ActualitésDanemark: Prise de commandes de 10.595 MW pour le fabricants danois Vestas

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08 Jan

Danemark: Prise de commandes de 10.595 MW pour le fabricants danois Vestas

Copenhague – Une série de transactions de dernière minute en Inde, au Canada et en Europe centrale a permis au fabricant danois des éoliennes Vestas de conclure un autre contrat record grâce à une prise de commandes mondiale de 10.595 MW, légèrement supérieure aux 10.494 MW réalisés en 2016.

Le total comprend des transactions inopinées dans le rapport annuel de la compagnie d’éoliennes en février.

Néanmoins, 2017 a été quelque peu décevante. Non seulement le cours de son action a souffert, mais Vestas risque de perdre beaucoup de ses commandes aux États-Unis, car le Parti Républicain veut réduire drastiquement le soutien aux subventions pour l’industrie.

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.- Reykjavík- Les ventes de voitures électriques en Islande ont presque doublé l’année dernière et les experts prévoient une nouvelle augmentation des ventes en 2018, à la faveur d’une série de dérogations aux droits et aux taxes.

L’année 2017 a enregistré des ventes record de voitures neuves et le marché des voitures électriques a particulièrement augmenté ces dernières années, leur nombre étant passé de 227 en 2016, contre 415 en 2017, soit une augmentation de 86%.

Les véhicules respectueux de l’environnement sont, en général, un choix de plus en plus populaire pour les Islandais.

Selon Loftur Ágústsson, directeur du marketing chez la société BL, le nombre de véhicules hybrides vendus a été multiplié par dix au cours des deux dernières années.

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.- Oslo – Le tribunal d’Oslo a confirmé la semaine dernière l’attribution par la Norvège de licences d’exploration pétrolière à une dizaine de compagnies pétrolières dans l’Arctique.

Le tribunal a estimé que l’Etat norvégien n’avait pas violé la Constitution en octroyant en mai 2016 des concessions en mer de Barents à 13 groupes pétroliers, parmi lesquels le géant national Statoil, les américains Chevron et ConocoPhillips, et le russe Lukoil.

Conjointement avec les organisations Nature et Jeunesse et Campagne des Grands-Parents pour le Climat, Greenpeace avait assigné la Norvège en justice, en invoquant pour la première fois une récente disposition constitutionnelle qui garantit le droit de tous à un environnement sain.

Les plaignants avaient aussi fait valoir que l’autorisation de nouvelles activités pétrolières dans l’Arctique, région a fortiori fragile, allait à l’encontre de l’Accord de Paris signé par la Norvège en 2016, qui vise à limiter à moins de 2°C le réchauffement climatique.

Bien qu’il ait reconnu que le paragraphe 112 de la Constitution apportait de nouveaux droits, le juge a conclu que l’attribution de licences d’exploration pétrolière ne violait pas lesdits droits.

Il a notamment estimé que le royaume scandinave ne pouvait être tenu pour responsable des émissions de gaz carbonique générées dans d’autres pays par les hydrocarbures qu’il y exporte.

Face au déclin de sa production depuis 2000, la Norvège, premier producteur de pétrole et de gaz naturel d’Europe de l’Ouest, table désormais sur le Grand Nord. Selon des estimations officielles, la mer de Barents recélerait environ 65% des ressources restant à découvrir au large du pays.

Le tribunal a ordonné aux groupes écologistes de payer les frais judiciaires, 580.000 couronnes norvégiennes (environ 60.000 euros).

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.- Vilnius – Le marché nordique et balte de Nord Pool, premier marché européen de l’énergie, a poursuivi sa croissance en 2017, les volumes ayant atteint 394 térawattheures, contre 391 térawattheures en 2016, ont rapporté des médias lituaniens.

En 2017, un total de 512 térawattheures d’électricité a été échangé sur Nord Pool, contre 505 térawattheures en 2016.

En plus du marché nordique et balte, le volume est constitué du marché britannique « day-ahead » (un système permettant aux acteurs de vendre ou d’acheter de l’électricité la veille pour le lendemain), dont la taille était de 111 térawattheures. S’y ajoute le marché nordique, balte et allemand intra-journalier ou « Intraday » qui permet aux acteurs de la bourse de l’électricité de négocier les prix d’achat et de vente durant toute la journée. Sa taille était de 6,7 térawattheures l’année dernière.

Au total, 380 membres étaient actifs à Nord Pool, négociant dans 20 pays.

