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26 Oct

Le Danemark et la Chine signent un accord portant sur le lancement d’un projet pilote sur l’efficacité énergétique

Copenhague – Le Danemark et la Chine ont signé dernièrement un accord portant sur le lancement d’un projet pilote sur la promotion du chauffage urbain et de l’efficacité énergétique dans le pays asiatique.

L’accord a été signé par l’Agence danoise de l’énergie (DEA), le Centre national de conservation de l’énergie (NECC), la Commission de réforme de la province du Shaanxi (SXDRC) et le gouvernement populaire de la ville de Tongchuan dans la province du Shaanxi.

« Sur la base des expériences danoises, le nouveau projet pilote servira de référence et de fondement aux futures méthodes de planification à l’échelle nationale et aux projets de chauffage urbain en Chine », indique un communiqué de la DEA.

La coopération entre les deux pays se fonde sur plus de 100 ans d’expérience danoise dans le domaine du chauffage urbain, ajoute-t-on de même source.

Le gouvernement chinois a des objectifs ambitieux pour améliorer l’efficacité énergétique et utiliser efficacement les ressources thermiques excédentaires pour le chauffage urbain afin de réduire la consommation de charbon, d’améliorer la qualité de l’air et de répondre à la demande croissante de chauffage.

Avec l’expérience danoise en matière de chauffage urbain, « les objectifs de réduction de la consommation d’énergie, des coûts financiers et des émissions polluantes seront atteints », souligne la DEA.

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.- Helsinki – Le groupe finlandais UPM a annoncé, mercredi, avoir choisi le parc industriel Frankfurt-Höchst en Allemagne pour implanter une grande bioraffinerie.

Cette annonce fait suite à plus de cinq années de développement technologique et de pilotage, a précisé le géant industriel finlandais dans un communiqué.

L’entreprise réalisera une étude commerciale et d’ingénierie de base détaillée au cours des 12 prochains mois afin de vérifier l’attrait de l’analyse de rentabilité.

« Nous sommes vraiment enthousiasmés par cette opportunité d’introduire des produits biosourcés sur le marché, ce qui permettrait de remplacer les matériaux fossiles par de nouvelles alternatives renouvelables », a déclaré Juuso Konttinen, vice-président d’UPM Biochemicals.

« Les matières premières renouvelables et les procédés efficaces permettent des réductions significatives de l’empreinte CO2 par rapport aux produits fossiles, et le bois en tant que matière première de deuxième génération n’est pas en concurrence avec la production alimentaire », a-t-il ajouté.

La bioraffinerie convertirait le bois en bio-monoéthylène glycol (bMEG), en bio-monopropylène glycol (bMPG) et en lignine. La production, estimée jusqu’à 150.000 tonnes métriques par an, serait basée sur du bois dur provenant de forêts gérées durablement en Europe centrale.

Les domaines d’application du bio-monoéthylène glycol comprennent les textiles, les bouteilles, les emballages et les liquides de dégivrage.

– Vilnius – La société lituanienne Modus Energija, filiale du géant industriel Modus Group chargée des énergies renouvelables, devrait investir 45 millions d’euros dans des centrales solaires en Pologne.

Modus Energy a dévoilé son intention d’acheter des projets de centrales solaires d’une capacité totale d’environ 50 mégawatts (MW) en Pologne, ce qui lui donnerait une part de marché de 12% dans ce pays.

« Ce projet s’inscrit en droite ligne avec la stratégie de l’entreprise visant à renforcer sa position dans l’énergie solaire », a déclaré Ruslan Sklepovic, président de Modus Energy, dans un communiqué.

« Nous allons construire et exploiter ce qu’on appelle des fermes d’énergie solaire dans ce pays (Pologne) », a-t-il déclaré.

Modus Energy mène des projets similaires en Lituanie, en Lettonie, en Biélorussie et en Espagne, où elle a créé des sociétés et installé une douzaine de centrales solaires d’une capacité totale de plus de 20 MW.

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.- Tallinn – Le groupe d’énergie estonien Eesti Energia, détenu par l’État, étudie la possibilité d’implanter une installation hydroélectrique par pompage sur le territoire d’une mine souterraine après sa fermeture.

« Nous envisageons la possibilité de construire à l’avenir une centrale hydroélectrique par pompage sur le territoire de l’actuelle mine », a déclaré à la presse Veljo Aleksandrov, directeur de projet chez Eesti Energia.

Il a indiqué que ce projet aidera à concrétiser l’ambition de relever sensiblement la part des énergies renouvelables dans la production de l’électricité dans le petit Etat balte dans le cadre des efforts internationaux en matière de lutte contre les changements climatiques.

Alors que les schistes bitumineux exploitables dans cette mine dureront environ dix ans, le projet de centrale hydroélectrique par pompage ne sera possible que dans un avenir lointain.

« Le projet est seulement en phase de recherche et nous pouvons parler au plus tôt de la construction possible de cette installation au milieu de la prochaine décennie. Nous ne pourrons commencer à construire qu’après avoir effectué les recherches, les analyses et la planification nécessaires du projet », a ajouté M. Aleksandrov.

Située dans le comté d’East-Viru, la mine d’ »Estonia » est l’une des plus grandes mines de schiste bitumineux au monde. La superficie totale des claims miniers totalisant 141 kilomètres carrés.

En 2016, la mine a produit au total 8,2 millions de tonnes de schistes bitumineux, soit environ 62% de la production de schiste bitumineux d’Enefit Kaevandused, filiale minière d’Eesti Energia. Au total, 1.300 personnes travaillent dans la mine.

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