ActualitésPeu de Danois vivant près des zones où des éoliennes sont installées se plaignent aux autorités…

Actualités

14 Déc

Peu de Danois vivant près des zones où des éoliennes sont installées se plaignent aux autorités après leur construction

Copenhague – Relativement peu de Danois vivant près des zones où des éoliennes sont installées se plaignent aux autorités après leur construction, selon une analyse menée par un groupe d’intérêt de l’industrie.

Bien que de nombreuses plaintes soient souvent reçues lorsque les plans d’installation des éoliennes sont annoncés, très peu de protestations sont enregistrées une fois les éoliennes sont mises en place, selon une étude du groupe d’intérêt Understanding Wind Power.

Mais une association de résidents a déclaré que le rapport ne prouve pas que les gens vivant à proximité des éoliennes changent d’avis à leur sujet après leur construction.

L’étude a montré que la majorité des municipalités où se trouvent des éoliennes ont reçu très peu de plaintes au cours des années 2013-2016.

« Une fois que les gens se sont habitués éoliennes, ils les acceptent et les considèrent comme faisant partie du paysage », a affirmé le directeur du secrétariat de ce groupe, Henrik Vinther.

« En d’autres termes, il y a une inadéquation entre les problèmes au stade de la planification, avant que les municipalités prennent des décisions finales sur les nouvelles éoliennes, et la réalité par la suite », a-t-il ajouté.

Ce groupe d’intérêt est financé par des organisations et des entreprises ayant des intérêts économiques dans l’industrie éolienne.

« Je ne pense pas qu’un faible nombre de plaintes montre que les gens sont heureux », a pour sa part assuré Henriette Vendelbo, présidente de l’Association nationale pour les voisins des éoliennes.

« Je pense que c’est plus dû à la fatigue. Normalement, les gens se sont battus pendant plusieurs années avant que les éoliennes soient érigées. Et les événements dans d’autres municipalités ont montré qu’il est presque désespéré de continuer à faire campagne une fois que les éoliennes sont érigées », a indiqué Mme Vendelbo.

Les progrès réalisés par le Danemark pour atteindre l’objectif de production d’énergie durable d’ici à 2020 semblent être actuellement en avance sur le calendrier, avec de grandes quantités d’énergie produite par les milliers d’éoliennes dans le pays.

Mais une étude approfondie de la Société danoise du cancer sur les conséquences potentielles pour la santé de vivre à proximité des éoliennes n’a pas encore été publiée.

Un certain nombre de municipalités ont choisi de retarder l’approbation de leurs projets de construction d’énergie éolienne jusqu’à la publication de ce rapport, prévue l’année prochaine.

.- La vaste expérience de la société danoise des éoliennes Vestas dans les projets clé en main d’environ 4 GW à travers le monde a permis à l’entreprise de réaliser son plus gros projet en Inde à ce jour, indique mercredi un communiqué de la compagnie.

La commande d’enregistrement est passée par Ostro Kutch Power Private Limited et attribuée par l’intermédiaire de la première vente aux enchères d’énergie éolienne de l’Inde tenue en février 2017.

La commande clé en main de 250 MW fait suite à un autre projet clé en main de 100 MW en Inde au début de l’année, portant les prises de commandes de Vestas sur le marché à plus de 480 MW en 2017.

Le projet sera situé dans le district de Kutch dans l’Etat de Gujarat et comprend la livraison, l’installation et la mise en service de 125 turbines V110-2.0 MW, ainsi que les travaux civils et électriques du projet.

Les turbines seront desservies par Vestas via un contrat de service Active Output Management 4000 couvrant une période de 10 ans, ainsi que par une solution Vestas Online. La mise en service est prévue pour le troisième trimestre de 2018.

« Nous sommes heureux d’annoncer notre partenariat avec Vestas pour la réalisation de ce prestigieux projet d’enchères de 250 MW. Nous sommes confiants que Vestas livrera un projet de classe mondiale qui place Ostro au-delà de la capacité de 1 GW », a affirmé Ranjit Gupta, PDG d’Ostro Energy Private Limited.

« Avec un autre projet clé en main en Inde, nous soulignons le large éventail de capacités que nous offrons à nos clients indiens pour réussir leurs ventes aux enchères. Notre vaste expérience de plus de 100 projets clés en main à travers le monde a été déterminante pour cette commande. C’est notre plus grand projet en Inde depuis qu’il a été le pionnier du marché de l’énergie éolienne en 1986 « , a déclaré Clive Turton, président de Vestas Asia Pacific.

Le parc éolien peut produire suffisamment d’énergie pour répondre aux besoins annuels d’électricité d’environ 5,7 millions de consommateurs en milieu urbain en Inde.

*****************************

.- Oslo – La Première ministre norvégienne Erna Solberg s’est félicitée du lancement d’une coalition de fonds souverains pour flécher des financements vers l’action climatique, à l’occasion de la tenue du « One Planet Summit » sur le climat à Paris, indique un communiqué du gouvernement norvégien.

Norvège, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Qatar, Koweit et Nouvelle-Zélande ont lancé, à l’initiative de la France, cette coalition de fonds de souverain.

