ActualitésLes dernières précipitations enregistrées en Espagne ont amélioré la situation des réserves d’eau

Actualités

DMN
12 Mar

Les dernières précipitations enregistrées en Espagne ont amélioré la situation des réserves d’eau

Bruxelles – Les dernières précipitations enregistrées en Espagne ont amélioré la situation des réserves d’eau mais la longue période de sécheresse a eu un impact négatif sur les sols, ce qui pousse plusieurs experts à réclamer des mesures et des politiques visant à faire face à la sécheresse et lutter contre l’appauvrissement des sols.

«En Espagne, nous sommes déficitaires en eau (…). Si le changement climatique va vers plus d’aridité, cela signifie que nos terres seront de plus en plus pauvres, et seules les plantes les moins exigeantes en eau pourront s’adapter», a déclaré à l’agence EFE Raimundo Jiménez Ballesta, professeur du département de Géologie et géochimie de la faculté des sciences de l’Université Autonome de Madrid.

«La nature du sol va changer, mais ce qui m’inquiète le plus est la pollution et l’érosion qui déboucheront sur la désertification», a-t-il dit, pointant du doigt la monoculture et la culture intensive qui ont provoqué l’appauvrissement des sols en minéraux, vitamines et autres nutriments, ce qui s’est répercuté sur la qualité des aliments.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du lundi 12 mars 2018:

– Le parti écologiste belge « Ecolo » a réclamé dimanche une « profonde réforme » de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) après la découverte de cas de fraudes dans les abattoirs de l’entreprise Veviba à Bastogne, l’une des plus importantes du pays.

Les écologistes francophones, réunis dimanche à Liège pour un congrès sur l’agriculture et l’alimentation, ont exigé notamment des contrôles bien plus ciblés et proportionnés en vue de garantir une alimentation de qualité pour tous, insistant que l’Afsca doit être beaucoup « plus ferme » et « vigilante » avec les acteurs stratégiques des filières, tous ceux qui ont les moyens d’inonder nos assiettes en faisant courir de véritables risques sanitaires.

« Notre système alimentaire est arrivé à un tournant. Le scandale Veviba n’est que l’énième d’une longue série, tous liés aux dérives de l’industrialisation. Et au final, au nom de la réduction des coûts, ce sont les citoyens qui paient le prix », a conclu Ecolo.

L’entreprise Veviba a perdu ses agréments pour un atelier de découpe et un surgélateur industriel situés à Bastogne, après qu’une perquisition menée la semaine dernière a révélé une falsification de renseignements sur la date de congélation de la viande et une non conformité de plus de 50 % des produits contrôlés.

++++++++++++++++++

-Respirer de l’air pollué durant la grossesse cause des altérations dans le cerveau du fœtus et une diminution des capacités cognitives de l’enfant, qui montrera des difficultés lorsqu’il s’agit de contrôler son comportement impulsif, affirme une étude publiée par la revue «Biological Psychiatry» et réalisée par l’Institut de santé globale de Barcelone (ISGlobal) et l’Erasmus Medical Center de Rotterdam (Pays-Bas).

Cette étude, réalisée auprès de 783 enfants, établit pour la première fois un lien entre l’exposition à la pollution atmosphérique durant la période de grossesse et les difficultés de contrôle du comportement chez les enfants.

L’étude a démontré le lien entre l’exposition à la pollution de l’air durant la grossesse et les problèmes de santé mentale des enfants, notamment le comportement addictif et les troubles liés au manque d’attention et l’hyperactivité, a expliqué Mònica Guxens, coordinatrice de cette recherche.

Lisbonne  – La superficie calcinée au Portugal pourrait être « deux ou trois fois plus élevée » en 2075 si rien n’est changé dans la lutte contre les incendies et l’utilisation des terres, a déclaré Felipe Duarte Santos, président du Conseil national pour l’environnement et le développement durable (CNADS).

S’exprimant à l’occasion d’un séminaire organisé récemment par le Groupe de travail chargé de l’installation du système de gestion intégré des feux de forêts, M. Santos a déclaré que cette prévision dépendra de l’activité humaine de lutte contre les incendies et l’utilisation du sol, sachant qu’il existe une série de mesures qui peuvent éviter cette augmentation de la superficie calcinée au Portugal.

Filipe Duarte Santos, également professeur de la Faculté des sciences, à l’Université de Lisbonne, a dessiné un scénario décourageant pour l’avenir du Portugal, qui aura moins de pluie et plus de sécheresses fréquentes et intenses, ce qui augmente le risque d’incendies de forêt.

