidés), cette maladie est présente depuis longtemps en Amérique du Nord. Mais l’année dernière, elle a été détectée pour la première fois en Norvège et des cas ont été observés à quelques kilomètres de la frontière avec Jämtland.

« Nous pensons qu’il y a un risque élevé que la maladie se trouve dans l’ouest du Jämtland, car les cerfs malades en Norvège ont été trouvés si près de la frontière », a déclaré le vétérinaire de district Johan Olsson.

Le Conseil suédois de l’agriculture, l’Administration de l’alimentation, le Conseil administratif du comté de Jämtland et l’Association suédoise des chasseurs ont été associés aux efforts visant à suivre la maladie.

Jusqu’à présent, la surveillance de la maladie a été limitée aux animaux malades qui ont été abattus ou trouvés morts. Mais au début de l’année prochaine, tous les wapitis seront testés et des kits d’échantillonnage seront envoyés aux autorités du comté.

La Suède attend le feu vert de la Commission européenne pour lancer l’enquête à grande échelle, qui donnerait aux autorités une meilleure chance de limiter la propagation de la maladie si des animaux infectés sont trouvés.

En Norvège, les autorités ont annoncé un abattage sélectif de 2 000 rennes après la découverte de la maladie débilitante chronique chez un certain nombre d’animaux.

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.- Helsinki- Le groupe finlandais de technologie Wärtsilä a signé un protocole d’accord avec quatre grandes universités finlandaises pour collaborer à la mise au point d’une recherche de calibre mondial sur les futures applications durables des moteurs à combustion interne.

Les établissements universitaires participant à ce programme d’initiative de recherche sur les moteurs (ERI) sont l’Université Aalto, l’Université de technologie de Tampere, l’Université Åbo Akademi et l’Université de Vaasa.

L’ERI vise à créer un écosystème de recherche ouvert dans lequel des technologies de pointe impliquant des moteurs à combustion interne peuvent être développées avec d’autres partenaires et mûries pour répondre aux besoins futurs des secteurs de la navigation et de la production d’électricité.

« Ce type d’approche éco-systémique représente une coopération unique entre l’industrie et le monde universitaire. Ensemble, en utilisant nos propres compétences et domaines d’expertise, nous nous efforcerons ensemble de développer des solutions énergétiques durables basées sur l’utilisation de moteurs à combustion, au bénéfice de toutes les parties concernées », a déclaré Kari Hietanen, vice-président exécutif de Wärtsilä.

Les industries marines et de production d’énergie traversent une période de changement rapide et d’innovation.

Dans le secteur de l’énergie, les centrales électriques conventionnelles ne sont pas capables de réagir aux changements rapides de la production de sources renouvelables, telles que l’énergie éolienne et solaire. La solution Smart Power Generation de Wärtsilä est une réponse efficace à ce besoin, mais elle peut encore être améliorée grâce à l’utilisation de technologies en développement, explique un communiqué du groupe.

Le programme ERI favorisera une culture de recherche visant à créer des démonstrateurs impliquant des moteurs à combustion capables de répondre aux futurs besoins opérationnels avec la durabilité environnementale comme pilier central de toutes les plateformes développées.

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.- Oslo – L’Association norvégienne des pêcheurs a demandé aux autorités de légaliser la pêche des requins-taupes, une demande vivement critiquée par la principale organisation mondiale pour la conservation de la vie sauvage le Fonds mondial pour la nature (WWF), a rapporté jeudi le radiodiffuseur public NRK.

Selon l’association, il y a plus de requins-taupes dans la mer et c’est pourquoi les pêcheurs ont demandé au ministère norvégien du commerce, de l’industrie et de la pêche d’autoriser la pêche de cette espèce.

« Nous voulons, bien sûr, prendre soin de toutes les espèces présentes dans l’océan, mais quand nous voyons que c’est une ressource qui n’est pas exploitée, nous devons saisir les opportunités qu’offre la mer », a déclaré Kjell Ingebrigtsen, président de l’association.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a réagi fermement contre cette préposition, qualifiant le requin-taupe d’une espèce menacée.

« Il est très regrettable que les gens veuillent pêcher davantage de requins menacés. La liste rouge internationale montre que les stocks dans toute l’Europe sont mis en danger et en déclin », a déclaré Fredrik Myhre, conseiller pour la pêche et la conservation marine au WWF-Norvège.

« Si le stock devait montrer des signes d’amélioration, cela ne signifie pas automatiquement que les gens devraient pêcher davantage, mais nous ne devrions pas maintenir le stock de requins-taupes à un niveau bas et critique », a indiqué M. Myhre.

Selon l’Institut de recherches marines, les requins-taupes peuvent être capturés et mis en liberté pendant la pêche récréative. Il y a peu de tradition de manger de la requins-taupes en Norvège, et dans le passé, il était surtout exporté vers l’Europe centrale en tant que délice.

« C’est une tentative de créer une légitimité pour pêcher ces espèces très menacées. Le WWF espère que les autorités de pêche norvégiennes continueront à prendre soin des requins-taupes conformément aux obligations internationales », a relevé le WWF.