Danemark: Vestas annonce avoir passé une commande de 225 MW pour quatre parcs éoliens en Argentine

Copenhague – La société danoise d’éoliennes Vestas Wind Systems a annoncé avoir passé une commande de 225 MW pour quatre parcs éoliens en Argentine auprès de la société énergétique locale Central Puerto SA.

Vestas fournira 21 turbines V136-4,2 MW pour le parc éolien La Genoveva I, 11 turbines V126-3,45 MW pour La Genoveva II et 4 éoliennes V126-3,45 MW pour le parc éolien La Castellana, toutes situées dans la province de Buenos Aires.

Le fabricant danois fournira également 21 turbines V136-3,45 MW pour le projet éolien Achiras II dans la province de Cordoba. Les turbines de 3,45 MW seront livrées en mode optimisé de puissance 3,8.

Les 57 éoliennes seront toutes fabriquées sur le site de montage argentin annoncé par Vestas au début de l’année et qui ouvrira prochainement à Campana, dans la province de Buenos Aires.

Les tours seront également produites localement en partenariat avec des fournisseurs locaux. Les projets devraient être livrés entre le deuxième trimestre de 2019 et le deuxième trimestre de 2020. Ils comprennent tous des contrats de services d’une durée de cinq ans.

Vestas a déclaré que cette commande renforçait sa position de leader sur le marché en pleine croissance de l’énergie éolienne en Argentine, ayant capturé la majeure partie du volume des enchères d’énergies renouvelables du pays.

« Avec notre nouveau site de production et nos capacités installées ou en construction de plus de 1,3 GW, l’engagement de Vestas en Argentine reste fort », a déclaré Andres Gismondi, directeur des ventes de Vestas South Cone.

.- L’Agence danoise de l’énergie (DEA) a lancé jeudi le premier appel d’offres national en énergie renouvelable, d’une technologie neutre, avec un plafonnement du prix de 130 DKK/MWh (17,43 euros/MWh).

Les offres doivent être soumises au plus tard le 26 novembre et les projets doivent en être au stade de développement tardif pour être éligibles, a précisé la DEA.

L’appel d’offres fait partie d’un programme approuvé par la Commission européenne en août, et le premier de deux projets opposant le vent à l’énergie solaire en 2018 et 2019.

Le projet bénéficie d’un budget total de 842 millions de couronnes danoises (112 millions d’euros), ce qui, selon la DEA, équivaut à environ 140 MW d’énergie éolienne terrestre.

Sur ce total, 254 millions de couronnes seront alloués lors du premier tour en 2018, le solde devant faire l’objet d’une offre à l’automne 2019.

L’association danoise de l’énergie éolienne, DKVind, estime que les projets éoliens d’une capacité combinée de 266 MW sont actuellement éligibles, mais ce chiffre pourrait atteindre 327 MW d’ici le 26 novembre.

Le président de DKVind, Christian Kjær, a suggéré que certains développeurs choisissent d’attendre l’année prochaine, lorsque le budget sera plus important, avant de lancer leurs projets.

« Nous avons beaucoup de projets. Il y a beaucoup de joueurs, et il y a un mélange judicieux de petits et grands projets. Il y a beaucoup plus de projets que d’argent prévu. Cela promet une bonne concurrence », a-t-il indiqué.

Le plafond de l’offre de 130 DKK/MWh est légèrement supérieur au prix record de 128,9 DKK/MWh enregistré lors du premier appel d’offres solaire dans le pays, conclu en décembre 2016.

Le Danemark souhaite que les sources d’énergie renouvelables représentent 50% de son bouquet énergétique d’ici 2030 et que le pays soit indépendant des combustibles fossiles d’ici 2050.

.- Le fabricant d’éoliennes danois Vestas Wind Systems a annoncé jeudi avoir reçu une commande de 101 MW au Brésil de la société d’énergie brésilienne Echoenergia, contrôlée par la société de capital-investissement Actis.

