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23 Avr

Danemark: Les politiciens estiment la présence d’une « campagne de dénigrement contre les loups » dans le pays

Copenhague – Les suggestions des politiciens que la population de loups sauvages au Danemark pourrait être clôturée dans des réserves spéciales est une « mesure de panique » sans fondement, a affirmé le directeur scientifique du Zoo de Copenhague.

Bengt Holst, qui est également président du Conseil danois d’éthique animale, a assuré que les loups étaient la cible d’une « campagne de dénigrement ».

« Il y a malheureusement eu une campagne de dénigrement contre les loups, ce qui n’est pas une manière très constructive de traiter avec les loups », a-t-il soutenu.

« Je pense que nous allons finir par agir par panique et je pense que cette proposition [pour créer des réserves clôturées, ndlr] est un signe dans ce sens. Les politiciens devraient mettre un peu d’eau dans leur vin et faire plutôt appel à une grande campagne d’information », a-t-il poursuivi.

Les politiciens des trois plus grands partis du parlement danois – les Sociaux-démocrates, le Parti du peuple danois et les libéraux – ont tous déclaré la semaine dernière avoir approuvé des réserves dans lesquelles les loups seraient contenus.

L’idée a émergé à la suite d’un intense débat sur le contrôle des animaux suite à l’arrestation et à la mise en accusation d’un homme dans le Jutland pour avoir tiré sur un loup de sa voiture.

Mais Holst a déclaré que la discussion manquait de bon sens. « Nous avons des lois qui disent que le loup est un animal protégé. Nous avons signé cette loi, donc nous devrions aussi y obéir « , a-t-il dit.

« Si vous regardez d’autres parties de l’Europe, les loups ont vécu avec des gens là-bas pendant de nombreuses années », a-t-il signalé.

Après une absence de presque deux siècles, les observations de loups ont été signalées pour la première fois au Danemark en 2012 et leur présence confirmée deux ans plus tard.

L’année dernière, les zoologistes ont indiqué que certains des animaux avaient voyagé à plus de 500 kilomètres de l’Allemagne pour s’installer dans la région agricole de l’ouest du Danemark.

.- L’entreprise Ocean Rainforest, établie aux Iles Féroé (territoire constitutif du Royaume du Danemark) a fait état de sa disposition à lutter contre le changement climatique en nettoyant l’océan à l’aide d’algues.

Ocean Rainforest, créée en 2007, est l’une des rares entreprises au monde qui sème, cultive et récolte des algues à des fins commerciales dans des conditions offshore.

Lorsqu’elle est récoltée, l’algue est principalement utilisée dans les aliments pour animaux. Les algues ont également des qualités qui peuvent remplacer l’utilisation du plastique, peuvent être utilisées dans les textiles et les médicaments, et servir de biocarburants.

Comme les autres plantes, les algues se nourrissent de dioxyde de carbone et, grâce à leur taux de croissance impressionnant (environ 30 à 60 fois celui des plantes terrestres), elles sont idéales pour la production à grande échelle.

Ólavur Gregersen, directeur général d’Ocean Rainforest, pense que les algues ont un grand potentiel pour résoudre de nombreux problèmes environnementaux auxquels le monde est confronté.

« Je ne vois pas d’aspects insoutenables de l’augmentation de la culture et de l’utilisation des algues », a-t-il dit.

Les chercheurs ont estimé que si 9% de la surface de l’océan mondial étaient utilisés pour la culture d’algues, 53 milliards de tonnes de CO2 seraient retirées de l’atmosphère.

Si cette algue était récoltée et transformée, elle pourrait aussi produire suffisamment de biocarburants pour remplacer tous les besoins actuels en énergie fossile.

Ocean Rainforest, qui compte environ 20 000 mètres de lignes d’algues dans les îles Féroé, a pour objectif d’être le fournisseur le plus fiable d’algues de haute qualité cultivées en Europe.

