ActualitésDanemark :Des tests d’eau potable révèlent l’existence de micro-plastiques

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20 Sep

Danemark :Des tests d’eau potable révèlent l’existence de micro-plastiques

Copenhague – Des tests d’eau potable menés récemment au Danemark ont révélé l’existence de très petites particules de plastique, également appelées micro-plastiques.

En moyenne, 18 morceaux de micro-plastique ont été trouvés dans chaque litre d’eau potable provenant d’échantillons prélevés dans 16 habitations de la région de Copenhague.

C’est peut-être un petit échantillon pilote, mais certains politiciens veulent approfondir la question.

« Il est essentiel que nous effectuions des tests qui permettent de déterminer une fois pour toutes s’il y a des micro-plastiques dans notre eau potable et s’il y a un risque pour la santé », a déclaré Christian Rabjerg Madsen, chargé des questions environnementales du parti Social-démocrate.

La communauté des chercheurs s’accorde que les micro-plastiques ne présentent aucun risque sérieux pour la santé.

« Je ne pense pas que nous devrions être inquiets à ce sujet, mais lorsque nous parlons d’avoir l’eau la plus propre possible au Danemark, il est inquiétant que soudain, il y ait des micro-plastiques dans ces échantillons », a déclaré Kristian Syberg, professeur agrégé au Département des sciences et de l’environnement et de l’Université Roskilde.

Les tests n’ont rien révélé sur l’origine des micro-plastiques, mais il est peu probable qu’ils proviennent des eaux souterraines. Le Danemark est l’une des rares nations au monde à extraire son eau du sol, et elle est ensuite filtrée par les couches de terre, triant ainsi les micro-plastiques.

Les micro-plastiques peuvent provenir notamment des déchets des produits de beauté, des pneus et de la peinture.

.- Le Premier ministre danois, Lars Løkke Rasmussen, s’est engagé à apporter son aide aux Iles Vierges américaines suite aux nombreux ouragans qui ont causé des ravages dans l’ancienne colonie danoise ces dernières semaines.

Dans une lettre au gouverneur des îles Vierges américaines, Kenneth Mapp, le PM danois a fait état de la disposition de son pays à offrir son assistance suite aux ravages causés par les deux ouragans Irma et Jose.

« C’est avec une grande douleur que j’ai vu des images de personnes qui ont besoin d’aide, de maisons et de bâtiments endommagés sur les mêmes magnifiques îles que ma femme et moi-même avons visité il y a six mois. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles pendant ces moments difficiles », a écrit M. Rasmussen.

Les autorités danoises ont déjà été en contact avec l’Agence fédérale de gestion des urgences des États-Unis (FEMA), afin de déterminer les domaines dans lesquels l’assistance offerte par le pays nordique pourrait être le plus utile.

Les îles des Caraïbes étaient un territoire danois appelé « les Antilles danoises » jusqu’en 1917, date à laquelle le Danemark les a cédés aux États-Unis pour 25 millions de dollars.

 


.- Un nouveau rapport sur le traitement des déchets nucléaires au Danemark a conclu à la nécessité d’en confier la charge au laboratoire national « Risø », au moins pendant 30 à 50 autres années.

Dès 2003, le Parlement a décidé d’étendre Risø, ainsi que d’élaborer un plan pour la mise en place d’un entrepôt des déchets au Danemark. En 2011, lorsque l’étude préliminaire a été achevée, les six sites choisis comme les plus favorables ont tous été accueillis par une opposition vigoureuse du public.

La nouvelle proposition visant à stocker les déchets à Risø pour les 30 à 50 prochaines années comprend également la possibilité d’essayer d’exporter autant que possible de déchets pendant cette période.

Les installations de Risø seront améliorées, tant en termes de bâtiments que de sécurité.

« C’est une situation qui appelle beaucoup de soin et de rigueur. Nous devons aux générations futures de ne pas se précipiter, mais de prendre le temps de trouver une solution sûre et à long terme « , a déclaré Søren Pind, ministre de l’Éducation et de la Recherche.