Vestas fournira et installera 24 unités de sa turbine V150-4,2 MW dans un parc éolien à Serra do Mel, dans l’État du Rio Grande do Norte. Les turbines devraient être livrées au cours du premier trimestre de 2020 et leur mise en service est prévue pour le milieu de 2020.

Avec cette commande, le fabricant de turbines présente le V150-4,2 MW, l’une des plus hautes éoliennes onshore d’Amérique du Sud, selon Vestas.

Les turbines seront produites localement dans le cadre des règles FINAME II de la Banque brésilienne de développement (BNDES).

« Avec ce nouvel accord, Vestas apporte sa dernière turbine au Brésil, franchissant ainsi la barrière des 4 MW. Nous sommes convaincus que cette arrivée portera l’influence et la compétitivité de Vestas à un niveau supérieur », a déclaré Rogerio S Zampronha, directeur général de Vestas pour le Brésil et le sud de l’Amérique latine.

Le Brésil vise à atteindre une capacité éolienne de 28,5 GW d’ici 2026 et devrait croître à un taux annuel de 1,1 GW-2 GW, a indiqué la compagnie.

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.- Stockholm-La compagnie énergétique suédoise Vattenfall a annoncé vendredi qu’elle a atteint les objectifs de dioxyde de carbone à Berlin trois ans plus tôt que prévu.

Fin 2009, Vattenfall et la ville de Berlin ont signé un accord global sur le climat visant à réduire de moitié les émissions de dioxyde de carbone provenant des installations de chauffage et de production d’électricité de la capitale allemande d’ici 2020, par rapport à la valeur de référence de 1990.

Selon les statistiques officielles allemandes sur les émissions, cet objectif a déjà été atteint à la fin de 2017 – trois ans plus tôt que prévu.

« Vattenfall a investi plus d’un milliard d’euros pour améliorer l’efficacité de nos centrales de production de chaleur et d’électricité à Berlin et réduire les émissions de notre production. Bien que nous ayons étendu notre réseau de chauffage urbain et connecté 20 000 nouveaux foyers dans la capitale allemande chaque année, les émissions absolues de dioxyde de carbone à Berlin ont été réduites de plus de moitié », a déclaré Magnus Hall, président-directeur général de Vattenfall.

Selon les chiffres de la Deutsche Emissions Handelsstelle (DEHSt), les 24 centrales de production combinée de chaleur et d’électricité de Berlin ont émis 13,3 millions de tonnes de dioxyde de carbone en 1990. En 2017, les émissions des 18 centrales de cogénération restantes avaient été réduites à 6,3 millions de tonnes, soit une réduction de 52,7%.

« La fermeture de l’usine de lignite Klingenberg en mai 2017 a joué un rôle important dans l’atteinte prématurée de notre objectif d’émission de dioxyde de carbone », a souligné Gunther Müller, responsable des activités de Vattenfall’s Heat à Berlin.

« En outre, nous avons modernisé et réalisé une gestion plus efficace des installations de production à Berlin et accru la proportion de combustibles émettant moins de dioxyde de carbone, principalement le gaz naturel et la biomasse. Cependant, atteindre l’objectif de l’accord sur le climat de 2020 n’était que la première étape pour nous. Maintenant, nous envisageons d’éliminer complètement la houille jusqu’en 2030 au plus tard », a expliqué le même responsable.

Dans l’intention de continuer à réduire les émissions à Berlin, les centrales de cogénération de Lichterfelde et de Marzahn sont en cours de conversion et équipées de nouvelles turbines à vapeur flexibles à gaz. À l’avenir, les panneaux solaires thermiques, les pompes à chaleur hautement efficaces et les solutions de production de chaleur seront intégrées dans la production de chaleur.

La prochaine étape vers l’élimination progressive de la houille à Berlin est la fermeture de l’unité « Block C » de la centrale de production combinée de chaleur et d’électricité de Reuter, dans la région de Berlin-Spandau, dès 2020.

