Danemark:signature d’un accord de vente de 50% du parc éolien offshore Hornsea 1

Copenhague – Le développeur de parcs éoliens offshore danois Ørsted a annoncé avoir signé un accord de vente de 50% du parc éolien offshore Hornsea 1 de 1 218 mégawatts (MW) à Global Infrastructure Partners(GIP).

Ørsted a indiqué que le prix total de l’opération est d’environ 4,46 milliards de livres (5,86 milliards de dollars), comprenant la vente de la participation de 50% et un engagement de 50% des paiements dans le cadre d’un contrat d’ingénierie.

Hornsea 1 est en construction au large des côtes anglaises en mer du Nord, et lors de sa mise en service en 2020, il sera le plus grand parc éolien offshore au monde, a déclaré Ørsted.

« Il s’agit de notre troisième partenariat avec GIP, et nous sommes ravis de compter parmi nos partenaires le plus grand parc éolien offshore au monde. Le parc Hornsea 1 est une transaction historique qui créera une valeur substantielle pour nos actionnaires », a affirmé Ole Kjems Sørensen, vice-président exécutif des fusions-acquisitions, des partenariats et de la gestion d’actifs chez Ørsted.

La compagnie danoise a indiqué qu’en vertu de cet accord elle construirait le parc éolien dans le cadre d’un contrat EPC complet et fournirait des services d’exploitation et de maintenance à long terme, ainsi qu’un accès au marché pour l’énergie générée par Hornsea 1.

La société a expliqué que GIP financerait en partie son acquisition en utilisant un financement de plus de 3,5 milliards de livres comprenant plusieurs emprunts obligataires de premier ordre émis à un consortium d’investisseurs institutionnels.

GIP détient également 50% des parts de deux parcs éoliens offshore allemands d’ Ørsted, Gode Wind 1 et Borkum Riffgrund 2.

.- Le Danemark et la Chine ont convenu d’autoriser les producteurs danois d’aliments pour animaux à base de protéines de soja à pénétrer sur le marché chinois, ouvrant ainsi la voie à un segment prometteur pour les entreprises du pays nordique.

L’accord a été conclu lors d’une rencontre du ministre danois de l’Environnement et de l’alimentation, Jakob Ellemann-Jensen, actuellement en visite en Chine, avec des représentants des autorités douanières chinoises.

« C’est un bon accord, car il permet à nos entreprises de pénétrer un marché énorme et lucratif. Cela est également bon pour les agriculteurs chinois, car ils peuvent se procurer des protéines raffinées et rendre leur production encore plus efficace qu’aujourd’hui », a déclaré Jakob Ellemann-Jensen, cité dans un communiqué de son Département.

Au cours des dernières années, la production porcine en Chine est devenue beaucoup plus moderne, ce qui accroît la demande chinoise en aliments pour animaux.

Bien que la Chine soit un marché relativement nouveau pour les exportations de produits alimentaires danois, elle est devenue le quatrième marché d’exportation pour le cluster alimentaire danois. En 2017, la Chine a acheté des biens pour un peu plus de 10 milliards de couronnes du cluster alimentaire danois.

La viande de porc représente la plus grande partie de ces exportations, mais des produits laitiers, des animaux d’élevage, du poisson, des aliments pour poissons et de la farine de poisson sont expédiés du Danemark vers la Chine. Au début de cette année, un accord a également été conclu sur les exportations de viande de porc transformée telle que les saucisses et le jambon.

« Nous avons vraiment franchi la Grande Muraille de Chine et, ces dernières années, un nombre croissant d’entreprises danoises ont été autorisées à entrer sur le marché chinois. Les politiciens danois continueront à travailler pour améliorer les conditions des entreprises danoises à l’étranger, et nous avons encore un long chemin à parcourir « , a souligné Jakob Ellemann-Jensen.

Le Danemark et la Chine ont un total de 30 accords de coopération et de commerce dans le domaine alimentaire et vétérinaire. Cela signifie, entre autres, qu’aujourd’hui, le Danemark peut exporter vers la Chine de la viande de porc fraîche et traitée thermiquement, de la semence d’animaux domestiques de l’espèce bovine ainsi que des chevaux.

Outre les accords commerciaux, les deux pays ont également conclu un accord sur la coopération sectorielle stratégique, qui porte essentiellement sur l’amélioration de la sécurité sanitaire des aliments.

Des responsables danois se sont rendus en Chine pour informer leurs collègues chinois de la manière dont le Danemark surveille et assure un haut degré de sécurité alimentaire.

.- Le fabricant danois des éoliennes Vestas a annoncé, jeudi, le transfert de ses activités liées aux essais à West Medina Mills à l’installation de St. Cross située sur l’île de Wight (sud du Royaume-Uni) afin de permettre une expansion future de ses opérations sur le marché britannique.

« Nos installations sur l’île de Wight représentent une part importante de notre empreinte mondiale et la relocalisation de certaines de nos activités sur l’île pour permettre la future expansion de l’éolien en mer souligne notre engagement à long terme envers la communauté et la croissance du secteur éolien au Royaume-Uni », a affirmé John Rimmer, directeur général de Vestas Technology au Royaume-Uni.

« Grâce à Vestas, qui teste ses lames, ses paliers et ses matériaux, nous étudions maintenant comment MHI Vestas peut tirer pleinement parti des installations de West Medina Mills pour la production de pales offshore », a de son côté expliqué James Luter, directeur de la production lame chez MHI Vestas.

