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16 Jan

Danemark: nouveau projet devant permettre de mesurer les capacités productives des vents

Copenhague – Des professionnels et des chercheurs danois penchent actuellement sur la mise au point d’un nouveau projet devant permettre de mesurer les capacités productives des vents de 66 à 75% plus rapidement qu’aujourd’hui.

Le projet Recast, une collaboration entre DTU Wind Energy, Vestas, EMD International et Renewable Energy Systems, vise à assurer des estimations plus précises de la production d’énergie pour les nouveaux parcs éoliens, tout en raccourcissant la période de collecte des données de 12 mois à 3 ou 4 mois.

Le processus de planification et de construction d’un parc éolien prend actuellement entre 2 et 4 ans.

La méthode traditionnelle utilisée pour calculer les ressources éoliennes (la méthode WRA) a été initialement conçue pour les régions avec un terrain simple. Dans ces zones, le WRA est réalisé en installant un mât rempli contenant des capteurs qui mesurent la vitesse du vent.

Cependant, à l’avenir, de nombreuses éoliennes seront situées dans des forêts et des terrains vallonnés ou montagneux. Dans ces terrains complexes, un seul mât ne peut fournir suffisamment de données sur le vent, ce qui rend ses estimations irréalisables. Actuellement, ce problème est surmonté en construisant plusieurs mâts dans la même zone, bien que cette solution soit plutôt coûteuse.

Le projet Recast ambitionne de résoudre ce problème et fournir des données fiables à partir de terrains complexes.

Cela se fera grâce au développement de la technologie WindScanner, qui est actuellement presque entièrement utilisée pour la recherche. La technologie utilise des lidars à balayage (scanners de lumière) pour balayer le vent dans différentes positions en même temps.

« Recast résout trois problèmes : Une mise à niveau du logiciel Windscanner afin que les mesures deviennent plus convenables à l’industrie, un nouveau module logiciel pour aider les planificateurs à intégrer les mesures dans leurs calculs et un outil de calcul pour savoir si la technologie Windscanner est la solution la plus appropriée pour chaque cas précis », explique Rozenn Wagner, chercheur chez DTU Wind Energy et chef du projet Recast.

« Cela rendra plus sûr pour les investisseurs potentiels de s’impliquer dans la création de parcs éoliens, ce qui contribuera à rendre l’énergie éolienne plus compétitive par rapport aux combustibles fossiles », a-t-il soutenu.

.- Les rats sont devenus un problème si important ces dernières années au Danemark qu’un certain nombre de municipalités ont connu un pic important dans le nombre de ces rongeurs indésirables.

« Il n’y a pas eu d’hivers rigoureux pour tuer ces rats dans la nature, donc ils peuvent reproduire beaucoup plus que ce que nous avons vu précédemment », a affirmé Claus Schultz, responsable technique de la firme de lutte antiparasitaire Rentokil.

Une autre raison de l’explosion du nombre des rongeurs tient aux importantes quantités de graines et de l’avoine laissées pour les oiseaux pendant l’hiver.

Le gouvernement a beau prendre des mesures pour sévir contre les rats, mais leurs dégâts se font de plus en plus sentir sur les trésors des municipalités.

Depuis 2013, la municipalité de Copenhague a enregistré une augmentation de 41% des déclarations de rats, contre une augmentation de 45% à Esbjerg. À Odense, l’augmentation était inférieure à 29%, mais à Aarhus, il y avait un pic de 90%.

Mais, le nombre le plus élevé a été enregistré à la municipalité de Stevns, avec une hausse de 200% du nombre des rongeurs signalées au cours des quatre dernières années.

Le problème est devenu tellement grave que le gouvernement s’est impliqué, approuvant un nouveau plan d’action à la fin de l’année dernière pour lutter contre les infestations croissantes de rats.

L’un des points du nouveau plan d’action est que les municipalités peuvent désormais agir contre les rongeurs, pendant et en dehors des heures normales de travail.

.- Le nombre d’enfants de moins de cinq ans qui reçoivent des antibiotiques au Danemark a diminué de 33% depuis 2007, mais les experts de la santé estiment qu’il y a encore un long chemin à parcourir pour atteindre des niveaux acceptables.

« Il y en a encore beaucoup – en particulier les petits enfants – qui se font prescrire des antibiotiques quand ce n’est pas nécessaire », a déclaré Gideon Ertner, un médecin de l’autorité sanitaire Sundhedsstyrelsen.

