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30 Déc

Danemark : Vestas reçoit une commande de 20 MW de composants de turbines compatibles avec une plate-forme de 2 MW

Copenhague – Le fabricant danois des éoliennes Vestas a annoncé, vendredi, avoir reçu une commande de 20 MW de composants de turbines compatibles avec une plate-forme de 2 MW qui sont éligibles à 80% de la valeur PTC, selon la loi PATH adoptée par le Congrès américain en 2015.

Les composants qualifiés PTC permettent la réalisation de futurs projets éoliens. Les clauses de retrait progressif à long terme de la loi PATH ont fait de l’industrie éolienne la première industrie énergétique à accepter une réforme fiscale permanente.

Ces composants ont généré près de 50 milliards USD d’investissements aux États-Unis, y compris l’expansion des usines, des centaines de millions dollars en investissements dans l’innovation technologique et l’ajout de dizaines de milliers d’emplois dans le secteur éolien.

En 2016, l’industrie éolienne a créé des emplois 9 fois plus vite que l’ensemble de l’économie des États-Unis et compte aujourd’hui plus de 102.000 travailleurs de l’industrie éolienne.

L’éolien est la source d’énergie à faible coût de choix pour les consommateurs et les entreprises et fournit des millions de dollars en croissance économique et des emplois aux communautés américaines.

Chaque éolienne fabriquée aux États-Unis soutient 30 emplois au cours de sa vie grâce à la production, la chaîne d’approvisionnement, la construction et l’exploitation des projets éoliens.

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.- Stockholm- Selon les normes suédoises, 2017 était une année chaude, quoique la saison estivale n’était pas aussi bonne, rapporte l’Agence météorologique nationale SMHI.

Dans un résumé préliminaire, l’Agence a fait observer qu’un nouveau record de vitesse du vent a été établi le 18 janvier à Stekenjokk où elle a atteint 172 kilomètres par heure.

La température moyenne à travers le pays au cours de l’année était également plus élevée que d’habitude, mais quelques endroits en particulier ont connu plus de chaleur que d’autres.

Oskarshamn a baigné dans un rayon de 30,1 degrés Celsius le 28 mai, un fait peu habituel puisque la température la plus élevée enregistrée durant ce mois remonte à 1993 et 1922.

Le printemps était sec et varié, l’automne doux et humide, a noté l’Agence, ajoutant qu’il n’y avait pas de véritable poussée de chaleur estivale.

La température la plus élevée de la période estivale a été « très modeste » de 28 degrés à Oskarshamn et Kalmar, les 18 et 19 juin respectivement.

« Depuis que SMHI a commencé à mesurer la température à grande échelle en 1860, seul l’été de 1862 avait une température maximale plus basse en Suède », a révélé l’Agence.

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.- Helsinki- La capitale finlandaise Helsinki a utilisé plus de charbon en 2016 que l’année précédente, entraînant une augmentation de 1% des émissions de dioxyde de carbone.

Les statistiques de l’Autorité du service environnemental de la région d’Helsinki (HSY) montrent que les émissions de CO2 et leur équivalent étaient plus élevés en 2016 qu’en 2015.

La ville d’Helsinki a promis cet automne de faire mieux que le reste de la Finlande et d’être neutre en carbone d’ici 2035.

La raison de la croissance est principalement attribuable à deux facteurs : une plus grande dépendance au charbon pour le chauffage urbain et une augmentation des émissions de la circulation.

Le directeur de HSY, Raimo Inkinen, a déclaré que le chauffage urbain présentait la plus grande préoccupation pour l’avenir. Il représente déjà 44% des émissions de la région de la capitale, le deuxième plus grand délinquant, les émissions de transport, à 28%.

La taille et le nombre des centrales électriques d’Helsinki sont mesurés en fonction de ce qui est nécessaire pour fournir le chauffage aux résidents de la capitale pendant les périodes de froid.

La plupart des usines de la ville dépendent du charbon ou du gaz naturel, et le dernier choix donne moins d’émissions. Mais les choses ont changé en 2016, lorsque l’accord à long terme de la société d’énergie Helen, lui fournissant une source de gaz naturel bon marché a pris fin.

« C’est difficile pour nous en ce qui concerne nos objectifs climatiques, mais malheureusement, c’est ce qui s’est passé », explique Esa Nikunen, directrice du centre environnemental de la ville d’Helsinki.

Helsinki a déjà décidé de fermer une de ses centrales au charbon en 2024. Des efforts sont maintenant en cours pour trouver des alternatives plus respectueuses de l’environnement et plus rentables.

En février dernier, le ministre de l’Environnement Kimmo Tiilikainen a déclaré que la Finlande pourrait atteindre ses objectifs de l’Accord de Paris sur le climat d’ici 2045. Cet automne, Helsinki a relevé la barre et s’est engagé à atteindre cet objectif dix ans plus tôt.

Cela signifie que la ville prévoit de réduire les émissions de 80% par rapport aux niveaux de 1990. Parmi les résidents de la région de la capitale, les habitants d’Helsinki ont l’empreinte carbone par habitant la plus faible.

En novembre, l’Institut national de la statistique a indiqué la consommation de charbon a augmenté partout en Finlande en 2016, en grande partie parce que les chiffres de 2015 étaient exceptionnellement bas.

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.- Oslo – Plusieurs députés norvégiens ont appelé la Première ministre Erna Solberg à mettre l’accent sur les questions relatives au climat et à l’environnement lors de sa rencontre avec le président américain Donald Trump, prévue le 10 janvier à Washington.

Dans des déclarations à la presse, des parlementaires ont estimé que la lutte contre le réchauffement planétaire devrait être l’une des priorités de la visite de travail de Mme Solberg aux Etats-Unis.

A cet égard, Kari Kassi, députée du parti de la gauche socialiste, a jugé nécessaire pour la Première ministre d’exprimer au président Trump sa déception après la décision de Washington de se retirer de l’Accord de Paris sur le climat.

La rencontre entre Mme Solberg et M. Trump portera sur nombre de sujets, dont le climat et la commerce international.

« Les Etats-Unis sont importants pour la Norvège en matière de sécurité et de commerce. Une telle réunion nous donne l’occasion de promouvoir notre vision du commerce mondial ouvert et l’importance de travailler ensemble au niveau international pour résoudre les défis climatiques », a souligné la chef du gouvernement, citée dans un communiqué de la Primature.

Le président Trump avait annoncé l’été dernier le retrait de son pays de l’Accord historique de Paris sur le climat, signé en 2015.

Le locataire de la Maison-Blanche a d’ailleurs retiré le changement climatique de la liste des plus grands périls qui menacent la sécurité nationale des Etats-Unis. Il a même relancé au début de l’automne l’exploration pétrolière et gazière dans le golfe du Mexique et en Alaska, et ce, malgré les ouragans Irma ou Harvey, et les incendies en Californie qui ont ravagé le pays ces derniers mois.

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