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16 Juil

Danemark: Les autorités d’Aalborg ferment la piscine d’eau de mer en raison d’infestation de rats dans la zone de baignade du port de la ville

Copenhague – Une infestation de rats dans la zone de baignade du port d’Aalborg a contraint les autorités de la ville du nord du Danemark à fermer la piscine d’eau de mer.

La municipalité de la ville, qui s’affaire à trouver une solution à l’invasion des rongeurs, a été contrainte de fermer jusqu’à nouvel ordre la piscine d’eau de mer d’Aalborg Havnebad après avoir trouvé un ou plusieurs rats dans la région.

La piscine du port a été fermée pendant le week-end, une mesure qui peut être prolongée en fonction de l’étendue de l’infestation, suivant la recommandation de l’autorité danoise de sécurité des patients.

Un rat a été découvert à l’intérieur d’un escalier qui fait partie de la plate-forme, mais il est actuellement incertain s’il y en a plus.

« Nous avons commencé à suspecter des rats parce que nous pouvions voir que l’un d’entre eux fouillait les marches », a déclaré Kaj Bjerregaard Jensen, directeur d’Aalborg Havnebad.

Le même responsable a déploré l’émergence de ce problème au vu de la popularité dont jouit la piscine pendant la saison estivale, estimant que la hausse des températures pourrait avoir contribué à la présence de « compagnons indésirés ».

« Peut-être que les rats aussi voulaient-il faire un plongeon pendant ce temps chaud », a-t-il dit.

– Un iceberg de 100 mètres de haut à la dérive menace les côtes groenlandaises, conduisant les autorités locales à évacuer ce week-end les personnes vivant à proximité de la côte.

La police du Groenland, territoire constitutif du Royaume du Danemark, a exhorté les habitants de l’île d’Innarsuit, dont les maisons sont situées sur la côte, à s’en éloigner par crainte de submersion si le bloc de glace venait à se rompre.

« Nous craignons un vêlage (la séparation) de l’iceberg, provoquant une inondation dans la zone », a déclaré Lina Davidsen, chef de sécurité pour la police du Groenland.

Le village, situé dans le nord-ouest du Groenland, compte 169 habitants, mais seuls ceux vivant à proximité de l’iceberg -repéré jeudi- ont été évacués.

La découverte de cet immense bloc de glace intervient quelques semaines après la diffusion d’une vidéo -par des scientifiques de l’Université de New-York- d’un iceberg se détachant d’un glacier, dans l’est du Groenland.

Selon les experts, de tels phénomènes vont se produire de plus en plus souvent. En 2017, quatre personnes sont mortes et onze ont été blessées à la suite d’un tsunami à proximité d’un autre village groenlandais -sur la côte ouest.

– Stockholm- La gestion rationnelle des produits chimiques et des déchets doit être reconnue comme un élément essentiel du développement durable ; selon le gouvernement suédois.

« Les produits chimiques sont partout dans nos vies quotidiennes. Depuis 1950, plus de 140 000 nouveaux produits chimiques et pesticides ont été synthétisés. Les substances chimiques ont grandement contribué à notre prospérité. Cependant, beaucoup d’entre eux ne sont pas sans risque », souligne un communiqué du gouvernement.

Tout le monde devrait pouvoir se sentir en sécurité avec les jouets qu’ils donnent à leurs enfants, l’eau qu’ils boivent et l’électronique qu’ils utilisent. Lorsque les produits atteignent la fin de leur cycle de vie, les déchets doivent être gérés de manière saine et durable.

Un rapport publié par une commission Lancet montre que la pollution, y compris mais non limitée aux produits chimiques, est l’une des principales causes de décès dans le monde. Il est responsable de trois fois plus de décès que le sida, la tuberculose et le paludisme combinés. Le coût de l’inaction est énorme, et les pauvres et les plus vulnérables sont les plus touchés. Neuf décès liés à la pollution sur dix se produisent dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Les produits chimiques peuvent également se propager par l’échange de biens les contenant. Les consommateurs achètent de plus en plus de produits directement sur les marchés d’autres pays. Le commerce renforce les sociétés, mais ce développement souligne également la nécessité de trouver de nouvelles façons de gérer les risques associés aux produits chimiques.

La communauté internationale a élaboré des conventions sur quelques substances. Cependant, une gestion proactive des risques doit clairement être effectuée pour plus d’une substance à la fois.

La réponse aux défis à venir doit être un engagement politique collectif. C’est pourquoi une gestion rationnelle des produits chimiques et des déchets doit être reconnue comme un élément essentiel du développement durable. La manière dont le monde choisit de gérer les produits chimiques et les déchets à long terme aura un impact sur les droits de l’homme, la santé, le climat, l’eau, la biodiversité et l’agriculture.

La gestion rationnelle des produits chimiques et des déchets est également une pierre angulaire du travail pour une économie circulaire.