Le travail de réinstallation commence cette semaine, alors que certains membres du personnel de Vestas resteront à West Medina Mills.

Vestas emploie actuellement 130 personnes à l’île de Wight.

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.-Stockholm- Le conseil administratif du comté d’Östergötland, dans le sud de la Suède, a modifié les règles pour la saison de chasse après un été exceptionnellement chaud et a demandé que le plus de veaux soient abattus.

Une vague de chaleur et une sécheresse qui ont duré une grande partie de la saison estivale ont fait que moins de wapitis sont nés dans la région et que ceux qui sont nés avaient des conditions moins saines que d’habitude. Selon le conseil d’administration, cela crée un risque que beaucoup de jeunes élans soient confrontés à un retard de croissance.

Pendant la saison de chasse 2018-1919, les règles habituelles concernant l’abattage des veaux ont été levées, le tableau indiquant que « tous les veaux de wapitis qui peuvent être abattus doivent l’être ».

« En été et en automne, les wapitis ont tendance à se nourrir avant l’hiver. Mais beaucoup de wapitis, surtout les femelles avec des veaux, ont du mal à récupérer après cet été chaud et difficile », a déclaré Emil Brangenfeldt, responsable dans le comté.

Sur une période de plusieurs années, la population de wapitis, chevreuils et autres animaux de la région d’Östergötland a considérablement augmenté, créant ce que la commission qualifie de « concurrence insoutenable pour la nourriture, dans laquelle le wapiti est presque toujours le plus grand perdant ».

En hiver, les wapitis ont un accès très limité aux baies, l’une des principales composantes de leur régime alimentaire, ce qui peut avoir un impact négatif sur la santé des animaux, en particulier chez les jeunes wapitis.

Les conditions difficiles de l’été devraient avoir un impact sur la reproduction les années suivantes et, après une sécheresse en 1992, la reproduction dans les zones touchées a été inférieure de plus d’un tiers à la normale.

« Les wapitis sont tout simplement dans des conditions trop pauvres pour entrer en chaleur après un été sec, surtout s’ils ont donné naissance à des veaux, ce qui a des conséquences dans les années à venir », a expliqué M. Brangenfeldt.

En raison des hauts niveaux actuels de gibier dans la région, le conseil a pris la décision de « faire correspondre les populations aux conditions existantes » non seulement pour des raisons administratives, mais aussi pour une perspective éthique.

« Le risque est que les veaux de wapitis et d’autres animaux faibles passent l’hiver dans des conditions difficiles au cas où la neige devient difficile, par exemple », a soutenu Brangenfeldt.

.- La capitale suédoise Stockholm abritera, le 24 octobre, une conférence sur « la politique climatique et les pays nordiques », avec la participation de chercheurs, experts et décideurs politiques de la région.

Les participants s’interrogeront sur la rentabilité des politiques climatiques dans les pays nordiques, les impacts mondiaux de la politique climatique nationale dans ces pays, la volatilité de la production d’énergie solaire et éolienne et la possibilité d’ouvrir de nouveaux champs pétrolifères en Norvège.

Ils aborderont également le degré d’efficacité du système d’échange de quotas d’émission de l’UE et l’apport des connaissances issues de la recherche en économie politique à la conception d’accords internationaux efficaces sur le climat.

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.- Vilnius- E Energija, un groupe énergétique lituanien contrôlé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement prévoit d’investir, avec un homme d’affaires lituanien, environ 150 millions d’euros dans un parc éolien dans le district de Kelme, à l’ouest de la Lituanie.

Le PDG de la compagnie Gediminas Uloza a affirmé que le groupe avait déjà obtenu une licence de développement et prévoyait de commencer la construction au printemps 2020.

Selon M. Uloza, l’investissement de la société ne comprendra aucune subvention et le retour sur investissement est prévu dans 15 ans environ.

E Energija a investi dans le secteur du chauffage dans certaines villes lituaniennes et a également investi dans les activités de chauffage de la ville lettone de Rezekne, mais les autorités locales ont par la suite résilié le contrat de bail.

L’arbitrage international de Washington a décidé en décembre dernier que la Lettonie devait verser à E Energija 3,7 millions d’euros de dédommagement, alors que la société lituanienne avait demandé 7,24 millions d’euros.

La Lettonie cherche actuellement à annuler cette décision.

.- La consommation de gaz naturel de la Lituanie a baissé de 9,57% au premier semestre de 2018, contre 11,58 térawattheures (TWh) l’an dernier, rapporte mercredi jeudi le régulateur du marché de l’énergie.

Les acteurs du marché qui importent du gaz naturel ont importé 12,73 TWh de gaz au premier semestre, en baisse de 2,98% sur 12 mois.

Les volumes de transit de gaz naturel ont baissé de 14,08% pour atteindre environ 14,76 TWh, a indiqué la Commission nationale de contrôle et de prix de l’énergie dans un rapport.

Le prix moyen pondéré des importations de gaz naturel s’est établi à 20,82 euros par mégawattheure (MWh) au premier semestre, en hausse de 3,58% par rapport à la même période l’an dernier.

Les livraisons de gaz naturel au marché de détail ont diminué de 7,33% sur un an, à environ 4,54 TWh. Les fournitures aux consommateurs non résidentiels ont diminué de 11,71%, mais les fournitures aux ménages ont augmenté de 7,23%.

Le chiffre d’affaires global des fournisseurs de gaz naturel provenant des ventes sur le marché de détail a augmenté de 6,52% au premier semestre, passant de l’an dernier à 130 millions d’euros.