« Et c’est typiquement en rapport avec les infections de l’oreille moyenne car il est devenu clair que le traitement ne réduit pas nécessairement la longévité de la maladie parce que c’est une infection virale », a-t-il expliqué.

Les médecins assurent qu’ils ont été invités à utiliser moins d’antibiotiques, mais ils ont subi une pression grandissante de la part des parents qui veulent que leurs enfants guérissent plus rapidement afin qu’ils puissent retourner au travail.

Peut-être qu’ils ne sont pas conscients que l’utilisation d’antibiotiques peut non seulement avoir peu ou pas d’effet, mais elle peut aussi avoir des effets secondaires.

Selon Sundhedsstyrelsen, un enfant sur 14 recevant des antibiotiques contre les infections de l’oreille moyenne verra des effets secondaires, tandis qu’un enfant sur 20 bénéficie réellement du traitement antibiotique.

L’objectif de Sundhedsstyrelsen est de réduire le nombre des prescriptions d’antibiotiques de 420 pour 1.000 citoyens aujourd’hui à un maximum de 350 pour 1.000 d’ici 2020.

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.- Helsinki – Le ministre finlandais de l’Environnement, de l’énergie et du logement, Kimmo Tiilikainen, et le ministre suédois de la coordination des politiques et de l’énergie, Ibrahim Baylan, ont envoyé une lettre aux membres du Parlement européen pour leur rappeler le rôle important de la bioénergie durable dans l’atteinte des objectifs énergétiques de l’UE d’ici 2030.

Le Parlement européen votera la directive sur les énergies renouvelables (RED II) lors de la session plénière du 17 janvier 2018, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires économiques et de l’Emploi.

La bioénergie représente une part importante de l’énergie renouvelable de l’UE. La bioénergie durable joue également un rôle majeur dans l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans l’UE et dans de nombreux États membres, notamment en Finlande et en Suède, ainsi que dans la réalisation des objectifs climatiques.

« La Finlande a fait un effort à long terme pour influencer le travail effectué à Bruxelles afin d’assurer la durabilité de la bioénergie et le climat et les autres avantages qui en découlent. Nous avons décidé de joindre nos forces au ministre Baylan et d’envoyer une lettre commune aux membres du Parlement européen avant le vote important prévu » cette semaine », a déclaré M. Tiilikainen, cité dans le communiqué.

Le vote au Parlement européen constitue une étape majeure dans les négociations sur les conditions relatives à l’utilisation de la bioénergie durable. L’avis du Conseil a été décidé lors de la réunion des ministres de l’énergie du 18 décembre 2018. Le vote au Parlement sera suivi de négociations entre le Parlement, le Conseil des ministres et la Commission.

Le contenu final de la directive sur les énergies renouvelables sera décidé dans ces négociations.

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.- Oslo – Le gouvernement minoritaire de droite norvégien a annoncé dimanche un programme plus « écologique » avec la sanctuarisation d’espaces naturels convoités par l’industrie pétrolière.

Reconduite au pouvoir après sa victoire étriquée aux législatives de septembre, la coalition regroupe les conservateurs de la Première ministre Erna Solberg, la formation du Progrès et le parti Libéral.

L’accord sur cette nouvelle plateforme gouvernementale a été annoncé par les trois chefs de partis après une dizaine de jours de négociations.

La nouvelle plateforme gouvernementale prévoit notamment la sanctuarisation, jusqu’à la fin de la législature en 2021, des eaux de l’archipel idyllique des Lofoten convoitées par l’industrie pétrolière.

Elle table aussi sur la perpétuation jusqu’en 2021 des exemptions fiscales au profit des voitures électriques, domaine dans lequel la Norvège est très en avance.

Le nouveau gouvernement tripartite a ainsi réaffirmé l’objectif ambitieux que tous les véhicules neufs vendus à compter de 2025 soient des voitures zéro émission.

« Cette plateforme prépare la transition verte », a assuré la cheffe des Libéraux, Trine Skei Grande.

Le royaume scandinave, premier exportateur du brut en Europe de l’Ouest, a franchi un nouveau cap l’an passé en matière de ventes de voitures moins polluantes puisque 52,2% des nouvelles immatriculations étaient des véhicules électriques et hybrides.

Les ventes de voitures entièrement électriques et à hydrogène ont remporté une part de marché de 20,9 % des ventes de véhicules neufs l’année dernière.

À cela s’ajoutent les ventes de véhicules hybrides, c’est-à-dire rechargeables ou à très faible consommation d’essence, qui ont récolté 31,3 % des parts de marché.

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