Sa mission est de fournir une source stable de biomasse marine pour les produits alimentaires, les aliments pour animaux, les produits cosmétiques, pharmaceutiques, nutraceutiques et énergétiques.

L’entreprise participe actuellement à un projet avec les installations aquacoles américaines Catalina Sea Ranch, Patagonia Seaweed et Hortimare, qui vise à aider les États-Unis à accroître leur production de biomasse marine.

« C’est une excellente opportunité pour nous d’exporter notre technologie, de créer des opportunités commerciales et de commercialiser la région nordique », a expliqué M. Ólavur.

Aujourd’hui, le monde produit 25 millions de tonnes d’algues. L’Islande et la Norvège ont une longue tradition de récolte d’algues, et les îles Féroé sont considérées comme un précurseur dans le développement de systèmes de culture en mer.

M. Ólavur estime que les pays nordiques ont le potentiel de produire des millions de tonnes d’algues au cours de la prochaine décennie. « Il y a un immense marché pour les produits basés sur la biomasse durable de l’océan, je crois que notre région a un gros avantage ici, surtout si nous pouvons apprendre à extraire tous les composants précieux des algues d’une manière rentable », a-t-il souligné.

– Stockholm – Le géant énergétique Vattenfall a annoncé la mise en place d’une nouvelle unité d’affaires dans le but de devenir l’un des principaux opérateurs d’infrastructures de recharge de véhicules électriques (VE) en Europe du Nord-Ouest d’ici cinq ans, tout en réalisant un chiffre d’affaires d’un milliard de couronnes.

« Nous nous développons continuellement afin de répondre aux exigences du nouveau paysage énergétique et aux besoins de nos clients. Les véhicules électriques sont de plus en plus populaires, ce qui accroît le besoin de solutions de recharge faciles. C’est le moteur principal pour nous et nos partenaires et avec la nouvelle unité, nous mettons la force derrière notre ambition pour construire l’un des plus grands réseaux de recharge du Nord-ouest de l’Europe », a affirmé Magnus Hall, PDG de Vattenfall.

La compagnie, qui exploite actuellement des réseaux de recharge de VE en Suède, en Allemagne et aux Pays-Bas, étendra progressivement l’offre de solutions de recharge pratiques pour les particuliers, les entreprises et le public à de nouveaux marchés, tels que le Royaume-Uni, la France et la Norvège.

« Nous prévoyons que notre réseau de recharge doublera chaque année afin de répondre à la forte croissance de la production de véhicules électriques, avec un chiffre d’affaires d’un milliard de couronnes d’ici cinq ans », a pour sa part souligné Tomas Björnsson, responsable E-mobilité de Vattenfall.

La nouvelle unité d’affaires emploie aujourd’hui une soixantaine de personnes et croît rapidement. Dans le but de promouvoir davantage l’utilisation des véhicules électriques, Vattenfall met en œuvre un programme d’électrification de sa flotte de 3 500 véhicules, qui seront remplacés par des véhicules EV ou hybrides d’ici 2022.

La stratégie de Vattenfall est d’être sans fossiles en une génération. Dans le cadre du plan d’investissement actuel, 3 milliards de couronnes ont été alloués au développement de nouvelles activités, y compris l’infrastructure de recharge et le stockage des batteries.

Vattenfall exploite actuellement 8800 points de recharge en Suède, aux Pays-Bas et en Allemagne. Le réseau de recharge InCharge a été lancé en Suède en novembre 2016. Il est développé en collaboration avec des villes, des entreprises, des municipalités et des compagnies d’électricité locales.

– Helsinki – Le groupe technologique finlandais Wärtsilä a annoncé son soutien à l’accord conclu récemment à l’Organisation maritime internationale (OMI) à Londres.

Le plan convenu prévoit que le transport maritime réduise ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 50% par rapport aux niveaux de 2008 d’ici 2050.