Nord Pool exploite des marchés dans les régions nordiques et baltiques, en Allemagne et au Royaume-Uni, et est un opérateur désigné du marché de l’électricité (NEMO) dans 15 pays européens, tout en desservant les marchés de l’électricité en Croatie et en Bulgarie.

La société possède des bureaux à Oslo, Stockholm, Helsinki, Tallinn, Londres et Berlin.

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.- Tallinn – Wepower, le développeur de plate-forme de négociation d’énergie renouvelable basé sur la blockchain (une technologie de stockage et de transmission d’informations sans organe de contrôle), est devenu la première solution internationale à rejoindre la plate-forme de réseau intelligent Estfeed de l’opérateur de réseau de transport estonien Elering.

« En tant qu’exploitant de réseau de transport, Elering s’intéresse à la création d’opportunités innovantes dans le secteur de l’énergie en supprimant les barrières à l’entrée sur le marché. Le projet Wepower est un bon exemple de la façon dont Estfeed permet la création de nouveaux services de données énergétiques », a déclaré le président du conseil d’administration d’Elering, Taavi Veskimagi.

« L’intérêt international pour la connexion au réseau intelligent d’Elering soutient notre objectif d’être le leader de la numérisation des systèmes énergétiques en Europe et de développer une future plateforme de réseau intelligent en dehors de l’Estonie », a-t-il expliqué.

Au cours du projet pilote, Wepower connectera sa plate-forme à Estfeed, recevant ainsi des données de production d’énergie horaires. L’objectif du projet est de tester une solution qui permettra aux investisseurs estoniens d’investir dans les énergies renouvelables avec l’aide de la plate-forme blockchain ailleurs dans le monde et aidera les parties intéressées dans le monde entier à investir dans la production d’énergie verte en Estonie.

Estfeed fournira à Wepower des données de comptage d’énergie prouvant la production d’énergie renouvelable dans les mêmes conditions que tous les autres acteurs du marché. Ni Elering ni Estfeed ne participeront à la partie financière des investissements, y compris les transactions de crypto-monnaie.

« L’Estonie est l’endroit idéal pour développer et tester la nouvelle génération de services énergétiques, car nous disposons déjà d’une infrastructure de réseau intelligent développée pour intégrer notre technologie », a déclaré le cofondateur et PDG de Wepower, Nick Martyniuk.

« Notre coopération est un exemple frappant du potentiel de la plateforme blockchain dans le secteur des énergies renouvelables et un pas important vers la création d’un système mondial d’échange d’énergie basé sur la crypto-monnaie », a-t-il ajouté.

Le réseau intelligent Estfeed est conçu pour permettre aux solutions et aux sources de données connectées à la plate-forme d’échanger des données énergétiques de manière sécurisée et vérifiable. La plate-forme permet aux consommateurs finaux, aux fournisseurs de services énergétiques, aux producteurs et aux opérateurs de réseau d’utiliser des données de consommation d’énergie en temps quasi réel.

Elering, opérateur indépendant de réseau d’électricité et de gaz en Estonie, entretient et développe des réseaux de transport interne d’électricité et de gaz ainsi que des connexions externes.

Wepower est une plate-forme d’échange d’énergie verte basée sur la blockchain qui aide les producteurs d’énergie renouvelable à lever des capitaux en émettant leurs propres jetons d’énergie.

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.- Helsinki – Une nouvelle ONG de la nature a été créée en Finlande dans le cadre du mouvement international de « rewilding » (ré-ensauvager), une initiative qui vise à préserver et à développer les zones de nature sauvage en réintroduisant les prédateurs de l’apex et en protégeant leurs habitats.

L’ONG a l’intention de rejoindre l’organisation européenne Rewilding Europe, qui veut faire du Vieux-Continent « un lieu plus sauvage, avec beaucoup plus d’espace pour la faune, la nature sauvage et les processus naturels ».

Dans son premier communiqué, Rewilding Finland suggère l’introduction d’espèces européennes de bisons et de chevaux sauvages en Finlande, affirmant qu’elles seraient présentes en Finlande si l’activité humaine n’avait pas radicalement réduit leurs populations.

« L’agriculture industrielle a appauvri notre environnement naturel en éliminant ces espèces végétales et animales », a déclaré à la presse Joni Valkila, membre fondateur de Rewilding Finland.

« Nous pourrions réparer la situation en réintroduisant de grands mammifères qui appartiennent à cet environnement », a-t-il ajouté.

Les fondateurs de l’organisation ont déclaré que les organisations existantes pour la faune et la nature font un travail important, mais une nouvelle association était nécessaire pour lancer une discussion sur l’amélioration de la diversité de la faune finlandaise.

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