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20 Nov

Danemark: Le réseau gazier pourrait être rempli de gaz vert en 2035

Copenhague – Le réseau gazier danois pourrait être rempli de gaz vert en 2035 permettant ainsi au Danemark d’être le premier pays européen à devenir indépendant du gaz naturel et à couvrir sa consommation entièrement par gaz produit à partir de déchets alimentaires, de déchets industriels et de sous-produits agricoles.

Un mémorandum publié récemment par Green Gas Denmark indique que 100% du gaz dans le réseau de gaz pourrait être vert d’ici 2035, relevant qu’il est possible que le Danemark devienne le premier pays d’Europe à devenir indépendant du gaz naturel.

Une transition verte complète de la grille de gaz est une réelle possibilité. Cela signifie que les 7,4 milliards d’euros investis dans le réseau de gaz pourraient jouer un rôle important dans le système d’énergie verte de demain, selon Carsten Jensen, directeur général de Danish Gas Distribution.

Depuis 2014, lorsque le premier gaz vert est entré dans le réseau de gaz, il a réduit les émissions de CO2 du Danemark de 675.000 tonnes. C’est l’équivalent de l’émission annuelle de plus de 300.000 voitures. L’année prochaine, le gaz vert contribuera à réduire les émissions de CO2 du Danemark de 800.000 tonnes. De 2014 à 2017, quelque 21 usines de valorisation du biogaz ont été raccordées au réseau de gaz, dont une directement raccordée au réseau de transport.

« Nous avons produit plus de gaz vert au cours des trois dernières années qu’au cours des 30 dernières années combinées. Cela signifie que la part de gaz vert dans le réseau de gaz augmente, et l’année prochaine nous prévoyons que 11% du gaz sera vert. En tant que tel, nous sommes déjà le pays européen avec la plus grande part de gaz vert dans notre réseau de gaz », poursuit M. Jensen.

Le développement du gaz vert pour le réseau gazier a débuté avec l’accord énergétique de 2012, soutenu par une large majorité politique.

« Depuis, nous avons assisté à une industrialisation du secteur. Beaucoup des installations construites aujourd’hui sont 25 à 50 fois plus grandes que les installations de biogaz que nous avions traditionnellement au Danemark, et les nouvelles installations sont capables de transformer davantage de biomasse en gaz », a souligné Ole Hvelplund, directeur général de Nature Energy.

La transition verte du réseau de gaz suit la même recette que la transition verte du réseau électrique, et avec seulement cinq ans d’expérience, la transition n’en est qu’à ses balbutiements. Cependant, les producteurs de gaz vert s’attendent à ce que les coûts du gaz vert diminuent à l’avenir.

« Il n’a jamais été dépensé autant de ressources pour développer la production de gaz vert qu’aujourd’hui. Nous assistons à une professionnalisation croissante des producteurs et à une augmentation de la production dans les grandes et petites installations », a noté le même responsable.

« De nouveaux sous-produits organiques sont utilisés dans les productions à grande échelle et les producteurs anticipent les progrès technologiques dans les années à venir. Cependant, il est encore trop tôt pour dire combien nous serons en mesure de réduire les coûts », a-t-il nuancé.

.- Un nouveau projet danois permettra de concevoir et de tester des pointes de pales innovantes pour les éoliennes qui peuvent augmenter la taille du rotor existant, en produisant jusqu’à 8% d’énergie en plus par an, tout en régulant intelligemment les charges.

Les concepteurs du projet sont très optimistes et s’attendent à un énorme potentiel d’innovation au vu de son potentiel de générer considérablement plus d’énergie éolienne par an.

S’il aboutit, ce projet permettra réduire l’émission de millions de tonnes de CO2 chaque année, de créer de nouveaux emplois et d’augmenter les recettes d’exportation.

DTU Wind Energy et Siemens Gamesa Renewable Energy combineront leur expertise et appliqueront des tests d’optimisation, de soufflerie et de mécanique basés sur des substituts pour développer de multiples innovations de pointe et tester sur le terrain les concepts les plus prometteurs.

« De petites innovations directement mises en œuvre avec un fort impact sont nécessaires pour réaliser le prochain saut de technologie dans les rotors d’éoliennes modernes. Nous allons développer des concepts de pointe de lame très avancés qui sont capables de fournir plus de puissance, tout en s’adaptant aux changements pour l’innovation des éoliennes danoises », a affirmé Athanasios Barlas, chercheur, DTU Wind Energy.