Selon le communiqué, un groupe de travail composé des représentants de ces fonds examinera ce que les investisseurs peuvent faire pour faire face aux risques financiers posés par le changement climatique.

« La Norvège se félicite de cette initiative, qui crée un forum pour l’échange d’expériences dans ce domaine important. Les investisseurs à long terme doivent prendre en compte les risques liés au climat. Le Fonds travaille depuis un certain temps pour améliorer les connaissances et les rapports sur ces risques. L’objectif principal du Fonds, à savoir assurer les rendements les plus élevés possibles à un niveau de risque acceptable, reste inchangé », a déclaré Mme Solberg.

Le mois dernier, la Banque de Norvège, qui gère le plus important fonds souverain du monde, a indiqué dans une lettre adressée au gouvernement, vouloir se désengager du pétrole et du gaz pour réduire la vulnérabilité de la Norvège face à la volatilité des cours du brut.

Le One Planet Summit sur le climat à Paris est co-organisé par le président français Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU António Guterres et le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.

************************

.- Tallinn – Est-For Invest, une société qui envisage de créer une usine de pâtes de 1 milliard d’euros près de la ville estonienne de Tartu, a présenté une analyse réalisée par le Centre de Tallinn du Stockholm Environment Institute (SEI), selon laquelle la construction de l’usine réduirait l’empreinte carbone de l’Etat balte.

Evelin Piirsalu, expert principal au Centre de Tallinn, a estimé que l’empreinte carbone biogénique de l’Estonie devrait être réduite car le carbone sera lié aux produits pendant le raffinage du bois.

Elle a néanmoins indiqué que l’analyse n’évalue pas de façon concluante l’impact biogénique de l’usine car il n’est pas possible de faire une évaluation sans connaître la durée de vie et les méthodes de retraitement des produits.

Pour sa part, Aadu Poll, membre du conseil d’administration d’Est-For-Invest, a souligné que de nouvelles analyses seront effectuées, qui tiendront également compte de la circulation du carbone et de la durée de vie du produit.

L’analyse donne une évaluation plus concluante de la circulation du carbone fossile qui, selon l’analyse, devrait également être réduite avec la construction de l’usine.

D’après l’étude, la partie la plus importante de la réduction de l’empreinte carbone provient de la vente de l’énergie électrique produite dans l’usine dans le réseau électrique.

L’électricité produite à l’usine de pâte d’Est-For réduirait la production de gaz à effet de serre en Estonie d’environ 1,6% si elle remplace l’électricité produite à partir du schiste bitumineux.

Est-For-Invest envisage de mettre en place une usine de pâtes de 1 milliard d’euros près de Tartu, qui traiterait environ 3,3 millions de tonnes de bois à pâte par an et exporterait sa production. La construction de l’usine créerait également environ 200 nouveaux emplois.

Selon les prévisions initiales, l’usine commencerait à produire en 2022. La capacité de production moyenne prévue est de 750 000 tonnes de produits bio par an. Le produit final sera exporté.

*******************

.- Nena Stoiljkovic, vice-présidente de la Société financière internationale (SFI), qui appartient au Groupe de la Banque mondiale, entame une visite à Helsinki et Vaasa du 14 au 15 décembre pour présenter le Climate Fund (programme de financement mixte Finlande-SFI pour le climat), indique le ministère finlandais des Affaires étrangères.

L’objectif de la visite est de donner un aperçu des objectifs et des activités du Fonds et de faire part des possibilités de coopération qui s’ouvriront aux entreprises finlandaises, explique un communiqué du département.

La Finlande injectera 114 millions d’euros dans le Fonds, mis en place en octobre, et devrait mobiliser des investissements d’un montant total d’environ 500 millions d’euros en faveur de solutions énergétiques renouvelables et propres et d’autres projets climatiques dans les pays en développement.

« L’Asie et l’Afrique seront essentielles pour le changement climatique. En coopération avec la SFI, nous entendons encourager de plus en plus d’entreprises à investir dans des solutions propres dans les pays les plus pauvres. Les Finlandais peuvent fournir de bonnes solutions et j’espère que les entreprises finlandaises profiteront des opportunités offertes par le nouveau Fonds et transféreront leur expertise aux pays en développement pauvres », a déclaré le ministre du Commerce extérieur et du Développement, Kai Mykkänen.

Mme Stoiljkovic prononcera un discours lors de deux séminaires consacrés à cette question, l’un à Helsinki et l’autre à Vaasa, et tiendra des réunions bilatérales avec des représentants des parties prenantes en Finlande.

Les entreprises, les organisations de la société civile et le secteur public devraient envoyer leurs représentants aux événements. La Finlande consacrera au total 114 millions d’euros au Fonds pour investir dans des projets au cours des cinq prochaines années.

D’après le ministère, la pénurie d’énergie est un obstacle majeur au développement des pays les plus pauvres, et les besoins et la consommation d’énergie vont probablement augmenter rapidement à l’avenir. L’objectif est qu’une partie importante des besoins résultant de la croissance soit satisfaite au moyen d’une énergie à faibles émissions.

« Grâce à cette décision d’investissement, la Finlande soutient à la fois l’Accord de Paris et les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (ODD) », rappelle le communiqué.

Voir Aussi