D’autres pays nucléaires comme l’Allemagne, la Finlande et la Suède ont mis en place des dépôts de stockage de déchets nucléaires jusqu’à 500 mètres de profondeur et le Danemark devrait également étudier cette possibilité. Jusqu’à présent, aucune étude détaillée des sites potentiels n’a été effectuée pour le Danemark et le Groenland.

« Nous devons effectuer des études complètement nouvelles afin d’identifier des sites potentiels pour un dépôt permanent. Un dépôt permanent profond est la solution la plus sûre à long terme », a souligné M. Pind.

« Dans le même temps, nous aurons également la possibilité d’intégrer tout le savoir-faire technique le plus récent et encore une fois d’explorer la possibilité d’exporter les déchets radioactifs », a-t-il ajouté.

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.- Le Danemark et le Mexique ont lancé récemment un nouveau programme de travail de collaboration énergétique et climatique qui couvre une période de trois ans (2017/2020) avec un budget de 4,6 millions d’euros.

Ce programme de travail a été planifié lors d’ateliers avec les partenaires mexicains, et le ministère mexicain de l’énergie (SENER) et la Commission pour l’efficacité énergétique (CONUEE).

La collaboration avec le SENER se concentrera sur l’utilisation durable de la bioénergie en tant que source d’énergie et l’amélioration et le perfectionnement des outils de modélisation qui existent au Mexique et qui constituent une base pour créer de meilleurs scénarios pour une utilisation à long terme.

Elle prévoit aussi la rénovation du réseau électrique afin de lui permettre de gérer une énergie plus durable.

 


La collaboration avec CONUEE sera axée sur le soutien à la préparation d’un système pour étendre la gestion de l’énergie dans le secteur industriel et pour intégrer l’efficacité énergétique dans les lignes directrices pour les travaux de construction.

En outre, il y aura une collaboration pour intégrer l’efficacité énergétique dans le travail de modélisation du Mexique.

La collaboration aidera en outre à identifier et à mettre en œuvre des initiatives qui peuvent aider le Mexique à atteindre son objectif de réduction de CO2.

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.- Helsinki – Le groupe énergétique finlandais Fennovoima a annoncé mardi qu’il ne recevrait pas un permis de construction pour sa nouvelle centrale nucléaire dans l’ouest de la Finlande en 2018.

La centrale nucléaire de Hanhikivi sera réalisée par RAOS Project, une filiale de Rosatom, une société d’énergie atomique appartenant à l’État russe.

Le groupe finlandais a évoqué des retards dans la fourniture de documents nécessaires aux autorités compétentes.

« Nous avons examiné comment notre travail a progressé et décidé de repousser l’objectif de recevoir le permis pour 2019. Il semble que le fournisseur de l’usine a besoin de plus de temps qu’il ne fallait initialement compte tenu des normes et de la législation en Finlande », a expliqué Toni Hemminki, directeur général de Fennovoima, dans un communiqué.

« Nous allons examiner comment cela aura une incidence sur le calendrier du projet avec Rosatom », également copropriétaire du projet, a déclaré à la presse locale la directrice du projet, Minna Forsstrom.

L’Autorité finlandaise chargée de radioprotection et de sûreté nucléaire (Stuk) a annoncé lundi qu’elle n’a pas obtenu suffisamment de documents de la part de Fennovoima.

« Les retards dans la livraison des documents s’expliquent à notre avis principalement par une organisation plus lente que prévu du projet, ainsi que par le manque de ressources dans la gestion du projet », a écrit STUK sur son site internet.

Janne Nevalainen, un responsable au sein de l’Autorité, a déclaré au quotidien local Helsingin Sanomat que le projet serait de 500 jours en retard par rapport au calendrier initial.

Il faut environ six mois pour STUK pour rédiger son évaluation sur la sécurité une fois qu’elle reçoit les documents nécessaires de la part de Fennovoima, a-t-il dit.

Le projet est détenu à 66% par Voimaosakeyhtio SF, qui comprend plus de 50 entreprises régionales finlandaises et d’autres entreprises, tandis que la part de Rosatom s’élève à 34%.

 

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