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.- Reykjavik – Des images satellites récentes révèlent qu’une nouvelle caldeira d’un kilomètre de large a émergé dans le glacier d’Öræfajökull, dans le sud de l’Islande, suite à l’augmentation de l’activité géothermique dans la région, qui serait liée à une activité du volcan Öræfajökull.

La semaine dernière, Iceland Office a reçu des informations faisant état d’une odeur de soufre dans la région qui indique généralement une activité géothermique. L’eau géothermique semble avoir fui lentement sous la caldeira, à proximité du glacier Kvíárjökull, mais la plus grande partie de cette dernière est probablement déjà sortie.

Rögnvaldur Ólafsson, du Département de la protection civile et de la gestion des urgences, a indiqué qu’une alerte jaune avait été émise principalement pour informer le public, même s’il n’y a aucun signe d’agitation volcanique pour le moment.

« Il est clair qu’il y a plus de chaleur que la normale sous la montagne, au moins assez pour former une caldeira que les gens n’ont jamais vue auparavant. Il se passe donc quelque chose, même si ce n’est rien de spécial. Il n’y a aucun signe qui indique qu’il va y avoir une éruption », a-t-il indiqué.

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.- Helsinki – L’Académie de l’Association internationale des sciences et technologies céréalières (ICC) a accordé récemment à Kaisa Poutanen, professeur au Centre de recherche technique de Finlande (VTT), son prix le plus prestigieux, Clyde H. Bailey Medal.

Le prix est décerné pour des réalisations majeures dans la recherche sur les céréales, le développement technologique et les effets sur la santé des grains entiers, a déclaré un communiqué de presse de VTT.

La recherche de Kaisa Poutanen, professeur de recherche en technologie alimentaire, s’est concentrée sur les grains entiers et les fibres alimentaires, ainsi que sur la biotransformation et les effets sur la santé des produits céréaliers entiers en particulier, ajoute-t-on de même source

Elle a dirigé plusieurs grands projets internationaux, tels qu’un réseau de coopération sur le seigle nordique et un projet européen sur les déchets alimentaires pour le développement de produits céréaliers sains.

Entre 1970 et 2016, la médaille Clyde H Bailey de l’Académie ICC a été décernée à 13 reprises. Kaisa Poutanen est le premier chercheur nordique à rejoindre ce groupe.

« La nutrition et les produits à base de grains entiers associés sont un élément important dans la lutte contre le phénomène croissant du diabète de type 2 « , a déclaré Kaisa Poutanen, citée dans le communiqué.

La CCI est une organisation internationale opérant sur les cinq continents, avec 24 pays parmi ses membres. Les céréales sont un nutriment de base important, en particulier dans les pays en développement, et la mission du CIC est de créer et de diffuser des informations sur la production de produits céréaliers sains et sûrs dans le monde entier.

La médaille a été décernée lors du l’International Whole Grain Summit 2017, un évènement mondial organisé à Vienne la semaine dernière.

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.- Vilnius – L’opérateur lituanien de distribution d’énergie Energijos Skirstymo Operatorius (ESO) prévoit d’investir environ 219 millions d’euros dans l’installation de quelque 2 millions de compteurs intelligents d’électricité et de gaz d’ici cinq ans, rapportent des médias locaux.

Ignas Pranskevicius, directeur de la division des services de la compagnie nationale de distribution d’électricité et de gaz naturel, a déclaré que les compteurs intelligents aideront les ménages à économiser au moins 7% d’électricité par an.

« Nous avons réalisé une analyse coûts-bénéfices et présenté le projet au ministère de l’énergie, où nous avons le soutien. Le projet est inclus dans la stratégie nationale d’indépendance énergétique. Nous avons présenté (le projet) à la Commission nationale pour le contrôle de l’énergie », a indiqué M. Pranskevicius lors d’une conférence de presse.

« Sans attendre les décisions, nous commençons à travailler sur la documentation des marchés publics, nous prévoyons de lancer des processus de passation de marchés publics au début de l’année prochaine et de commencer l’installation de masse en 2019 », a-t-il ajouté.

Selon le responsable, un projet pilote impliquant l’installation de près de 3.000 compteurs intelligents en Lituanie a montré que le comptage intelligent permet aux ménages de contrôler leur consommation d’énergie et d’économiser de l’argent.

L’analyse coûts-avantages réalisée par le cabinet international Ernst & Young montre qu’un investissement préliminaire de 219 millions d’euros générerait environ 88 millions d’euros de bénéfices économiques totaux pour le pays.

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