« Cet accord tant attendu représente une étape importante pour la navigation mondiale. Il est essentiel que nous disposions d’un cadre de réduction des émissions à l’échelle de l’industrie, ce qui indique clairement que nous devrions tous unir nos efforts pour promouvoir une navigation sans carbone », a déclaré Jaakko Eskola, PDG de Wärtsilä, dans un communiqué.

« La prochaine étape extrêmement importante doit être de définir des mesures de réduction concrètes et d’établir une feuille de route claire avec l’industrie et les organes de décision », a-t-il dit.

Le transport maritime a toujours joué un rôle majeur en permettant à une économie véritablement mondiale de fonctionner.

Le secteur maritime a donc la responsabilité de s’efforcer d’obtenir des résultats durables dans ses activités afin de réduire au minimum les émissions polluantes.

Wärtsilä a depuis longtemps axé son travail de développement sur l’introduction de technologies permettant à la navigation de réduire considérablement sa charge environnementale.

« Il est essentiel de noter qu’il n’y a pas de solution unique pour décarboniser le secteur maritime tout en contrôlant les autres polluants », a souligné M. Eskola.

« Un avenir de transport propre doit être basé sur la combinaison de différentes technologies et de diverses solutions. Ceux-ci incluront des carburants plus propres, des conceptions efficaces de navire, des technologies de propulsion hybrides, et des navires intelligents », a-t-il relevé.

L’adoption accrue du gaz naturel liquéfié (GNL) en tant que carburant marin sera nécessaire pour accélérer la réduction des GES.

Les progrès déjà réalisés dans le domaine des innovations liées au GNL peuvent réduire les émissions de GES des navires de 30%.

Le potentiel de réduction supplémentaire est créé par le développement constant de nouvelles technologies. Le GNL, en tant que carburant marin, joue un rôle crucial dans la feuille de route pour la réduction des émissions de GES et sert de base à d’autres actions visant à réduire encore davantage les émissions de la navigation.

– Oslo – La compagnie norvégienne de ferry Hurtigruten et le groupe mondial Rolls-Royce marine ont signé une lettre d’intention de commande pour la conversion au gaz naturel liquéfié (GNL) comme carburant et packs de batteries d’au moins six de ses navires déployés sur la ligne de service public desservant 34 ports norvégiens entre Bergen au sud et Kirkenes au nord.

Rolls-Royce Marine a remporté le contrat pour les travaux de conversion sur les navires, qui comprendront l’installation de nouveaux moteurs à gaz soutenus par des batteries, de nouvelles hélices et d’autres « solutions environnementales », a annoncé Hurtigruten dans un comminiqué.

« Les navires de Hurtigruten seront aussi efficaces et écologiques que s’ils étaient neufs », a déclaré Astrid Opsjøen, responsable des ventes de produits et des offres avancées de Rolls-Royce Marine.

L’opérateur norvégien de ferry a appelé la conversion « la plus grande mise à niveau environnementale de l’histoire de l’entreprise ».

La société aurait également consulté l’ONG écologiste Bellona sur son choix de nouvelle technologie.

« L’investissement de Hurtigruten montre la voie à suivre. Avec d’autres fournisseurs maritimes norvégiens, Hurtigruten apporte d’améliorations environnementales grâce à son choix de technologie et de carburant », a déclaré Sigurd Enge, consultant maritime de Bellona, dans un communiqué.

L’accord avec Rolls-Royce Marine comprend une mise à niveau de la puissance diesel sur six navires Hurtigruten, avec une option sur trois autres. Les travaux sur les six premiers navires devraient être terminés le 21 janvier 2021.

« C’est un investissement pour l’avenir et un jour historique pour nous, pour l’environnement et pour toute la côte norvégienne. La combinaison des batteries et des moteurs à gaz les plus respectueux de l’environnement sur le marché apportera d’énormes avantages écologiques », a déclaré le PDG d’Hurtigruten, Daniel Skjeldam.

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