ActualitésDanemark: Découverte de la grippe aviaire dans un aigle mort à queue blanche

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03 Mar

Danemark: Découverte de la grippe aviaire dans un aigle mort à queue blanche

Copenhague – L’institut vétérinaire national, DTU Vet, a révélé avoir découvert la grippe aviaire dans un aigle mort à queue blanche trouvé près de Slagelse en Zealande.

Le type de grippe aviaire est très probablement H5H6, ce qui est très mortel pour les oiseaux, a affirmé le ministère de l’Alimentation et de l’environnement, précisant que le public n’a pas à être alarmé.

« Premièrement, les oiseaux de proie sont les plus sensibles à la grippe aviaire car ils mangent d’autres oiseaux, morts et vivants », a déclaré John Larsen, un porte-parole du ministère.

« Deuxièmement, nous connaissons ce type de grippe aviaire depuis plus d’un an dans d’autres pays comme la Corée du Sud. Et ça n’a pas été un problème pour les humains », a-t-il ajouté.

Pour l’instant, la découverte n’entraînera pas de protocole plus rigoureux pour les éleveurs de volailles, mais cela pourrait changer si davantage d’oiseaux contaminés sont découverts, comme à la fin de 2016.

Selon le même responsable, il s’agit du premier cas de grippe aviaire découvert chez un oiseau sauvage au Danemark depuis avril 2017.

La grippe aviaire a acquis une grande notoriété en 2005-06 lorsque la variété H5H1 s’est propagée de l’Asie à travers l’Europe. La grippe s’est étendue à l’homme et a causé des centaines de morts.

L’administration vétérinaire et alimentaire surveille en permanence la situation au Danemark et reçoit également des notifications de la situation à l’étranger.

Par ailleurs, voici le bulletin écologique de l’Europe du Nord:

.- Le géant danois du jouet Lego a révélé qu’il a commencé la production d’une nouvelle ligne de briques durables fabriquées à partir de plastique végétal – plus précisément de la canne à sucre.

Initialement, ils seront incorporés dans les briques les plus douces de Lego, comme les petits arbres, les buissons et les feuilles – qui ne seront plus produites à partir des huiles habituellement utilisées dans la production de briques Lego.

« Au sein du groupe LEGO, nous souhaitons avoir un impact positif sur le monde qui nous entoure et nous travaillons dur pour fabriquer de super-produits pour les enfants utilisant des matériaux durables », a déclaré Tim Brooks, responsable chez Lego.

« Nous sommes fiers que les premiers éléments LEGO fabriqués à partir de plastique issu de sources durables soient en production et seront dans des boîtes LEGO cette année. C’est un premier pas important dans notre engagement ambitieux à faire en sorte que toutes les briques LEGO utilisent des matériaux durables », a-t-il expliqué.

Il s’agit du premier pas pour Lego sur la voie de la concrétisation de son ambition de produire toutes les briques et les emballages à partir de matériaux durables d’ici 2030.

Au cours des dernières années, Lego a adopté des modèles plus durables, notamment en affectant un milliard de couronnes pour trouver des matériaux durables en 2015 et en investissant 6 milliards de couronnes dans deux parcs éoliens.

En conséquence, la production d’énergie des investissements Lego a dépassé la consommation d’énergie de toutes les usines, magasins et bureaux Lego dans le monde en 2017.
.-Stockholm- La compagnie énergétique suédoise Vattenfall prévoit d’investir 1 milliard de couronnes (100 millions d’euros) dans la production d’énergie solaire à grande échelle au cours des deux prochaines années.

« L’énergie solaire est un complément important à l’énergie éolienne en tant que source d’énergie renouvelable. Nous augmentons maintenant le budget d’investissement pour l’énergie solaire afin de satisfaire l’intérêt et la demande accrue de nos clients. Des consommateurs d’électricité, qui peuvent obtenir l’électricité de nos futures fermes solaires, mais aussi de clients potentiels, qui veulent à la fois consommer et produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire », explique Magnus Hall, CEO de Vattenfall.

Un communiqué de la compagnie précise que Vattenfall investit principalement dans le développement de fermes solaires photovoltaïques à grande échelle, dans des endroits où elle peut utiliser l’infrastructure existante pour réduire les coûts. Le parc éolien Parc Cynog au Pays de Galles est un exemple de ferme éolienne et solaire combinée.

Vattenfall facilite également la production décentralisée d’énergie tant pour les clients privés que professionnels. Cela se traduira par de nouveaux services énergétiques où l’entreprise fournit des solutions aux besoins des clients, leur permettant de générer et de consommer leur propre électricité solaire.

Vattenfall a récemment pris la décision d’investir dans trois installations d’énergie solaire à grande échelle dans ses usines existantes de Velsen, Hemweg et Eemshaven (Pays-Bas). La capacité totale de ces projets s’élève à 10,5 MW.

D’autres investissements Vattenfall aux Pays-Bas sont prévus pour cette année, y compris la ferme solaire de Haringvliet pour laquelle la subvention a été confirmée le mois dernier. Cette ferme solaire aura une capacité d’environ 40 MW et comprendra plus de 130.000 panneaux solaires, ce qui équivaut à la demande en électricité renouvelable de plus de 11 000 ménages néerlandais.

La ferme solaire sera combinée avec le parc éolien de Haringvliet, qui comprend 6 turbines. Pour ce parc de production renouvelable combiné, la construction est en cours de préparation.

Vattenfall possède déjà une ferme solaire au parc éolien Parc Cynog au Pays de Galles, inaugurée en 2016, avec une production totale de 5 mégawatts (MW) pouvant alimenter 1 440 foyers en électricité domestique.

