ActualitésDanemark: l’inauguration d’une usine de biogaz à Brande, un pas de plus vers un avenir plus vert

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06 Mar

Danemark: l’inauguration d’une usine de biogaz à Brande, un pas de plus vers un avenir plus vert

Copenhague – Le Danemark a fait récemment un pas de plus vers un avenir plus vert sur le front de l’énergie lors de l’inauguration d’une usine de biogaz à Brande, au milieu du Jutland.

L’usine, détenue conjointement par les maraîchers biologiques Axel Månsson Øko et Nature Energy, a coûté 130 millions de couronnes et peut produire suffisamment d’énergie pour chauffer 4 000 maisons par an.

Le ministre des Finances, Kristian Jensen, qui a présidé la cérémonie d’inauguration de cette installation, a affirmé qu’ »avec l’expérience d’une usine comme celle-ci, nous pouvons obtenir à long terme une énergie biogaz totalement compétitive ».

« Le développement accru a fait baisser le prix d’autres sources d’énergie alternatives telles que l’énergie éolienne, et nous devons continuer dans cette direction. À l’heure actuelle, le biogaz a besoin de plus de soutien financier que certaines autres sources, mais nous devons nous rappeler les dividendes supplémentaires provenant du biogaz », a-t-il soutenu.

L’un des dividendes vient d’une meilleure utilisation du fumier organique. Après avoir été utilisé pour générer du gaz, les déchets de l’usine peuvent être utilisés par les agriculteurs biologiques de la région de Brande comme engrais.

« Le Danemark pourrait être le premier pays d’Europe à s’éloigner complètement des combustibles fossiles. Déjà d’ici 2035, il devrait être possible de couvrir les besoins en gaz de l’industrie et des maisons privées à partir du biogaz vert », a pour sa part souligné Ole Hvelplund, le directeur administratif de Nature Energy.

Actuellement, le biogaz représente 10% de la puissance du réseau – le seul pays au monde avec une proportion aussi élevée. La nouvelle usine consolidera la position du Danemark et fournira une bonne publicité pour les clients potentiels dans le monde entier.

« Nous sommes très à l’avant-garde en ce qui concerne le développement des usines de biogaz et il existe un grand potentiel d’exportation », a indiqué Michael Persson, chef du secrétariat de DI Bioenergi.

« Partout dans le monde, les agriculteurs biologiques et les maraîchers sont confrontés au défi d’obtenir suffisamment d’engrais. Maintenant, ils peuvent se tourner vers le Danemark pour l’inspiration », a-t-il ajouté.

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.- Stockholm- Les exportations de plastique de l’UE sont « indéfendables et irresponsables » et chaque minute, environ 15 tonnes de déchets plastiques finissent dans l’océan, a déclaré la ministre suédoise de l’Environnement, Karolina Skog.

« Les mers, si fondamentales pour la vie humaine, sont rapidement remplies de bouteilles d’eau, d’engins de pêche abandonnés et de jouets en plastique que nous avons débarrassés de nos maisons », a souligné la ministre dans une tribune publiée lundi.

La Suède, qui avec d’autres pays ont élaboré des politiques visant à lutter contre les problèmes liés au plastique, a interdit l’utilisation de micro-plastiques dans les produits cosmétiques rincés et a mis en place une commission gouvernementale sur les plastiques.

« Nous savons qu’une grande partie des déchets plastiques exportés par les pays membres de l’UE se retrouvent dans des pays tiers dépourvus de l’infrastructure nécessaire pour les gérer de manière durable. Cette exportation est indéfendable et irresponsable », a-t-elle néanmoins relevé.

En partie à cause du manque d’infrastructures nationales et régionales pour le recyclage, les Suédois commencent à se demander si les déchets qu’ils trient soigneusement dans leurs poubelles sont bien utilisés.

L’utilisation de produits chimiques toxiques et un nombre croissant de plastiques différents rendent le matériau difficile à recycler. Un rapport récent de Material Economics conclut que près d’un milliard d’euros de plastique atteint sa fin de vie chaque année en Suède. Une partie est recyclée, une partie est brûlée pour l’énergie. Mais seulement 13% de sa valeur est capturée.

« Nous devons nous concentrer sur la réutilisation et le recyclage, et la création d’une capacité de recyclage plus importante au sein de l’Union fait partie de la solution », a expliqué la ministre, pour qui la nouvelle stratégie des plastiques de la Commission européenne est un pas dans la bonne direction, mais beaucoup de politiques manquent d’ambition.

Des mesures plus énergiques sont nécessaires pour garantir que les pays de l’UE n’exportent pas de déchets plastiques vers des pays qui ne peuvent pas garantir une gestion des déchets durable pour la santé humaine et l’environnement.

Depuis que la Chine a mis en place des limites strictes sur les importations de déchets étrangers, l’UE doit maintenant accorder une attention très particulière au déplacement des flux de déchets.