« Il peut arriver qu’il devienne impossible de créer de la valeur économique pour les forêts du centre et du nord du Portugal, ce qui signifierait que nous n’aurons plus que des forêts résiduelles d’ici la fin du siècle », a-t-il estimé.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Londres- Le gouvernement britannique vient de dévoiler un projet de loi pour étendre le plafond fixé au prix de l’énergie payé par les consommateurs afin de soutenir le pouvoir d’achat des ménages dans le cadre d’une approche écologiste.

Ce projet, qui sera présenté au Parlement, vise à fixer une limite au prix unitaire de l’électricité et du gaz payé par onze millions de foyers. Si elle est adoptée, cette mesure s’ajouterait aux limites des prix déjà fixées pour cinq millions de foyers modestes. Elle permettrait au régulateur du secteur de fixer un plafond jusqu’en 2020, avec la possibilité de prolonger ce système jusqu’en 2023.

« Notre plafond au prix de l’énergie va réduire la facture de millions de familles. Il s’agit d’un nouveau pas pour aider les gens à s’en sortir financièrement », a expliqué la Première ministre Theresa May.

En 2016, un rapport explosif de l’Autorité de la concurrence avait souligné que les consommateurs britanniques payaient au total 1,4 milliard de livres par an de trop aux six principaux fournisseurs d’énergie du pays, par rapport à ce que les prix devraient représenter dans un marché libre et concurrentiel. « Notre plafond va garantir aux consommateurs d’échapper aux tarifs les moins compétitifs afin de réduire cette surfacture », a assuré le ministre de l’Energie Greg Clark.

  1. Clark a écrit par ailleurs aux principales compagnies du pays pour les enjoindre de coopérer avec les autorités sur ce sujet, soulignant que les personnes les « plus vulnérables » payaient souvent les factures les plus salées du fait de leur méconnaissance des subtilités du marché qui permettent aux consommateurs de changer librement de fournisseurs afin d’obtenir le meilleur tarif.

 

Paris – Le gouvernement français a déposé un amendement au Sénat pour fixer le cadre d’une renégociation permettant jusqu’à l’annulation de six projets de parcs éoliens en mer, rapporte le journal Les Echos.

Il s’agit de projets attribués en 2012 et 2014 pour la construction de parcs au large des côtes de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), du Tréport (Seine-Maritime) et de Noirmoutier (Vendée).

La subvention publique accordée à ces premiers parcs dont la date de mise en service est prévue au plus tôt pour 2021 est de 40,7 millions d’euros sur la durée de vie totale des contrats (vingt ans) pour une puissance accumulée de près de 3.000 mégawatts (MW).

«Le tarif accordé à ces installations est très élevé et ne correspond plus aux prix actuels de l’éolien en mer, entraînant des rémunérations excessives pour les candidats retenus», explique le texte soumis à la chambre haute du parlement français.

«Si la renégociation n’était pas possible, une des options pourrait être de mettre fin à ces projets et de relancer une nouvelle procédure dans les meilleurs délais afin de pleinement profiter des améliorations technologiques», selon l’exposé des motifs contenu dans l’amendement.

Les constructeurs retenus pour ces parcs éoliens sont EDF et Engie. Les projets, attribués à EDF et Engie, ont fait face à de nombreuses oppositions locales qui ont retardé leur mise en service.

++++++++++++++++

– Quinze associations françaises ont alerté, dimanche, sur les labels verts garantissant « zéro résidu de pesticides », lancés en février dernier par des producteurs maraîchers et arboriculteurs.

Dans une tribune publiée par le journal «Le Parisien-Aujourd’hui en France», ces associations craignent que ces labels ne provoquent une confusion dans l’esprit des consommateurs.

Le label, qui est différent du bio puisque les fruits et légumes peuvent pousser sur des substrats nutritifs qui sont interdits en agriculture bio, peut seulement garantir qu’aucun des pesticides recherchés n’a été trouvé et absolument pas qu’un aliment ne contient aucun pesticide, ont-ils mis en garde notamment.

Pour ces associations, l’agriculture bio s’appuie sur des pratiques vertueuses en garantissant notamment l’absence de produits phyto, c’est-à-dire un «engagement de moyens», tandis que les labels nouvelle génération offrent un «engagement de résultats».

«Si l’on utilise des produits chimiques même s’ils ne se retrouvent pas dans nos assiettes, ils se dispersent dans l’air, dans l’eau et mettent en danger la santé des agriculteurs, des riverains et des écosystèmes, ont-elles fait remarquer.

 

Voir Aussi