La décision de Trump suscite une salve de réactions aux Etats-Unis d’Amérique

Washington –  La décision du président américain Donald Trump, jeudi, de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat a suscité une salve de réactions dans plusieurs milieux au pays.

Ainsi, Facebook, Apple, Ford et Microsoft ont dénoncé la décision, tandis que chez les groupes gaziers et pétroliers, qui ont le plus à gagner d’un assouplissement des règles en matière d’émission polluantes, ils ont pour la plupart salué la décision.

Le patron des voitures électriques Tesla, Elon Musk, mais aussi celui de Walt Disney, Robert Iger, ont annoncé leur démission du conseil présidentiel dans lequel ils siégeaient jusqu’à présent.

Jeff Immelt, le directeur général de General Electric, a exprimé sa « déception »: « Le changement climatique est une réalité. L’industrie doit prendre le pas et ne pas dépendre du gouvernement ».

Lloyd Blankfein, directeur général de la banque d’affaires Goldman Sachs, a dénoncé, pour sa part, « un recul pour l’environnement et pour la position de leadership des Etats-Unis dans le monde ».

En revanche, Peabody, premier producteur américain de charbon, avait déclaré mercredi soutenir une sortie de l’accord, jugé « défectueux sur un certain nombre de niveaux ».

D’autres groupes ont exprimé un soutien prudent au projet de Trump et estimé qu’il permettrait de régler certains problèmes du texte.

Pendant la campagne présidentielle, Donald Trump, qui doute de la responsabilité humaine dans le changement climatique, a promis de retirer les Etats-Unis d’un accord qui aurait, selon lui, détruit des emplois, freiné la croissance et coûté plus de 1.000 milliards de dollars sans fournir de bénéfice tangible.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du vendredi 02 juin :.

– La décision des Etats-Unis de se retirer de l’Accord de Paris sur les changements climatiques est une « déception majeure » pour les efforts mondiaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir la sécurité mondiale, a déploré, jeudi, l’Organisation des Nations Unies.

L’organisation mondiale s’est dite, cependant, confiante que la transformation envisagée dans l’accord de Paris est déjà en cours et que les villes, les Etats et les entreprises aux Etats-Unis, ainsi que d’autres pays, continueront à démontrer leur vision et leur leadership en travaillant pour une croissance économique à faible intensité de carbone et résiliente qui créera des emplois et des marchés de qualité.

Il est crucial que les Etats-Unis demeurent un leader en matière d’environnement », a plaidé l’ONU.

– Une nouvelle étude prévient de risques élevés d’incendie dans plusieurs installations nucléaires aux Etats-Unis. En cause, des piscines de stockage du combustible qui seraient « surchargées et vulnérables ».

L’étude réalisée par des chercheurs de l’USC et de Princeton, parue dans la revue Science, s’attaque à la NRC, la Commission américaine de régulation nucléaire en charge de la sécurité, en révélant « une large sous-estimation du risque d’incendie sur plusieurs sites nucléaires ».

Elle prétend que si la catastrophe survenait, les dommages seraient très supérieurs à ceux que la NRC a prévus. Les chercheurs préviennent qu’un accident de ce genre pourrait coûter plus de 2.000 milliards de dollars.

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Canada :.

– Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a soutenu que la décision de son gouvernement d’appuyer l’expansion du pipeline « Trans Mountain » restera ferme, malgré la coalition des Néo-démocrates et des Verts de la Colombie-Britannique, qui s’oppose au projet de la société « Kinder Morgan ».

« La décision que nous avions prise sur le pipeline Trans Mountain était fondée sur des faits quant à l’intérêt primordial des Canadiens », a affirmé M. Trudeau, qui a tenu ces propos au lendemain de l’annonce d’une entente de principe entre le Parti Vert et le Nouveau Parti démocratique (NPD) de Colombie-Britannique, qui pourrait nuire au projet du géant pétrolier.

Le premier ministre a ajouté que son gouvernement comprenait que bâtir une économie solide requiert du leadership sur les plans tant de l’environnement que de l’économie, et que ces facteurs orientent les choix des Libéraux.

Pour sa part, le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, s’est dit inquiet du fait que l’entente de principe entre le NPD et le Parti Vert de Colombie-Britannique pourrait mettre fin au projet de « Trans Mountain », réitérant l’importance pour le Canada d’exporter son pétrole vers les marchés d’outre-mer.

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Mexique:.

– Le Mexique enregistre des progrès dans la mise en œuvre des lignes directrices pour les politiques environnementales de l’agriculture impulsées par la FAO, après avoir établi lors de la conférence de la biodiversité (COP 13) un accord entre les ministères de l’agriculture et de l’environnement afin d’harmoniser leurs politiques et incitations octroyées aux producteurs nationaux.

Le représentant de la FAO au Mexique, Fernando Baquero, a indiqué dans ce sens que le président mexicain vient de donner des instructions à ces départements pour qu’ils préparent un projet de loi qui permettrait l’harmonisation des politiques publiques avec les objectifs de la conservation de la diversité biologique, la productivité agricole et la diversification des cultures.