Bruxelles devrait également prendre des mesures communes pour développer la Convention de Bâle pour réglementer le transport des déchets plastiques.

La proposition législative à venir de la Commission visant à limiter la quantité de plastique à usage unique et à réduire la quantité d’engins de pêche perdus est une évolution positive. Lors du nettoyage des plages européennes, le plastique à usage unique représente plus de 50% des déchets marins.

« Nous devons veiller à ce que le plastique recyclé soit de qualité et que le recyclage se fasse de manière durable pour la santé humaine et l’environnement », a indiqué Mme Skog, qui estime qu’ »il est surprenant que la stratégie de la Commission ne mentionne pas l’importance des cycles de matériaux non toxiques. Pour les fabricants de biens et de produits, il est important de savoir que les exigences sont les mêmes pour les matériaux recyclés et vierges ».

« Le plastique a un impact sur l’état de nos océans, la santé de nos enfants et l’efficacité de nos économies. Avec ces connaissances en main, nous devons être ambitieux et accepter notre responsabilité non seulement pour ce que nous produisons et utilisons, mais aussi pour ce que nous choisissons d’exporter », a-t-elle noté.

Et de conclure que si la stratégie européenne pour les plastiques définit une voie à suivre, désormais, la Commission, le Parlement européen et les États membres doivent tous plaider en faveur d’une action plastique plus durable.

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.- Helsinki- Des zones d’importance écologique ou biologique (ZIEB) ont été proposées pour différentes parties de la planète, mais pas encore pour la mer Baltique, selon l’Institut finlandais de l’Environnement (SYKE).

Le professeur de recherche auprès de SYKE Markku Viitasalo et le chercheur Juho Lappalainen ont été étroitement impliqués la semaine dernière dans un groupe de travail à Helsinki pour nommer les zones maritimes de ZIEB.

En conséquence, neuf propositions ont été faites pour différentes parties de la mer Baltique. Les zones proposées couvrent 23% de la superficie de la mer Baltique.

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« La Finlande a formulé quatre propositions fortes et très bien fondées pour la mer Baltique: l’avantage de la Finlande est qu’elle possède les informations d’enquête les plus fiables sur la mer Baltique, grâce au programme d’inventaire finlandais du milieu marin sous-marin VELMU », explique Markku Viitasalo.

Les propositions finlandaises étaient suffisamment convaincantes pour que la Suède et la Russie puissent combiner leurs propres propositions avec elles.

Ainsi, les propositions sont devenues suédo-finlandaises (partie nord de la baie de Botnie, archipel de Kvarken, mer d’Åland, îles d’Åland, mer d’Archipel) et finno-russe (est du golfe de Finlande). Il y a cinq autres zones et elles sont situées dans les parties centrale et méridionale de la Baltique.

Une décision sur les zones d’AIEB sera prise en novembre. Au total, 279 zones ont été identifiées et couvrent environ 19% de la superficie des mers du monde. Les zones ne sont pas des zones protégées, mais des informations sur celles-ci peuvent être utilisées dans des domaines tels que la planification de l’espace maritime, le développement de réseaux d’aires protégées et la protection des espèces et des habitats.

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.- Oslo- L’association norvégienne des véhicules électriques a mis à l’essai, en deux jours et sur 530 kilomètres, cinq grands modèles de véhicules électriques : une nouvelle Nissan Leaf, une Volkswagen E-Golf, une Opel Ampera-e, une Hyundai Ioniq et une BMW i3.

Sur leur site, l’association raconte le périple de ces véhicules sur une boucle au départ d’Oslo à travers les routes enneigées et les températures bien en-dessous de zéro.

Une batterie préchauffée permet effectivement d’afficher une consommation plus sobre lorsque le mercure est à -10 degrés. Les puissances de recharge sur borne rapide ont également été mises à l’épreuve. Ainsi « la puissance moyenne de charge [tous véhicules confondus] se situait entre 35 et 39 kW sur les 50 kW disponibles. La Hyundai Ioniq a fourni une charge rapide très efficace, entre 44 et 46 kW. La Volkswagen E-Golf a rechargé à une moyenne de 38 kW et la BMW i3 à une moyenne de 40 kW », indique l’association.

« Avant le test, le roi de la gamme des cinq véhicules à l’essai était l’Opel Ampera-e. Son autonomie est deux fois plus élevée que la BMW i3. Cependant, sa vitesse de recharge est pire que ses concurrentes malgré une puissance théorique de 50 kW DC. La Hyundai Ioniq s’est révélée être la plus efficace lors des charges rapide », précise la même source.

« Si nous devions designer un gagnant, il s’agirait de la Hyundai Ioniq. Bien que la Ioniq ait la plus petite batterie parmi les cinq véhicules testés, c’est celle qui accélère le plus vite », conclut l’association.

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