« Une collaboration mondiale est en place sur laquelle nous pouvons nous appuyer. L’Approche stratégique non contraignante de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM) fournit un cadre politique pour une gestion rationnelle des produits chimiques », relève la même source.

SAICM est certes un cadre important, mais la stratégie actuelle expire en 2020, et la voie à suivre doit donc être décidée.

« Nous saisissons cette occasion pour montrer aux décideurs, aux organisations et aux entreprises du monde entier que le monde a besoin d’un accord mondial ambitieux sur les produits chimiques et les déchets, tout comme nous avions besoin de l’Accord de Paris sur le climat », signale le communiqué.

Rappelant les travaux d’une conférence ayant réuni, le 12 mars dernier à Stockholm, des scientifiques, des entreprises, des représentants de la société civile et des organisations intergouvernementales, le communiqué souligne que « nous avons tenu un dialogue de haut niveau pour augmenter le niveau d’engagement et d’engagement pour un environnement non toxique. La prochaine étape sera franchie lors du Forum politique de haut niveau qui se tiendra à New York le 17 juillet ».

Pour l’avenir, il est nécessaire d’accroître la transparence concernant les produits chimiques dans la chaîne d’approvisionnement et de mettre davantage l’accent sur la recherche. De nombreuses entreprises sont déjà engagées dans la recherche de solutions innovantes pour remplacer les substances nocives par des alternatives sûres. Ces initiatives sont de bons exemples.

« Les risques posés par les produits chimiques nocifs exigent une action ici et maintenant. Si nous voulons atteindre les objectifs énoncés dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, une coopération mondiale solide en matière de produits chimiques et de déchets est essentielle. Nous sommes en train de nous lancer dans une mission visant à conclure un accord mondial ambitieux, et nous invitons d’autres acteurs à nous rejoindre », conclut la même source.

– Le ministère suédois de l’Environnement a mis en garde contre la diminution dramatique du nombre d’insectes pollinisateurs dans le monde, y compris en Suède, et ses impacts négatifs sur l’agriculture, l’horticulture et la biodiversité.

« La Suède rejoint désormais une coalition de pays ayant des ambitions spécifiques pour inverser la tendance négative des pollinisateurs. Les insectes pollinisateurs sont cruciaux pour l’agriculture, l’horticulture et le monde naturel, car les plantes ne peuvent pas se reproduire sans elles », indique un communiqué du ministère.

En Europe, près de 40% des espèces d’abeilles sauvages et 30% des espèces de papillons sont en déclin.

« Nous travaillons pour améliorer la situation des pollinisateurs, mais ce n’est pas suffisant. La Suède se joint à un certain nombre d’autres pays et acteurs pour montrer que nous voulons en faire plus », a déclaré la ministre de l’Environnement, Karolina Skog.

Les autres pays qui ont signé la déclaration et rejoint la coalition sont l’Autriche, la Belgique, la Bosnie-Herzégovine, la Colombie, le Danemark, la République dominicaine, l’Ethiopie, la Finlande, la France, l’Irlande, le Luxembourg, le Mexique, les Pays-Bas, le Pérou, la Slovénie, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Uruguay.

– La ministre suédoise de l’Environnement Karolina Skog participe avec une délégation de son pays, les 16 et 17 juillet à New York, au Forum politique de haut niveau sur le développement durable (HLPF), qui se tient cette année sous le signe « Transformation vers des sociétés durables et résilientes ».

Mme Skog, qui conduit une délégation de représentants du monde des affaires, de la recherche, du secteur public et de la société civile, participera également à un certain nombre d’événements parallèles, notamment le séminaire de Stockholm International Water Institute sur la plateforme « Source to Sea » et le partenariat pour l’action sur une économie verte pour les générations futures et modes de vie durables.

« Je suis fière du travail accompli par la Suède dans le cadre du programme 2030. Nous sommes souvent en tête du classement des pays en termes de mise en œuvre réussie des mesures environnementales, mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir sur les questions environnementales et les villes durables », a expliqué Mme Skog, dans un communiqué de son Département.

Au cours du Forum de New-York, la ministre suédoise lancera une alliance internationale de haut niveau sur les produits chimiques et les déchets. L’alliance vise à mettre en évidence et à mobiliser l’intérêt du public sur les produits chimiques et les déchets, en vue de parvenir à un accord mondial.

« Le commerce des biens devient de plus en plus mondial, ce qui nécessite un cadre réglementaire global et collectif pour les substances et les déchets dangereux », a déclaré Mme Skog.

Le HLPF, qui est le forum central pour le suivi du Programme 2030 au niveau mondial, a pour ambition que tous les processus à l’intérieur et à l’extérieur du système des Nations-Unies soient reliés pendant les huit jours du Forum.

Les Objectifs de développement durable (ODD) qui seront passés en revue lors de l’édition 2018 du Forum, sont l’objectif 6 (eau et assainissement), l’objectif 7 (énergie durable), l’objectif 11 (villes durables), l’objectif 12 (consommation et production durables) et l’objectif 15 (écosystèmes et biodiversité).

 

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