À l’heure actuelle, Vattenfall et la ville de Berlin mènent une étude de faisabilité pour identifier d’autres étapes dans l’élimination du charbon de bois. Les résultats de cette étude de faisabilité seront présentés l’année prochaine.

.- Le développeur de projets éoliens nordiques, Eolus Vind, a annoncé avoir obtenu un financement de 1,05 milliard de couronnes suédoises (101 millions d’euros) pour les quatre prochaines années.

La société basée en Suède a signé un accord de crédit avec Swedbank qui inclut des facilités de trésorerie et des installations de construction d’une durée de quatre ans.

Eolus utilisera les fonds pour son expansion dans la période à venir. Plus spécifiquement, le montant nouvellement obtenu couvrira le financement de projets en construction en cours et à venir et garantira une bonne liquidité dans les opérations quotidiennes.

La société affirme avoir installé plus de 540 unités sur les quelque 3 400 éoliennes actuellement en service en Suède. Eolus exploite plus de 400 MW pour le compte de clients.

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.- Oslo- Le groupe pétrolier brésilien Petrobras et Equinor, de Norvège, ont signé un protocole d’accord en vue de développer conjointement des projets éoliens offshore au Brésil.

Anders Opedal, président d’Équinor Brésil, a déclaré lors de l’annonce du protocole d’accord que les partenaires envisagent de travailler ensemble pendant deux ans à identifier et à évaluer des projets potentiels avant de passer au développement.

« Le Brésil a un grand potentiel pour les énergies renouvelables. Nous voulons comprendre comment notre expertise peut contribuer à la production d’énergie éolienne offshore dans le pays, comme nous le faisons en Europe », a déclaré M. Opedal.

« Nous allons utiliser notre vaste expertise offshore et combiner la technologie du pétrole et du gaz avec la technologie éolienne offshore existante. Les ingénieurs qui ont l’habitude de travailler dans les secteurs du pétrole et du gaz vont maintenant utiliser leurs compétences pour développer des parcs éoliens en mer », a-t-il expliqué.

Equinor, qui s’était engagé à investir entre 15% et 20% de ses dépenses d’investissement annuelles dans les énergies renouvelables d’ici 2030, a déjà annoncé son intention de remplacer certaines éoliennes des plates-formes de Snorre et de Gullfaks en mer du Nord par des éoliennes flottantes afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone.

« Maintenant que certains des problèmes financiers de Petrobras ont été résolus, nous commençons à regarder vers l’avenir. Et ce partenariat avec Equinor est très complémentaire de nos compétences et de nos ambitions », a pour sa part indiqué Nelson Silva, directeur de la stratégie chez Petrobras.

Petrobras dispose de quatre parcs éoliens terrestres en partenariat dans l’État de Rio Grande do Norte, totalisant 104 MW.

La société possède également une usine de recherche et développement sur l’énergie solaire photovoltaïque de 1,1 MW à Rio Grande do Sul Nord, où le potentiel de quatre technologies est en cours d’évaluation.

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.-Vilnius- E Energija, un groupe énergétique lituanien qui développe des parcs solaires de 43 mégawatts en Pologne avec des partenaires, a obtenu un financement de la banque néerlandaise ING pour un quart de ces projets.

La Banque européenne d’investissement est en train de décider d’un prêt pour financer la construction des parcs solaires restants.

Le PDG d’E-Energija, Gediminas Uloza, a déclaré que le prêt d’ING allait couvrir plus des deux tiers des coûts de construction de la centrale solaire et qu’E-Energija utiliserait ses fonds propres pour financer le montant restant.

Le même responsable a ajouté que la société était intéressée par de nouveaux projets d’énergie solaire en Pologne.

En vertu de l’accord signé cette semaine avec l’unité polonaise d’ING, le prêt est accordé à six sociétés du groupe E Energija qui construisent des centrales solaires d’une capacité totale de 11 MW dans le pays voisin.

E Energija détient 90% des actions de ces sociétés via Galway Investments, une société enregistrée en Pologne.