Vattenfall a demandé des permis pour plusieurs autres fermes solaires qui seront combinées avec des parcs éoliens. La combinaison des deux apporte plusieurs synergies, comme l’utilisation combinée du réseau et les avantages de bonnes relations avec les autorités, les propriétaires fonciers et les autres parties prenantes. La compagnie se penche sur les possibilités à venir pour l’énergie solaire à grande échelle dans d’autres pays, par exemple les prochains tours d’enchères en Allemagne.
.- Helsinki – Un exercice international de récupération de pétrole dans l’Arctique aura lieu le 7 mars dans la baie de Botnie au large de la ville d’Oulu, dans le nord de la Finlande, a annoncé vendredi l’Institut finlandaise de l’environnement (SYKE).

L’exercice impliquera un avion de la Garde-frontière finlandaise, ainsi que plusieurs navires équipés de récupérateurs à brosse mécanique adaptés à l’intervention en cas de déversement d’hydrocarbures dans des conditions de glace, précise un communiqué SYKE, organisateur de l’évènement.

Parallèlement à l’exercice se tiendra une conférence internationale qui se concentre sur les aspects de la réponse à la pollution dans l’Arctique, ajoute-t-on de même source.

« Les risques environnementaux dans les régions arctiques ont augmenté au cours des dernières décennies. La coopération internationale crée les conditions pour la protection de l’environnement marin contre les déversements d’hydrocarbures », indique Jorma Rytkönen, un chef d’unité auprès de SYKE.

L’Institut finlandais de l’environnement organise cet exercice en étroite coopération avec la Garde côtière suédoise. L’événement fait partie de l’Accord de coopération sur la préparation et la réponse à la pollution par les hydrocarbures marins dans l’Arctique (MOSPA) et de l’accord de Copenhague.

Il est soutenu par le ministère finlandais des Affaires étrangères, le ministère finlandais de l’environnement, le groupe de travail sur la prévention, la préparation et la réponse aux urgences (EPPR) du Conseil de l’Arctique et le Conseil des ministres nordique.

L’exercice sera accompagné d’un séminaire (programme) les 7 et 8 mars sur les thèmes de l’environnement arctique, de la récupération mécanique du pétrole dans les glaces, des services météorologiques et de glace dans la région arctique, des propriétés des navires dans les glaces, et de la surveillance de l’environnement.
.- Tallinn – Le conseil municipal de la ville estonienne de Pärnu (Sud) a approuvé le plan local pour la construction d’une installation solaire sur le site d’une ancienne décharge.

L’adjoint au maire de Pärnu, Rainer Aavik, a déclaré vendredi à la télévision publique « ERR » que les panneaux solaires seront vastes et qu’ils seront construits sur le site de l’ancienne décharge de la ville, fermée en 2011.

« Le territoire s’étend sur plus de 30 hectares, et environ 25% d’entre eux seront couverts de panneaux solaires », a déclaré M. Aavik.

Le projet prévoit l’installation de quelque 22.000 panneaux sur une fondation en béton.

Bien que la décharge ait été fermée pendant des années, la construction exigera quelques précautions de la part de l’entrepreneur.

L’ensemble de la zone est actuellement recouvert d’une couche de tissu géotextile pour minimiser la pollution des zones environnantes.

Il n’y a pas beaucoup de parcelles résidentielles à proximité, mais il y a une zone humide sous protection du département de l’environnement.

« Mais cela ne devrait pas poser de problèmes », a assuré M. Aavik, ajoutant que l’administration de la ville espère que le processus de planification avancera rapidement.

La zone de l’ancienne décharge est importante et actuellement complètement inutilisée, ce qui n’est pas faisable pour un environnement urbain, a-t-il ajouté.
.- En 2017, le groupe énergétique estonien Eesti Energia a investi 144 millions d’euros, soit 2% de plus que l’année précédente.

Au total, 75 millions d’euros ont été investis dans le réseau de distribution d’électricité pour l’amélioration constante de sa qualité.

Elektrilevi, filiale réseau du groupe public estonien, a créé 221 nouvelles sous-stations et posé 1.572 kilomètres de câbles électriques.

Au total, 64% du réseau d’Elektrilevi est à l’épreuve des intempéries. Grâce à une augmentation de l’efficacité, Elektrilevi a pu réduire de 9% les frais de réseau pour les consommateurs d’électricité l’année dernière.

« En 2017, General Electric a construit un nouveau système de filtre à manches pour la centrale Auvere, qui garantit une faible émission de poussières, même à des charges maximales », a expliqué M. Avila.

« General Electric a réalisé divers tests de capacité et de fiabilité dans l’usine électrique et a testé des mélanges de carburants qui devraient être repris par le constructeur cette année », a-t-il ajouté.

L’année dernière, l’usine Auvere a produit 1,4 térawattheure d’électricité.

Au cours du second semestre 2017, Eesti Energia a commencé à vendre de l’électricité et du gaz à des entreprises clientes en Pologne.

Après l’ouverture du marché du gaz local, la société estonienne est devenue le deuxième plus gros vendeur de gaz en Lettonie.

Ce printemps, l’entreprise commencera également à vendre de l’électricité en Finlande et en Suède. En Finlande, les services énergétiques seront offerts aux clients privés, tandis que les services offerts en Suède seront disponibles pour les particuliers et les entreprises.

M. Avila a relevé que la stratégie du groupe vise à la croissance et à une énergie plus propre. « Selon la stratégie, notre objectif est de produire 40% d’électricité à partir de sources renouvelables et alternatives en 2021 », a-t-il expliqué.

Enefit Green, la société d’énergie renouvelable d’Eesti Energia qui prévoit d’étendre sa production sur les marchés domestiques existants du groupe dans la région de la mer Baltique, aura un rôle important à jouer dans la réalisation de cet objectif ambitieux.

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